COMMUNIQUE
Razak
publie son 9e livre en France
« Navarenne, hymne à la démilitarisation »,
tel est le titre du nouvel ouvrage littéraire que Razak vient de publier chez Edilivre. Composé
de 7 stances déclamatoires, ce livre est le 4e à être édité en
France en double format (papier et électronique) et le 9e de toute sa bibliographie. Deux ouvrages de
celle-ci sont dédiés au 7e art, son domaine de prédilection.
Razak l’artiste-peintre est l’initiateur du Prix
International de l’Humour (au début de 2015 les Bouzghiba-Awards ont soufflé
leur 10eme bougie et le lauréat n’est autre que Plantu). Mars
dernier, il a exposé à l’Alliance Française de Safi ses « Haikus
picturaux ». Cette exposition
picturo-littéraire centrée autour du haïku et d’une thématique inédite
n’est pas passée inaperçue. On en a fait un large écho
à travers les médias, tous supports confondus. Comme quintessence, un livre
d’art en cours d’achèvement en fera l’apologie.
L’œuvre ’’Navarenne’’ marque un retour à la poésie descriptive.
L’éditeur parisien l’a classée dans la rubrique ’’classique’’ et l’a mise
online le 12 juin 2015 dans son site web officiel .
Par compassion, le narrateur dédie ses méditations à une île
grecque prise d’assaut par les Nazis, lors de la deuxième Guerre Mondiale. Le
nom géographique originel de cette île est Navarone et le nom poétique qu’elle
se voit baptiser pour les circonstances poétiques est Navarenne. C’est un hymne
à la Paix et la coexistence pacifique.
Ainsi, si le cinéma hollywoodien s’est intéressé aux désastres que
Dunkerque et Navarone ont subis après l’invasion hitlérienne, Razak a préféré
le cinéma mental que seuls les mots emphatiques et compatissants peuvent
générer spirituellement.
Cette parution vient à point nommé, puisque l’auteur marocain est,
à nouveau, invité au 3e salon
du livre de la région de Champagne-Ardenne qui se tiendra en automne prochain.
Il y dédicacera les quatre livres édités en France et exposera quelques
spécimens de ses «haïkus picturaux».
A ce propos, Razak nous livre ses impressions:
« La publication de ’’Navarenne’’ a relativement pris du temps
par rapport aux deux autres ouvrages publiés par Edilivre, à cause des clauses
du nouveau contrat d’édition où cet éditeur a ajouté un nouveau chapitre et un ISBN supplémentaire pour les liseuses
électroniques (epub). Vu le retard accumulé, j’avais failli résilier le
contrat. Mieux vaut tard que jamais. Ce que je souhaite vivement, c’est de
permettre à mon livre de participer aux différents concours littéraires
organisés au Maroc, notamment ceux qui ont une certaine crédibilité. Le but
n’est pas de gagner de l’argent, comme l’espèrent souvent les écrivaillons cupides, mais de confirmer
une présence et un itinéraire ardemment arpenté. Par ailleurs, conformément aux
clauses du contrat, il sera demandé à l’éditeur de distribuer gratuitement des
copies électroniques (PDF) à une pléiade de journalistes marocains, comme cela
s’est effectué avec l’éditeur parisien qui a publié le roman ''ZONA'' en 2012. Pourquoi j’ai récidivé avec ’’Edilivre’’ et pas avec
’’Le Manuscrit.com’’ ? Parce que tout simplement, le premier éditeur, sis
Saint-Denis, a été derrière l’idée lumineuse et novatrice de créer des
’’clubs-auteurs’’ dont il a tapissé la carte hexagonale. Une idée qui commence
à donner ses fruits et faire des envieux. Il y’en a dans toutes les
régions de France et même en Belgique,
en Suisse et en Algérie. Pourquoi pas le Maroc? Je souhaite que bientôt on en
aura un au Maroc. Un salon du livre organisé par des auteurs est plus
valeureux qu’un salon organisé par des marchands de livres cupides. C’est le
moins que l’on puisse dire.»
