Réalisateur:
Neill Fearnley
Scénario: Donald Davenport
D’après le roman de Kenny Rogers et Donald Davenport
Idée saillante: Idée saillante: Le plus beau cadeau est celui
vient du coeur
Noël arrive, Daniel Burton (Billy Ray Cyrus) a
rassemblé tous les membres de sa famille pour leur distribuer des cadeaux virtuels.
Cette famille se compose de Sarah (Emily
Tennant), son frère cadet DJ (Jacob
Blair), le petit enfant Bobby (Darien Provost) et le grand-père sans oublier
Rodney Freeman (Matt Ward) le jeunot de race noire que l’on a intégré après la
mort de sa grand-mère.
-DJ: Regardez celui-là. Il est écrit Rod là-dessus.
-Rodney: Mais non, il ne fallait pas, avec tout ce que vous avez
déjà fait pour moi.
-Sarah: Bon alors, tu l’ouvres ou il faut qu’on devine ce qu’il y
a dedans?
-Rodney: Oh! Un Jean. Merci Mr Burton.
-Burton: Ca ne vient pas que de moi. C’est de notre part à tous.
-Rodney: C’est la première fois de ma vie que j’ai un jean neuf.
Madame Anis ne m’achetait que des pantalons d’occasion qu’elle allait trouver
chez Mr Shoup. J’avais même l’impression qu’il y avait encore quelqu'un dedans.
-DJ: Et voilà la distribution est terminée. Il faudra attendre
l’an prochain maintenant pour avoir les cadeaux.
-Burton: Et bien non, pas
tout à fait. J’ai encore un petit quelque chose pour vous
-Bobby: Qu’est-ce qu’il va chercher?
-DJ: Peut-être que le Père Noël nous a ramené un petit frère.
-Sarah: DJ.
-Burton: Bon alors, avant que vous vous mettiez à sauter de joie, je
voudrais vous raconter quelque chose. A l’époque, j’étais encore un petit
garçon. On s’apprêtait à fêter Noël, mais comme on savait que ça va être une année
difficile on ne s’attendait pas avoir grand-chose. Mais le 25 décembre au matin, quand on est arrivé dans
le salon, il y avait plein da cadeaux qui nous attendaient au pied du sapin, comme
les autres années. En voyant ça grand-mère Burton, c’était ma mère, a failli avoir une attaque. Elle a regardé
mon père en disant: «où est-ce tu as l’argent pour acheter tout ça?». Mon père
a souri et il a répondu mais enfin maman c’est pas parce qu’on fauché comme les
blés qu’on ne va pas se faire plaisir. En fait, ce que mon père voulait nous
faire comprendre, c’est qu’on peut toujours
arriver a faire plaisir aux autres même quand on na pas d’argent, car le plus beau cadeau c’est celui qui vient du
cœur. C’est pour ça que cette année, j’ai
tenu à fêter noël à la manière de mon père. Tiens DJ, j’espère que ça te plaira.
-Bobby: Qu’est-ce que c’est. Vas-y montre?
-DJ: Une canne à pêche avec un moulinet débrayable.
-Burton: J’ai vu que tu t’arrêtais pour la regarder chaque fois que
tu passais devant la vitrine.
-DJ: C’est ce que je voulais. Merci papa.
-Bobby : Mais, c’est juste une image?
-Burton: Sarah.
-Sarah: Elle est magnifique papa.
-Burton: Tu as le droit d’avoir envie d’être coquette, toi qui es
tout le temps entrain de travailler et tu passes tout le temps à t‘occuper de
nous. J’espère que la couleur te plait. Je me suis dit que ça t’irait bien le
rose. Grand-pèr, j’ai aussi quelque chose pour vous. Tenez.
-Bobby: Vite grand-père, ouvre-le, je veux savoir ce que c’est. Qu’est-ce
que c’est ?
-Grand-père: Un fauteuil.
-Burton: Ce n’est pas juste un fauteuil. C’est un fauteuil inclinable
avec fonction massage en cuir véritable, directement importé d’Italie
-DJ: Je peux voir grand-père. Hé écoutez ça ce fauteuil est équipé
de quatre moteurs de massage. Ah, c’est fou il a autant de moteurs comme
un avion de ligne.
