COMMUNIQUE
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Le grand poète
contestataire égyptien Ahmed Fouad Najm lauréat
du 8e Prix
International de l’Humour
Le trophée du Prix Bouzghiba-2012 auréole un poète arabe d’une
verve militante intarissable et d’un talent poétique inoxydable. En tant qu’initiateur du
Prix International de l’Humour
et partant des mêmes critères de sélection, d’universalité et de la même
rigueur d’appréciation, ça m’honore d’honorer un grand poète
révolutionnaire. Il est égyptien et ses pamphlets humoristiques sur les dictateurs
du monde arabe ont séduit la multitude et harangué la foule des protestataires
là où ils se trouvent. Il s’appelle Ahmed Fouad Najm. Ainsi, compte tenu de son
engagement de progressiste irréductible et de son parcours épineux et puis de la combativité intellectuelle dont il a
fait montre lors du «Printemps Arabe», il mérite le 8ePrix
Bouzghiba de l’Humour. Le superviseur de ce prix culturel possédant les deux atouts salutaires
d’être à la fois pictural (trophée) et
bibliographique (citation dans la monographie) souhaite longue
vie à ce chantre des opprimés. Le trophée a été envoyé par voie aéropostale Le
trophée (un tableau portant la signature et la certification de Razak) est
accompagné d’un exemplaire du premier tome consacré au Prix Bouzghiba de
l’Humour.
Ahmed Fouad Najm
est le 8e lauréat de ce prix culturel désormais connu plus par sa
vocation symbolique que par ses attributs pécuniaires et lucratifs. Il succède
aux 7 premiers lauréats à savoir: la sculpteuse australienne Patricia
Piccinini (prix de démystification), les animateurs du programme-TV «C’Est pas
Sorcier » (prix de vulgarisation scientifique), Theo Jansen, le physicien et
artiste néerlandais se déclinant du courant le plus influent de l’art cinétique
(l’art au service de l’écologie), ZHANG YIMOU le metteur en scène chinois qui a
supervisé le show inaugural de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de
Beijing-2008, Larbi Sebbane (caricaturiste marocain), Derib le roi de la BD suisse et Shah Rukh Khan
«the king of Bollywood». Rappelons que le premier tome du livre
monographique relatif au Prix
International de l’Humour a été publié au Maroc au mois de novembre 2008, pour
jeter une lumière sur l’œuvre des trois premiers lauréats. Le second
consacré aux trois lauréats qui leur ont succédé a été édité en France chez
EDILIVRE en double format papier et sous
forme de livre électronique (E-book). Les deux versions sont actuellement en
diffusion chez plus de 15 libraires online sur Internet (Amazon.fr, Armitièr.com, Chapitre.com, Librairie.dialogue.fr,
Pagesaprèspages.com, Rueducommerce.fr, Libfly, CD-Shop, La-Procure.com,
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Ahmed Fouad Najm est né le
23 mai 1929. Ses critiques acerbes et
virulents envers les dictateurs du monde arabe lui ont coûté 18 années de
prison. Avec Cheikh Imam, un
luthiste aveugle mais qui avait le don
de voir la beauté sublime que charrient les mots bien composés, ils formèrent
un tandem d’une grande influence. D’ailleurs, dans le 2e tome de la
monographie bouzghibienne paru en France
je l’avais évoqué comme ainsi: « La présente étude peut être étendue à
tous les autres arts sans exception. En musique et poésie par exemple, nous
aurons une panoplie d’attelages réussis tels que Joan Baez-Bob Dylan, Simon et
Grinfuncul, Oum Kalthoum-Ahmed Rami (le poète écrira à la diva égyptienne plus
de 130 Kasida), Fouad Najm-Cheikh Imam, Fairouz-Rahbani, Marcel Khalifa-Mahmoud
Darwish, Léo ferré-Aragon.»
L’année 2012 a été faste et très fertile
pour Razak. Il y a réalisé la brillante performance de publier quatre livres en
une année, tous en double version. Ce qui constitue un record élogieux au
niveau du Maghreb. Ce succès bibliographique a été couronné par une
invitation à la Foire du Livre de Bruxelles pour une séance de dédicace.
Voici pour finir une strophe tirée d’un poème de
Fouad Najm, mis en musique par le talentueux Cheikh Imam:
«Quand
le soleil se noie dans un océan de brume
Quand
une vague nocturne envahit le monde
Quand
la vue s’est éteinte dans les yeux et dans les cœurs
Quand
ta route s’égare comme dans un labyrinthe
Toi
qui erres, qui cherches et qui a la capacité de comprendre
Tu
n’as plus d’autre guide que les yeux des mots»
Pour toutes clarifications éventuelles, prière voir les deux
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