EXTRAIT
« Navarone, ô baie lumineuse de la Grèce
péninsulaire, sanctifiée depuis jadis, par l’Olympe et bénie par Héra et
Minerve. Navarone, corridor demi-circulaire dont les rebords font communiquer
les fluides lagunaires et lacustres. Hèle ton nom dans toute sa consonance et
sa rémanence. Navarone, auréole spacieuse, pleine de gorges rugueuses et de
collines gypseuses, lieux sereins où l’Histoire, en trébuchant, a craché ses
sédiments spécifiques. Moi, je t’appelle Navarre ; et tant pis si
concurremment, d’autres territoires d’Ibérie, du pays de Gale ou de Gaule en
réclameraient la paternité géographique. Non, je rectifie le tir et le titre,
il y a trop de fanfare autour de la racine Navarre, je t’appellerais Navarenne,
pour éviter tout amalgame. D’ailleurs, ce joli mot qui chantonne, a un
diminutif qui rime avec Varennes, qui fut historiquement, pour Gavroche et les
vaillants Sans-Culottes, une balise lumineuse sur le chemin de la liberté. En
outre, le terme Nava veut dire 9 en sanskrit. Cela signifie que si le sacrifice
est un, la gloire est multipliée par 9. (…)
Quand la
malédiction des hommes fous t’a cernée de toute part, l’étoile polaire a cessé
de scintiller. Les blondes aurores, qui autrefois, ajoutaient une teinte dorée
aux objets taciturnes, ne ramènent plus que les journées maussades. Elles
n’apportent que les malheurs, les pleurs et les mauvaises nouvelles. Un vent
contraire accentue les contrariétés dramatiques. Le mal devance et dépasse de loin le
remède. Les monstres de Némée se sont remis à l’ouvrage mortuaire, après des
siècles de dormance. L’émail éclatant de ton front devient sinistre. Du
douceâtre au noirâtre, son gai aspect vire au funèbre. L’écume verdâtre
blanchit tes roches ocres, autrefois cortège sublime de coteaux étincelants et
disparates. L’éclatante
baie devient une succession de périlleux rivages au sort incertain. Le récif côtier n’est
plus récif, c’est devenu une enclave qui prolonge son socle anguleux et escarpé
jusqu’au pied de la montagne.
Dans certains endroits, le massif se morcelle en de petits pics, pour
constituer une ligne discontinue de pieux aigus enfoncés dans la terre. La
forêt vierge a pris peur. Elle grimpe sur le dos ondoyant de cette élévation,
pour ne pas mouiller les orteils boisés, par l’acide qui rampe vers elle, comme
un reptile qui s’aplatit insidieusement, dès qu’il s’approche du rivage. La
lisière des grands arbres se tient derrière. Les plus fragiles, affreusement dégarnis en feuillages, se trouvent devant,
avec les pousses végétales les plus faibles. Ils sont penchés vers la mer,
comme les cornes pointues d’un bœuf de corrida devant le matador, dans son jeu mortel. Elle regarde la mer
comme une rivale. Autrefois, c’était la lune de miel d’un mariage éternel. Soudain, le ciel
s’obscurcit, une nuée d’oiseaux de malheur dont la chair est faite de métal et
dont le sang est kérosène, surgit de l’horizon opaque bruni par les fumées
noirâtres des incendiaires. Du ciel entrebâillé et en flammes, sort une
multitude de croix dotées d’hélices aérodynamiques. Les ailes qui en donnent
l’allure schématique, sont équipées de mitrailleuses. Ces oiseaux de fer survolent le rivage,
comme des prédateurs avides de chair humaine et de frais végétal. N’entends-tu pas leurs rugissements dans
les airs ? »
Pour plus d’informations prière prendre
contact via :
GSM 0672538512
abderaz@laposte.net
Du même auteur :
– « L’Homme
sans ombre »
(Roman
feuilleton paru dans le journal Libération, 1991)
– « Au-delà de
l’Artifex, je dis »
(Ed. Maxime,
Montréal, CANADA, 1995)
– Monographie «
Bouzghiba-Awards » (Tome-1)
(Elmoutaki
Printer, Mohammedia, MAROC, 2008)
– « Bouzghiba-Awards,
les vertus d’un prix transculturel » (Tome-2)
(Edilivre,
FRANCE, 2012)
– « Zona »
(roman psychologique)
(Ed. Le
Manuscrit, FRANCE, 2012)
– « Le cinéma
indien entre Nirvana et Navarasas »
(I.P.S Kénitra,
MAROC, 2012)
– « Mère Gé
face aux tribulations de Père Dé »
(Edilivre,
FRANCE, 2012)
– « A Voix Nue,
chroniques cinématographiques »
(Imp. Bidaoui,
MAROC, 2014
–
«Bouzghiba-Awards . De l’humour au Prix de mille ardeurs » ( Tome 3)
(Imp. Bidaoui,
MAROC, 2015)
– « Navarenne,
hymne à la démilitarisation »
(Edilivre,
FRANCE, 2015)
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