-Grand-père: Montre-moi ça.
Qu’est ce que vous voulez que je fasse d’un fauteuil à moteur. Quel fou
de père pour avoir des idées pareilles.
-Bobby: Et moi papa, moi aussi je veux mon cadeau.
-Burton: Tiens fiston, le voilà.
-Bobby: Ouah Un vélo!
-DJ: Tu as vu ce n’est pas n’importe lequel. C’est un vélo de
cross.
-Bobby: Bien, Ah oui je
sais.
-Burton: Je t’ai vu l’autre jour avec la vieille bicyclette de ta
sœur. Tu avais du mal à éviter les arbres.
-Sarah: C’est toi qui me l’avais pris espèce de petit voleur?
-Bobby: J’ai un vélo de cross. J’ai un vélo de cross.
-Burton: J’ai gardé le meilleur pour la fin. Tiens Rodney.
-Sarah: Qu’est-ce que c’est?
-Burton: Je pense que c’est plus facile de se mettre à l’écriture quand on a une machine à écrire.
-Rodney: Merci Mr Burton. Je vais pouvoir en écrire de belles
histoires avec ça.
-Burton: J’en suis persuadé. Ça ne fait même aucun doute.
Ce film paisible se regarde avec délectation parce qu’il est basé
sur les sentiments humains les plus élémentaires. C’est un hymne à la tolérance
raciale et une leçon éducative sur le thème de l’espoir. Dans les heures
difficiles, le brave Burton a pris l’habitude
de dire aux proches qui doutent: «On va s’en sortir».
Le film a été tourné au Canada. C’est pour cela que l’on voit un Texas plus végétal que poussiéreux, qui contraste avec le Texas caillouteux et austère
des vachers aux visages mal rasé et aux cols nerveux. Ça commence par une
narration désespérée et ça se termine par une autre pleine d’optimisme. Le film
débute par ceci: «Il y a une blague que les anciens racontaient parfois à
propos de Canaan au Texas. Quand on leur demandait si c’était la terre promise,
ils disaient: «de la terre on en a, mais les promesses n’ont jamais été tenues».
Et si beaucoup de gens semblaient partager cet avis, il y a une famille pour
qui Canaan n’avait vraiment rien d’une terre promise. C’était celle de Mr
Burton.
Contrairement aux Burton, ma grand-mère était propriétaire de sa
ferme. Elle ne devait rien à personne. Il n’empêche que dans les années 60 pour
un jeune noir vivant dans le monde rural au sud des États-Unis Canaan réservait
plus d’embûches que de promesses».
Le film s’achève sur cette phrase qui est en fait la négation de la première: «Ce soir-là, en nous réunissant autour de la table, nous savions
que les promesses qui avaient été faites un jour de Noël avaient été largement
tenues. Je crois même que nous avons tous eu, l’espace d’un instant, le sentiment
que Canaan était bel et bien devenu la terre promise».
Ce changement de vision est dû à l’ascension de Rodney et aux bons
souvenirs gardés de l’enfance à Canaan. Devenu
écrivain de renom, il va distribuer aux Burton des cadeaux précieux. Autrefois,
le père de famille n’avait trouvé que images publicitaires et des belles
paroles à offrir à sa famille comme cadeaux de Noël. Rodney concrétise les
rêves d’antan.
Billy Ray Cyrus est un des rares chanteurs à réussir le test cinématographique. De la country-music au
7eme art, la transition s‘est effectuée sans
heurts. Si certains chanteurs y avaient gâché quelques lauriers gagnés dans
le domaine du microsillon discographique, Billy Cyrus, tout comme Kris Kristoffersen (Pat Garret et
Bill le Kid…) et Frank Sinatra (Tant
qu’il y’aura es hommes …) s’en étaient
sortis impeccablement. Quand à Madonna (A la Dérive…) et Jennifer Lopez
(Assez…) c’est plutôt mi-figue
mi-raison.
RAZAK
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