Friday, July 27, 2012

Ciné-Répliques à méditer: Au nom des l’amitié

Réalisateur: Neill Fearnley
Scénario: Donald Davenport
D’après le roman de Kenny Rogers et Donald Davenport

Idée saillante: Idée saillante: Le plus beau cadeau est celui vient du coeur
   
Noël arrive, Daniel Burton (Billy Ray Cyrus) a rassemblé tous les membres de sa famille pour leur distribuer des cadeaux virtuels. Cette famille  se compose de Sarah (Emily Tennant), son frère cadet  DJ (Jacob Blair), le petit enfant Bobby (Darien Provost) et le grand-père sans oublier Rodney Freeman (Matt Ward) le jeunot de race noire que l’on a intégré après la mort de sa grand-mère.  
  
-DJ: Regardez celui-là. Il est écrit Rod là-dessus.
-Rodney: Mais non, il ne fallait pas, avec tout ce que vous avez déjà fait pour moi.  
-Sarah: Bon alors, tu l’ouvres ou il faut qu’on devine ce qu’il y a dedans?
-Rodney: Oh! Un Jean. Merci Mr Burton.
-Burton: Ca ne vient pas que de moi. C’est de  notre part à tous.
-Rodney: C’est la première fois de ma vie que j’ai un jean neuf. Madame Anis ne m’achetait que des pantalons d’occasion qu’elle allait trouver chez Mr Shoup. J’avais même l’impression qu’il y avait encore quelqu'un  dedans.
-DJ: Et voilà la distribution est terminée. Il faudra attendre l’an prochain maintenant pour avoir les cadeaux.
-Burton: Et bien  non, pas tout à fait. J’ai encore un petit quelque chose pour vous
-Bobby: Qu’est-ce qu’il va chercher?
-DJ: Peut-être que le Père Noël nous a ramené un petit frère.
-Sarah: DJ.
-Burton: Bon alors, avant que vous vous mettiez à sauter de joie, je voudrais vous raconter quelque chose. A l’époque, j’étais encore un petit garçon. On s’apprêtait à fêter Noël, mais comme on savait que ça va être une année difficile on ne s’attendait pas avoir grand-chose. Mais  le 25 décembre au matin, quand on est arrivé dans le salon, il y avait plein da cadeaux qui nous attendaient au pied du sapin, comme les autres années. En voyant ça grand-mère Burton, c’était ma  mère, a failli avoir une attaque. Elle a regardé mon père en disant: «où est-ce tu as l’argent pour acheter tout ça?». Mon père a souri et il a répondu mais enfin maman c’est pas parce qu’on fauché comme les blés qu’on ne va pas se faire plaisir. En fait, ce que mon père voulait nous faire comprendre, c’est  qu’on peut toujours arriver a faire plaisir aux autres même quand on na pas d’argent, car  le plus beau cadeau c’est celui qui vient du cœur. C’est pour ça que  cette année, j’ai tenu à fêter noël à la manière de mon père. Tiens DJ, j’espère que ça te plaira.
-Bobby: Qu’est-ce que c’est. Vas-y montre?
-DJ: Une canne à pêche avec un moulinet débrayable.
-Burton: J’ai vu que tu t’arrêtais pour la regarder chaque fois que tu passais devant la vitrine.
-DJ: C’est ce que je voulais. Merci papa.
-Bobby : Mais, c’est  juste une image?
-Burton: Sarah.
-Sarah: Elle est magnifique papa.
-Burton: Tu as le droit d’avoir envie d’être coquette, toi qui es tout le temps entrain de travailler et tu passes tout le temps à t‘occuper de nous. J’espère que la couleur te plait. Je me suis dit que ça t’irait bien le rose. Grand-pèr, j’ai aussi quelque chose pour vous. Tenez.
-Bobby: Vite grand-père, ouvre-le, je veux savoir ce que c’est. Qu’est-ce que c’est ?
-Grand-père: Un fauteuil.
-Burton: Ce n’est pas juste un fauteuil. C’est un fauteuil inclinable avec fonction massage en cuir véritable, directement  importé d’Italie
-DJ: Je peux voir grand-père. Hé écoutez ça ce fauteuil est équipé de quatre moteurs de massage. Ah, c’est fou il a autant de moteurs comme un  avion de ligne.
-Grand-père: Montre-moi ça.  Qu’est ce que vous voulez que je fasse d’un fauteuil à moteur. Quel fou de père pour avoir des idées pareilles.
-Bobby: Et moi papa, moi aussi je veux mon cadeau.
-Burton: Tiens fiston, le voilà.
-Bobby: Ouah Un vélo!
-DJ: Tu as vu ce n’est pas n’importe lequel. C’est un vélo de cross.
-Bobby: Bien,  Ah oui je sais.
-Burton: Je t’ai vu l’autre jour avec la vieille bicyclette de ta sœur. Tu avais du mal à éviter les arbres.
-Sarah: C’est toi qui me l’avais pris espèce de petit voleur?
-Bobby: J’ai un vélo de cross. J’ai un vélo de cross.
-Burton: J’ai gardé le meilleur pour la fin. Tiens Rodney.
-Sarah: Qu’est-ce que c’est?
-Burton: Je pense que c’est plus facile de se mettre à  l’écriture quand on a une machine  à écrire.
-Rodney: Merci Mr Burton. Je vais pouvoir en écrire de belles histoires avec ça.
-Burton: J’en suis persuadé. Ça ne fait même aucun doute.

