Il y a une décennie et demie, et cela avant que l'Académie américaine des arts et des sciences du cinéma pense à Ennio Morricone pour un hommage bien mérité (Oscar d’honneur) et puis avant que le très controversé festival Mawazine le fasse venir au Maroc en 2009, nous avions moi et un autre journaliste cinéphile marocain organisé à Rabat un hommage en faveur de ce très grand compositeur de musique de film. L’institut italien de la culture qui à l’époque était dirigé par un homme perspicace nous avait aidés en invitant son fils Andrea Morricone. Initialement, il était prévu d’inviter Ennio en personne, malheureusement, le maestro s’était excusé au dernier moment pour des raisons de santé et c’était son fils Andréa Morricone qui honora de son aimable présence la festivité destinée à son père. Andrea était venu au Maroc et il a été chaleureusement accueilli. Il avait pu signer beaucoup d’autographes, car, tel père tel fils, Andréa s’est révélé qu’il avait lui aussi du charisme accru et du talent à revendre. C’est un compositeur talentueux comme son père. Pour s’en convaincre il suffit d’écouter la bande son du film « Veronika décide de mourir » de Kei Horie.
Ainsi, si mon collègue s’était chargé de la disponibilité du film, moi, étant peintre, je m’étais chargé du décor de la salle et de la communication. Je suis allé à Casablanca pour me procurer des enregistrements de musique de film signés Ennio Morricone. J’avais acheté deux cassettes. Celles-ci avaient servi à meubler l’espace acoustique d’avant la projection. Il y avait tous les morceaux qui avaient servi de bande son aux classiques du cinéma western dont le réalisateur n’est autre que le célébrissime Sergio Leone à savoir: «Pour une poignée de dollars », «Le Bon, la Brute et le Truand » et « Il était une fois dans l'Ouest ». La formule clef d Ennio Morricone est on ne peut plus éloquente : «Quand on entre dans un film, la musique frappe à la porte, elle doit préparer le spectateur et sortir sans faire claquer la porte, sur la pointe des pieds ».
Ennio Morricone et Sergio Leone sont cités dans mon écrit: « Tandems de cinéma ». Je rappelle aussi que cet événement cinématographique qui n’avait d’ambition que de les rappeler à notre mémoire cinéphile, se passait en 1995 au cinéma Renaissance. La télévision marocaine en avait couvert les péripéties. Les archives de cette institution peuvent en témoigner. La presse nationale en avait fait un large écho. On nous avait donné la parole pour vanter le mérite de ces deux géants qui ont marqué le cinéma mondial avec leur empreinte indélébile. Malheureusement, le cinéma Renaissance qui était l’unique salle spécialisée dans les films américains de dernière cuvée a fermé ses portes. Il n’a pas pu renaître de ses cendres tel un sphinx du septième art. Dommage !
RAZAK
Ainsi, si mon collègue s’était chargé de la disponibilité du film, moi, étant peintre, je m’étais chargé du décor de la salle et de la communication. Je suis allé à Casablanca pour me procurer des enregistrements de musique de film signés Ennio Morricone. J’avais acheté deux cassettes. Celles-ci avaient servi à meubler l’espace acoustique d’avant la projection. Il y avait tous les morceaux qui avaient servi de bande son aux classiques du cinéma western dont le réalisateur n’est autre que le célébrissime Sergio Leone à savoir: «Pour une poignée de dollars », «Le Bon, la Brute et le Truand » et « Il était une fois dans l'Ouest ». La formule clef d Ennio Morricone est on ne peut plus éloquente : «Quand on entre dans un film, la musique frappe à la porte, elle doit préparer le spectateur et sortir sans faire claquer la porte, sur la pointe des pieds ».
Ennio Morricone et Sergio Leone sont cités dans mon écrit: « Tandems de cinéma ». Je rappelle aussi que cet événement cinématographique qui n’avait d’ambition que de les rappeler à notre mémoire cinéphile, se passait en 1995 au cinéma Renaissance. La télévision marocaine en avait couvert les péripéties. Les archives de cette institution peuvent en témoigner. La presse nationale en avait fait un large écho. On nous avait donné la parole pour vanter le mérite de ces deux géants qui ont marqué le cinéma mondial avec leur empreinte indélébile. Malheureusement, le cinéma Renaissance qui était l’unique salle spécialisée dans les films américains de dernière cuvée a fermé ses portes. Il n’a pas pu renaître de ses cendres tel un sphinx du septième art. Dommage !
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