Thursday, August 29, 2024

'"The Goat life '' un film antiesclavagiste

 En Arabie Saoudite, le wahhabisme-salafiste interdit le cinéma. Il y voit une ''oeuvre de satan'' . Mais le grand mufti, la plus  haute autorité religieuse du pays, ne voit pas d'inconvénient à ce qu'il se serve de la télé pour diffuser ses messages. Est-ce que la télévision est plus angélique  que le cinéma ?

Ce fondamentaliste est contre l'art du dessin et contre l'art de la sculpture. Mais il ne trouve pas d'inconvénient à ce qu'il prenne l'avion pour voyager, sachant que l'avion est la concrétisation matérielle d'une foultitudes de dessins et de maquettes. Les prototypes nécessitent des dessins industriels facilitant l'usinage. 

Prôner la rigueur wahhabiste recommande de vivre sous une tente bédouine éclairée avec une torche  à huile  et non dans une villa dotée de climatiseur, car même le climatiseur est issu d'un dessin coté et le courant électrique qui l'alimente suit un schéma physique.

Il devrait être mécontent  du film ''The Goat life'' qui est entrain d'embraser les réseaux sociaux ? Ce film inspiré de faits réels a créé tout un tollé. Les opinions se scindent en deux groupes : ceux qui y voient une oeuvre salutaire , puisqu'on y dénonce l'esclavage moderne et ceux qui y voient une atteinte à la souveraineté culturelle du pays, en s'attaquant à l'acteur omanais Talib Al Balushi qui a interprété le rôle du Kafeel ( parrain).

Ils n'ont pas réagi à Peter Usinov qui dans le film Ashanti  (Richard Fleischer) incarnait Suleiman, un cheikh prospèrant  dans  la traite des Noirs et qui laisse ses sbires violer les garçons captifs. 

Ils n'ont pas pipé mot  sur la comédie aigre-douce  "Hologram for the king"  ou l'acteur Tom Hanks détient le premier rôle. Le ton satrique infeste le film de bout en bout.

Il y a d'autres films hollywoodiens qui charrient des clichés désagréables. Mais le film malayalam (le cinéma du Kerala est un concurrent sérieux de Bollywood ) les a bousculés outre mesure . Au lieu de repenser le système incriminé de la Kafala (prise en charge des travailleurs émigrants) on jette de l'opprobre sur ceux qui en critiquent l'aspect mafieux et pervers. 

Viendra un jour où un autre réalisateur audacieux comme Blessy  dédiera un film aux   femmes exploitées sexuellement dans les pays du Golfe .

RAZAK 



Saturday, August 10, 2024

De l'or pour la lady du ring Iman et du plomb pour ses détracteurs

S'acharner sur une lady du ring n'est pas clean comme attitude de politicien ou de politicienne.

Ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Iman a transformé les invectives en coups de poings victorieux. Depuis le premier combat elle accumulait les victoires jusqu'au jour du grand triomphe où elle remporte , haut la main , la médaille d'or aux JO - 2024.

Musk, Mélonie et Trump doivent s'excuser auprès de la brave femme qui a sué ardemment dans son enfance et beaucoup trimé  pour faire de la boxe.

Pour le candidat aux présidentielles US , c'est mauvais signe, un mauvais présage.

 IMAN Harris l'attend au tournant.

Qui vivra verra.

RAZAK


Thursday, June 06, 2024

Unpublished poem of RAZAK written in english language

 Title: Output in a strange side



I have a sweet song

However imprisoned in my Heart

It sings wrong

When rebelled words get fear 

Paralysed by savage overdown

They will not escape into the air


What fault have I committed ?

What ransom must I pay ?

All nice dreams are defeated

Like a seagull in jail

My life seems deleted 

Output in a strange side 


I'm alone in my pain

No compassion no hope

I walk under red rain

Black flames burn my soul

In sadness single becomes twin

Friend's betrayals make me so awfull


I need something that I could be proud

Above all I must consolate my head

My mind needs appetizing bread

What am I expecting in this wild world ?

There is no beauty in trafficked gold

I know since my birth I had been died


RAZAK 

Monday, May 20, 2024

Un poème de RAZAK dédié aux femmes sinistrées d'Essaouira

DÉSOLATION !