Ce film paisible se regarde avec délectation parce qu’il est basé sur les sentiments humains les plus élémentaires. C’est un hymne à la tolérance raciale et une leçon éducative sur le thème de l’espoir. Dans les heures difficiles, le brave Burton  a pris l’habitude de dire aux proches qui doutent: «On va s’en sortir».
Le film a été tourné au Canada. C’est pour cela  que l’on voit un Texas plus  végétal que poussiéreux, qui  contraste avec le Texas caillouteux et austère des vachers aux visages mal rasé et aux cols nerveux. Ça commence par une narration désespérée et ça se termine par une autre pleine d’optimisme. Le film débute par ceci: «Il y a une blague que les anciens racontaient parfois à propos de Canaan au Texas. Quand on leur demandait si c’était la terre promise, ils disaient: «de la terre on en a, mais les promesses n’ont jamais été tenues». Et si beaucoup de gens semblaient partager cet avis, il y a une famille pour qui Canaan n’avait vraiment rien d’une terre promise. C’était celle de Mr Burton.
Contrairement aux Burton, ma grand-mère était propriétaire de sa ferme. Elle ne devait rien à personne. Il n’empêche que dans les années 60 pour un jeune noir vivant dans le monde rural au sud des États-Unis Canaan réservait plus d’embûches que de promesses».
Le film s’achève sur cette phrase qui est en fait  la négation de la première: «Ce soir-là,  en nous réunissant autour de la table, nous savions que les promesses qui avaient été faites un jour de Noël avaient été largement tenues. Je crois même que nous avons tous eu, l’espace d’un instant, le sentiment  que Canaan  était bel et bien devenu la terre promise».
Ce changement de vision est dû à l’ascension de Rodney et aux bons souvenirs  gardés de l’enfance à Canaan. Devenu écrivain de renom, il va distribuer aux Burton des cadeaux précieux. Autrefois, le père de famille n’avait trouvé que images publicitaires et des belles paroles à offrir à sa famille comme cadeaux de Noël. Rodney concrétise les rêves d’antan. 
Billy Ray Cyrus est un des rares chanteurs  à réussir le test  cinématographique. De la country-music au 7eme art, la transition s‘est effectuée sans  heurts. Si certains chanteurs y avaient gâché quelques lauriers gagnés dans le domaine du microsillon discographique, Billy Cyrus,  tout comme Kris Kristoffersen (Pat Garret et Bill le  Kid…) et Frank Sinatra (Tant qu’il y’aura es hommes …) s’en étaient  sortis impeccablement. Quand à Madonna (A la Dérive…) et Jennifer Lopez (Assez…) c’est plutôt  mi-figue mi-raison.            
RAZAK

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