RAZAKcinema
Ciné-social-Site Le cinéma vu autrement
Wednesday, June 04, 2025
Saturday, May 24, 2025
Faut-il en rire ou en pleurer ?
Commençons par la villa la plus célèbre de Salé (ville-jumelle séparée de la capitale marocaine par un fleuve) et que les visiteurs ont pabtisée "Villa des lions" à cause des statues du roi de la jungle qui lui ornementent la façade. Ailleurs cette bâtisse si distinguée en tout point de vue aurait été classée monument national artistico-architectural, en procédant à l'expropriation des parcelles alentours pour ajouter un jardin fleuri et une clôture de sécurité. Mais comme on n'est pas dans l'Eden de l'art et la créativité architecturale son sort est la ruine, après 24 années d'existence et d'attractivité touristique. Les autorités locales ont procédé à sa destruction sans le moindre communiqué public expliquant le bien-fondé de cette décision.
En Inde, pays élu des ésotérismes les plus saugrenus et des sectes religieuses , cette villa richement décorée aurait servi à Bollywood comme ingrédient cinématographique. Idem pour Hollywood. Ce serait son "Walt-Disney-bis". À Salé, cité où les conservateurs d'extrême droite détiennent les principales communes semblent dérangés par l'allure païenne de cette villa. Si c'est ainsi , il faut aller détruire les statues restées après tournage dans les studios de Ouarzazate et se débarrasser de ce building en forme de suppositoire et du Lock-Ness du Bouregreg l'auditorium en forme de boa. Ils ne peuvent pas, car derrière ces constructions il y a des hommes puissants .
Les iconoclastes des autres patelins doivent déboulonner les lions installés à Ifrane et à Larache dans des endroits visités par des milliers de touristes annuellement. Idem pour les statues de chevaux que la ville d'El Jadida exhibe sur un rond-point jouxtant le stade Lachhab.
On donne au monde une image négative du pays.
Ce mois de mai restera ancré dans la mémoire collective comme le mois de la destruction massive. Des quartiers historiques dont les habitants avaient combattu le colonialisme français, situés à Casablanca, Rabat , Marrakech et à Tanger sont rasés comme du mauvais poil, une excroissance futile.
Et puis cerise sur gâteau on nous sort un scandale , pour occuper la galerie, le temps nécessaire aux jusqu'au-boutistes pour achever leur délétère campagne.
Le trafic des diplômes universitaires ne date pas d'aujourd'hui. Au club des boules jouxtant les facultés de Rabat les transactions se faisaient non pas en catimini mais au vu et au su de tout un chacun. Un master pour quelques bières de plus.
Dans le ratio destiné aux fonctionnaires on parle à profusion de licenciés sans baccalauréat. Un collaborateur de l'ancien ministre de l'intérieur exilé en France raconte dans ses aveux youtube-graphiques que l'obtention du plus haut diplôme n'est pas toujours tributaire du travail laborieux du candidat, mais parfois du bon vouloir du ministre le plus puissant, si ce candidat est un indic.
Le médecin youtubeur Mourad Sghir dont la mort reste une énigme affirmait dans une de ses vidéos toujours online que les riches "achètent les diplômes de médecine" pour garantir l'avenir de leur progéniture. En compagnie de ces docteurs Knock indûment agrémentés la santé publique et privée tombe entre de mauvaises mains.
Sunday, May 18, 2025
Friday, May 09, 2025
Tuesday, May 06, 2025
Lamine Yamal : une fulgurante ascension
Après les coups durs assénés au 7 ème art , rafales érosives que le confinement covidien a accentuées dramatiquement, la ciné-starmania n'est plus ce qu'elle était. L'incendie de Los-Angeles a sonné le glas à ce qui en restait comme vestiges glamouresques. Le grand paradoxe c'est que si le cinéma agonise cela semble s'effectuer en faveur du sport footballistique. Les clubs les plus huppés de la planète versent des sommes colossales aux joueurs talentueux. Le marché des transferts n'aura jamais été aussi florissant. La FIFA devrait créer son wall-street puisqu'elle hausse les enchères par trophées interposés. Derrière les octrois, les primes sous-jacentes font saliver tout le gotha footballistique, du novice tâtonnant au professionnel attitré.
Ainsi , si le cinoche possède ses golden-boys et ses jeunes loups accumulant des fortunes , le football est désormais une pépinière de jeunes joueurs à l'avenir prometteur et un gisement aurifère . Pécuniairement parlant, ces prodiges n'ont rien à envier aux stars-ciné. Ils gagnent mieux qu'elles: Villas de luxe, yachts sophistiqués , voitures coûteuses, habits de grandes marques, bracelets de montres sertis de diamants ...et quand le génie du foot s'empare de l'affaire depuis le début , la richesse vient plus vite que prevu.
Gaucher évoluant en ailier droit Lamine Yamal fait partie de ces jeunes parvenus, un de ces prodiges dont les liasses de mille euros gagnées à la sueur du front et du pied, font des envieux. Ses jaloux sont ceux qui le considèrent prétendument comme un des leurs , bien qu'il soit né en Espagne et qu'il soit formé à la fameuse Masia. Fier de ses racines africaines et en garçon bien élevé, il gratifie son père et sa grand-mère, pour la bonne éducation recue, sans oublier sa mère Ebana d'origine équato-guinéenne et dont il a hérité la solidité du gabarit. L'espièglerie et l'intelligence de jeu, on les doit à son père, natif de Larache . Rusé et raisonnable , il savait que seul le football pouvait sauver son fils de la délinquance juvénile. Si tous les émigrants marocains faisaient comme Nasraoui ce serait fabuleux. Économiquement, les bohémiens d'hier n'ont rien à craindre du lendemain et sociétalement le petit Nasraoui est devenu une vedette et un modèle pour toute une génération. Au lieu de le jalouser il serait probant de faire comme lui.
RAZAK
Post ajouté le 27 mai 2025