Friday, December 13, 2013

Message de félicitations : à l’honorable Khadija Ryadi



Message de félicitations : à l’honorable  Khadija Ryadi  
Je vous félicite pour l’obtention du Prix honorifique des Nations unies pour les droits de l’homme. Quelle vie auraient les  Marocains sans les militants de l’AMDH et des autres organisation de défense des droits humains ?
Chère Khadija, soyez assurée de ma très grande considération
Razak
Artiste peintre et écrivain

Saturday, December 07, 2013

Le FIFM entre le spéculatif et le décoratif




Si d’édition en édition,  le FIFM a connu  une évolution en dents de scie, avec des hauts et des bas, à cause de l’inconstance des prostrations offertes aux publics et à cause des  désagréments inhérents  à l’organisation, le parfait reste un vœu pieux. Pour schématiser, l’on a  déjà  désigné dans une chronique précédente, ces tares organisationnelles  sous le néologisme FAFM (Fautes, Anomalies, Futilités et Maladresses) qui rime négativement avec FIFM. Mais il parait que pour éviter les crises de nerf on ne lit que les dépêches  genre « tout va bien très madame la marquise ». Heureusement, les quelques films  se comptant sur les doigts d’une seule main, mais qui sont enfouis au milieu d’une lourde programmation, nous en consolent. Tout semble figé, sauf le décor de la scène principale où l’on déclare ouverte  la manifestation  et l’échafaudage de la façade qui abrite ledit «Tapis-Rouge » qui avec les poussières des semelles devient ocre, comme les murs de la ville. Le plus sadique de tous ces FAFM est le bronzage imposé de manière presque punitive aux festivaliers pour le retrait du petit carton plastifié qu’on appelle badge. Une longue file et un grand toboggan sans tète, ni  queue, sous un soleil de plomb. Même les vigiles au crâne rasé toujours en surnombre ne cachent pas leur irritation. Ce bronzage plus brûlant et virgulant que le magma terrestre a fait perdre aux  personnes vulnérables le sens de la mesure et de la retenue. Les vociférations ont empli les lieux et ce n’est pas la première fois où l’on remet en cause  la structure bicéphale  dudit festival. Il y a aussi de la discrimination, qui risque de s’accentuer davantage à cause de la nomination au poste très convoité de secrétaire général du FIFM d’une « cécémienne » inapte pour gérer des rouages au-delà de ses capacités. Premier essai, premières gaffes. On doit s’attendre au pire, car on n’a pas mis «The right man at/in the right place». Pourquoi cherche-t-on toujours des recrues dans un centre qui a déjà prouvé sa défaillance (érosion dramatique des salles de cinéma, échec dans la lutte contre le piratage…) ?
Ce pilotage  bicéphale  serait dernière ce dysfonctionnement  et comme dit l’adage marocain : « si deux personnes donnent l’air de s’entendre, c’est que l’un supporte les bêtises de l’autre ». La partie dominante se croit infaillible dans ses choix. Cela  ne permet pas une fluidité communicationnelle et un meilleur échange d’idées. Les deux vice-présidents doivent prouver qu’ils méritent cette honorifique place au sein de la  fondation qui finance la manifestation. Entre les deux responsables, le contraste des caractères est saisissant. L’un passe pour le plus verbeux et l’autre pour le plus timide. La  SNRT est au bord du gouffre (les employés attendent leur salaire depuis 4 mois) mais Monsieur Téloche  vient à Marrakech  avec toute une armada de retraités pour profiter de la manne festivalière. Monsieur Cinoche veut transformer le Palais des Congrès en collège de philosophie.
Bref, si on avait hachtétépé l’URL de notre modeste weblog où l’on avait  montré, depuis les premières éditions  et à bon escient d’ailleurs là où le bât blesse, on aurait gagné de précieux  points, susceptibles d’apaiser les critiques des réfractaires  dont  le nombre, hélas,  ne cesse de croître, d’année en année. On aurait  pu  rectifier pas mal de faux pas  qui ne demandent qu’un petit peu de créativité et de bon sens.
Encore une fois, le cinéma indien a sauvé ce «vestival» où le vestimentaire domine le cinématographique. Ainsi, bien que l’on soit derrière cette le regain d’intérêt pour le cinéma  indien, en détournant le regard sur ce cinéma émergent dont les Rasas et les Ragâs agrémentent la parure  et la texture, l’auteur de l’ouvrage monographique « Le cinéma indien entre Nirvana et Navarasas », a été interdit par les Français du FIFM  de rencontrer les membres de la délégation indienne, comme on l’avait déjà  fait en 2003, quand le  Shahenshah du cinéma indien Amitabh  Bachchan était l’hôte.
RAZAK