(Aux femmes martyres de la faim)



Dormez paraisseux matelots rien ne presse

La mort serpente dans les parages

Les Alizés sont ingrats et de vile espèce 

A Mogador le paisible sable s'enrage 


Ville de grands mystères et d'insolubles contrastes

Chats et mouettes se prélassent au vieux port

La boue putride infeste méchamment tout le reste

Comment prémunir les démunis contre leur triste sort?


Fief reculé où les judas ont caché leur polyèdre voilé 

La langue la plus parlée est celle du commerce

Une minorité s'enrichit, les autres se laissent avaler

Tous reculent mais croient aveuglément qu'ils avancent 


Huile d'arganier toute imbibée de jus d'olives 

Sur la langue le vrai chasse le vinaigre du faux 

Le goût acariâtre d'une empoisonnée ogive

Cependant la folle spéculation y gagne gros


Mogador petit patelin des grands départs ratés 

Du gnaoua-bizness mêlé à toutes les sauces

Au mémorial d'Orson Welles avec un nez amputé

Et Hendrix y découvrit très tôt la honteuse farce


Au quai on déverse les sardines par tonnes

Mais comme le coeur des cupides n'est pas vaste

Dans le ventre des Mogadoriens le vide résonne

Le sectarisme tribal envenime cette guerre de castes 


Ou était-il l'Etat lanceur de fusées spatiales?

Quand les affamées d'Essaouira ont cédé honteusement l'âme ?

Sous la vile pression de la misère sociétale 

Hécatombe pour un rien de farine . Oh, quel horrible drame!






Monday, April 08, 2024

L'effet Eclipse

 N'est-ce pas  beau de voir se superposer les tengentes du contour lunaire et du contour solaire? 

En suivant leur tracé jusqu'à l'ultime alignement cosmique , les éclipses solaires totales résultent d'une homothétie conique dont le point de convergence est le centre de gravité de la terre. De telles éclipses   se produisent à des  fréquences très espacées, par comparaison aux autres types d'éclipses.

 Par translation, le jeu d'ombre lunaire finit par former un faisceau coulissant qui rend le soleil aveugle durant tout le parcours balayé. Et c'est là que réside l'étrange beauté du phénomène. 

Le spectacle planétaire du 8 avril 2024 est époustouflant . Les coeurs vibrent à l'unisson. Les astronomes en ont concocté les ingrédients avec une minutie inégalée. Les sciences de l'espace ne cessent de nous étonner . Leurs ahurissantes avancées nous épatent. De l'approximatif on va crescendo vers le précis . Pour ceux qui doutent dans le vide on leur rappellerait que le déterminisme scientifique est la clef de toute évolution et qu'en dehors des sciences exactes tout n'est qu'utopisme et tâtonnement d'etourdits. L'occultisme est par essence contreproductif.

Une science consciente  de ce qu'elle engendre comme découvertes , opérant  loin des dérives et du préjudice est mieux appréciée , surtout quand elle place l'humanité au coeur de ses saines  occupations.

Encore une fois , les alarmistes de l'apocalypse ont raté le coche , comme en 2012 en suivant une rumeur Maya . Le charabia des croque-morts est démenti avec preuve à l'appui , par le cyllogisme algorithmique des savants . C'est aussi une leçon magistrale pour les esprits bornés que les ésotériques de tout poil enrégimentent , en leur faisant croire que la terre est applatie. 

Contre toutes attente et mésentente , la science a eu le dernier mot en faisant de l'exploration spatiale le maître-mot . Les affublations fantasmagoriques des pantoufflards ont viré au canular. Elles sont à jeter aux calendes grecques.

 La grande différence entre l'esprit scientifique  et l'esprit ésotérique , c'est que le premier pense constamment au futur ,  tandis que le second pense au passé. Entre le futuriste et le passéiste , les écarts sont d'ordre conceptuel. Le premier se fie aux examens expérimentaux, le second ne fait que prier en invoquant la présumée sainteté de ses ancêtres. Il oublie de faire reluire la sienne, avec du travail bien accompli  et une plus-value à ravir.

Monday, March 25, 2024

ORIGIN'Art : Images of another world by RAZAK

 Vidéo dans sa totalité : youtube

Diffusion partielle (imposée par le provider) : Facebook et Twitter

Thème : ORIGIN'Art : Images d'un autre monde. Découverte et persévérance.

Première compilation