Réalisateur: Stephen Spielberg
Idée saillante: Un cheval nommé espoir
Joey est un cheval anglais. Pendant la première guerre mondiale les
Britanniques l’ont utilisé avec d’autres
chevaux pour tracter l’artillerie lourde. Pris dans le camps adverse, il doit
fuir une zone minée et pleine de fils barbelés. Sur le no man’s land deux soldats
ennemis, Peter et Colin viennent au secours du cheval enchevêtré. Ce quadrupède
miraculé va réconcilier les deux soldats ennemis.
-Colin: Regarde un peu ce cheval.
Regarde les muscles qu’il a et ces jambes immenses. Les chevaux sont faits pour courir et pour
fuir le danger. C’est leur seul moyen de survivre et nous leur demandons l’inverse:
courir vers la mort. C’est un cheval de guerre. Cheval de guerre, voilà mon
grand, tu es vraiment un cheval hors du commun!
-Peter: Et maintenant ?
-Colin: Je le ramène avec moi.
-Peter: J’ai fourni les cisailles, alors ce cheval est à
moi. C’est normal non?
-Colin: Tu plaisantes, ce
cheval est anglais. Ça ne fait aucun doute
-Peter: Oh tu veux dire parce qu’il est crasseux?
-Colin: Parce
qu’il est élégant et malin et tu es aussi crasseux que lui je te signale.
-Peter: On pourra se battre et le gagnant prendra le cheval ?
-Colin: Non, merci petit, cela pourrait déclencher
une guerre, attention. Tu as une pièce
de monnaie sur toi?
-Peter: Pile ou face?
-Colin: Ouais. A toi l’honneur Fritz.
-Peter: Je ne m’appelle pas Fritz. Je m’appelle Peter.
-Colin: Peter, moi c’est Colin.
-Peter: Tu choisis quoi Colin?
-Colin: Face.
-Peter: C’est le visage du Kaiser et j’aurais préféré
ne pas le voir. Ce cheval est à toi.
-Colin: Ça s’est calmé on
dirait?
-Peter: Ouais, mais attends une demi-heure et tu verras
que les tirs reprendront.
-Colin: Je suis un mauvais tireur Peter. Je
vais m’arranger pour viser à côté.
-Peter: Merci, bonne chance. Prends bien soin de lui d’accord ?
-Colin: Je ferais.
-Peter: Un miraculé.
-Colin: Et prends bien soin de
toi aussi, promis?
-Peter: Collin, Garde cette cisaille allemande en
mémoire d’un ami de Düsseldorf.
-Colin: Merci, je m’en
servirais dans mon jardin. Fais bien attention à toi Peter.
-Peter: Ce cheval est extraordinaire, vraiment
extraordinaire.
Stephen Spielberg a une petite écurie de chevaux. Cela
prouve qu’il aime les descendants de Pégase.
Dans ce film dédié au cheval il a mis tant
de minutie dans le tournage. Les scènes
de guerre sont bien maitrisées. On trouve
la même démarche et le même élan perfectionniste
que dans «Il faut sauver le soldat Ryan» avec cette petite nuance: c’est un équidé
nommé Joey qui est le véritable héros. Tous les belligérants ont perdu sauf
lui. Un film de guerre qui commence par des images idylliques et qui va vite s’embourber dans la grisaille et l’horreur du conflit armé. Le
scène du no man’s land est amusante malgré le drame subi par ce cheval miraculé.
Ce pur-sang
apprivoisé par le jeune Albert est fabuleux . En regardant les premières séquences
de ce film on pense au film de Robert Redfort
«L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux» .
RAZAK
No comments:
Post a Comment