Un tout petit dit sur les courts-métrages




Il serait facétieux et insidieusement déroutent, de considérer un morceau de bobine, composé de quelques séquences disparates et incohérentes, comme un court-métrage. Un petit air de musique ne fait pas une symphonie. Le court-métrage est pour les films de longue durée, ce que la petite nouvelle littéraire est pour les grandes fresques romanesques. L’auteur doit se limiter à l’essentiel et au plus éloquemment disert. Il y a plus d’exigence et il faut qu’il y ait du proverbial et de l’axiomatique dans le condensé d’images ainsi présenté. Le court-métrage évoque plus qu’il relate ; et les images qui le composent, doivent être précieusement concentrées et habilement recherchées. Les nouvellistes et les cinéastes du «court» doivent avoir les mêmes réflexes : épuration, économie textuelle et conceptuelle. En tant que ténor de la spécialité, se passant de tout commentaire, Guy de Maupassant avait donné à lire de petits joyaux pleins de suspense et de rebondissements. Parallèlement, et à l’échelle mondiale, le court-métrage a ses ténors et ses sommités. Mais de l’autre côté de la palette, on trouve les plagiaires et les copistes qui savent mal copier. Ils nuisent au genre et le rendent fâcheusement fade. Bref, il n’est pas facile d’imaginer une histoire saisissante entre protagonistes et antagonistes et d’en filmer la quintessence en un laps de temps.
Dans les longs métrages, on peut tolérer quelques petites extravagances scénaristiques, s’écartant du socle de base, pourvu qu’elles ne s’étalent pas comme une mauvaise dilution, pour frelater la substance vitale du film. Dans certains longs-métrages et par étourderie outrancière, on a l’air de voir plusieurs films incorporés en un seul, à cause justement de cette exubérance d’images superflues et excédentaires, qu’un peu d’intelligence dans le montage de postproduction, aurait évitée salutairement. 
En matière de cinéma, dans les petites longueurs, les langueurs et les redondances sont inadmissibles et inacceptables. On attend des spécialistes du «court» qu’ils fassent preuve de pertinence cinématographique et qu’ils donnent libre cours à leur imagination, si on en a un brin. L’idée du film est essentielle. Plus il y a du génie, plus il y a de chance de gagner le pari. Le plus souvent, le scénario du court-métrage se résume à son synopsis. Chaque plan doit être pensé et repensé plusieurs fois, avant d’être filmé. On n’en a pas une multitude, fort heureusement. Par conséquent, un travail d’orfèvrerie et de fine ébénisterie est exigé de ces «menuisiers du cellophane», que ceux du pixel commencent à concurrencer sérieusement, avec leurs digitaux appareils de prise de vue et de mixage.
Malheureusement, l’on remarque qu’avec la prolifération anarchique desdites «rencontres» de cinéma  et des festivaloïdes fourre-tout, la mauvaise qualité prédomine et avec le «silence critique» des plumes les plus éclairées de la critique cinématographique, les navets supplantent la pépinière. Les goinfres pique-assiettes, qui profitent rituellement de leurs tenues, encouragent ces estrades mensongères, faites de complaisance et de hors propos, en approuvant les difformités audiovisuelles qui en sortent, comme des monstruosités Frankensteiniennes, issues d’un laboratoire de clonage artificiel, déontologiquement mal en point.
Nous vivons une époque où la beauté est phagocytée par la laideur et les sponsors étatiques ou privés, malavisés en fin de compte en sont, hélas, l’outil perfide de multiplication, de prolifération et d’expansion. Le prétentieux et le biscornu sont derrière le cuisant bide. Au Maroc, les officiels du cinoche ont fait fausse manœuvre, en croyant bêtement que le court-métrage mène au «long». Ils en font un préliminaire pour cinéastes débutants. Or, en réalité, le court-métrage, dans son acception organique, n’a rien à voir avec la marche d’un escalier ou la barre horizontale d’une échelle, qu’il faudrait gravir pour devenir réalisateur. C’est un style à part entière et un choix qui a ses spécifications et ses exigences, comme le film documentaire en a les siennes.
RAZAK
(Ecrivain  et critique de cinéma)

