Pourquoi Borat n’a pas réussi à créer une mouvance « boratiste », c’est à dire faire doctrine ciné-comique, comme Charlie Chaplin en avait fait brillamment avec sa superbe prestance? Parce que dans ce long métrage culotté on se déculotte sans raison poussant parfois l’audace jusqu'à l’indécence et la vulgarité Jusqu’à la limite la plus obscène. Les amoureux des gags de mauvais goût et les blagues du postérieur humain y trouveraient de quoi étancher leurs tics vicieux. Mais avec l’Internet, rien n’est nouveau, car les Lolitas de tous âges et leurs jugolos ont colonisé presque toute l’étendue des pixels.Ils n'en laissent à notre sérieuse blogosphère que des miettes . Borat vient trop tard. Il n’y a pas eu de suite, aux mésaventures de ce Kazakh dont le mot pudeur ne fait pas partie du lexique d’usage quotidien. Peut-être aurait-il besoin de « déboratiser » le caractère pour créer un sillage. Pour les anticonformistes, c’est un joyau, mais pour les puritains c’est une cochonnerie qui donne à vomir. La bagarre que le présumé reporter du Kazakhstan avec son producteur Azamat en tenue d’Adam est une des plus drôles et des plus moches. Baignant dans un humour sale, le film a besoin d’un aseptique pour en éliminer la crasse et les mauvaises odeurs .
Permettez-moi de commettre une imprudence : comparons la naïveté agaçante de Borat avec celle de Viktor Navorski qui est le personnage central du film Le Terminal de Spielberg. Victor s’en sort victorieusement car il est affable , sincère et laborieux. Quand à Borat il n’a qu’une seule obsession : la masturbation bien que sa virilité vis-à-vis d'une partenaire feminine n’a pas été prouvée par l’image. Il est loin d’être un Casanova ou un Don Juan. le Victor de Spielberg a la vertu de se dépenser stoïquement pour la gloire du jazz. Borat est sans ideal . Ne mélangeons pas les torchons aux serviettes SVP.
RAZAK
Permettez-moi de commettre une imprudence : comparons la naïveté agaçante de Borat avec celle de Viktor Navorski qui est le personnage central du film Le Terminal de Spielberg. Victor s’en sort victorieusement car il est affable , sincère et laborieux. Quand à Borat il n’a qu’une seule obsession : la masturbation bien que sa virilité vis-à-vis d'une partenaire feminine n’a pas été prouvée par l’image. Il est loin d’être un Casanova ou un Don Juan. le Victor de Spielberg a la vertu de se dépenser stoïquement pour la gloire du jazz. Borat est sans ideal . Ne mélangeons pas les torchons aux serviettes SVP.
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