Tuesday, October 08, 2013

Coppola le démystificateur et le micmacig-ouff !

Coppola le démystificateur et  le micmacig-ouff !

«Je cherchais des endroits où le dollar américain aurait un peu de valeur», ainsi parlait Coppola, sans complexe et d’un air décontracté, à propos des contraintes financières qui ont accompagné le tournage de son film «Twist». Ce point de presse, où d’autres petits détails instructifs furent révélés, avait eu lieu à Paris, lors de l’avant-première de ce film d’épouvante, dont l’histoire est partie d’un rêve vu à Istanbul, par le réalisateur de «Apocalypse Now» et du «Le Parrain». Ce qu’on apprécie chez ce vétéran de cinéma, c’est son franc-parler. Mais on regrette qu’il n’ait pas abordé cette question ayant trait avec les sous de tournage, notamment quand il était au Maroc. Il avoue être un has-been et il sait que le meilleur est derrière lui, mais il croit qu’à 72 ans, on peut se ressaisir et repartir à nouveau du bon pied. On souhaite que le temps et les pourvoyeurs de fonds lui soient favorables.
Ainsi, partant de ce précieux constat, que personnellement et cela avant son arrivée au pays du soleil couchant, nous avions mis en exergue, à travers moult chroniques et articles de presse, nous répéterions pour la énième fois : les producteurs et les réalisateurs issus d’Outre-Atlantique, qui choisissent Ouarzazate ne viennent pas pour les Dunes de Marzouga, mais pour des raisons économiques. Le dollar a plus de valeur que le pauvre dirham. Ceux qui veulent «édéniser» cette bourgade fouettée par Apollon et par le Chergui sablonneux, un patelin dans lequel il n’existe même pas une salle de cinéma en bonne et due forme et puis où les figurants se font arnaquer par les requins du centre que l’on sait, l’heure n’est plus au mensonge. L’Eden du 7e Art est ailleurs, pas au Maroc. Statistiquement, et non déplaise aux chauvinistes, le Mexique pays de la tequila détient la primeur des primeurs. Il suffit de compter le nombre de films westerns tournés dans ce pays, on verra qu’il dépasse le triple de qui a été tourné au Maroc, depuis le protectorat. Le grand fleuve américano-mexicain Rio Grande, alias Rio Bravo est  tellement omniprésent dans les films comme décor naturel que les bobines qu’on a tournées sur ses longues berges semblent mouillées par ses flots.   
Nous avons toujours dit que le making-of des films à succès apporte des révélations inattendues. Nous en avions vu des dizaines. On y trouve un intérêt double. Malheureusement, les cancres du cinoche marocain ont la manie d’anticipent les choses dans la médiocrité : on se hâte de filmer le «making-of» (les malins disent micmacig-ouff !) alors qu’il s’agit d’un navet poilu, dont l’aura ne dépasse pas le détroit qui se trouve au nord du pays. C’est comme quelqu’un qui met la charrue avant les boeufs. Emouvez-nous d’abord. Quand ça marche, on vous demandera comment vous avez concocté vos images. A bel entendeur salut !
RAZAK



Wednesday, August 07, 2013

Nabila Mounib du PSU dit le non-dit sur le pédo-scandale qui a secoué le Maroc



 Suite au scandale  bi-épisodique  du  pédophile espagnol gracié et dont le tollé ne s’est pas encore calmé, le portail-info «www.lakome.com» a interviewé Nabila Mounib, la secrétaire générale du PSU (Parti  Socialiste Unifié). Ainsi, fidèle à son franc-parler habituel  et loin de la langue de bois qui a discrédité l’idéologie des autres formations politiques marocaines, cette militante engagée pour la laïcité, la démocratie réelle et pour l’instauration d’une monarchie parlementaire, a montré là où le bas blesse.
Son point de vue devait être diffusé via les médias audiovisuels de service public , puisque de larges tranches de la société marocaine partagent  son point de vue.  Elle a parlé du bicéphalisme opportuniste et de schizophrénie  de partis sclérosés, de l’urgence de démocratiser  le pays, de séparation des pouvoirs  et  du limogeage de tous les responsables qui ont aidé, soit par négligence, ou de manière insidieuse,  à la préparation de ce scandale ignominieux, à la base duquel 11 mineurs de Kénitra ont été violés, par un minable infiltré espagnol qui  circulait dans le pays,  sans ses papiers d’identité. Que faisaient les barbouzes de la DGED et leurs émules  de la DST? 

On ne saura jamais ce qui s'était passé reéllement.
RAZAK

Thursday, August 01, 2013

L'air celtique qui fait oublier la morosité d'un film



Le film «Le Dernier des Mohicans» de James Fenimore Cooper, se fait rappeler à notre mémoire cinéphile par sa musique celtique. Ce morceau de musique intitulé: «Promentory» et signé :Trevor Jones et Randy Edelman est vraiment d’une beauté enivrante. Isolée du contexte filmographique où elle a été utilisée, cette musique bien cadencée  nous berce et nous fait rêver à des collines verdoyantes, à des peuplades vivant en paix et à leurs sublimes cortèges de danse. Elle donne de l’énergie et de l’enthousiasme. Dommage qu’elle soit associée dans le film à une scène de carnage.  

Ainsi, bien qu’elle soit utilisée comme «Soundtrack» à  ce film, j’aurais souhaité qu’on m’accorde le droit de m’en servir comme cyber-indicatif pour sonoriser  mon weblog «Razakcinema». Je voudrais qu’avant  chaque « post » je m’essuie le tympan avec ce mielleux air de musique inspiré du terroir irlando-écossais.

RAZAK

Pour en déguster la splendeur cliquer sur l’URL suivant :

http://youtu.be/G_R7bJahcwc

Monday, July 15, 2013

Les Ciné-Répliques du web au livre anthologique





 Après les activités romanesques, voici venu le tour du cinéma. Les fameuses Ciné-Répliques que l’on avait apportées au weblog comme nouveauté et qui ont eu un succès encourageant auprès des bloggeurs et des internautes vont paraître sous forme d’un livre anthologique. Ainsi, et afin de donner à ce nouveau ouvrage toutes ses chances bibliographiques, l’on va supprimer du site web les 50 ciné-répliques dont traite ce livre. Elles ont été tirées des films suivants: «Le trésor de la Sierra Madré», «Viva Zapata!», «Les raisins de la colère», «En route pour la gloire», «Zorba le Grec», «Keoma», «Cry Freedom», «Autant en emporte le vent», «Papillon», «Vol au dessus d'un nid de coucou», «And Starring Pancho Villa as Himself», «Le Bal des Maudits», «Sciuscia», «Le Voleur de bicyclettes», «Les Evadés», «Hud», «Casablanca», «Le Roi des Aulnes», «Les Professionnels», «Solitary Man», «L’Esclave libre», «Danse avec les loups», «Dead Man», «La cible humaine», «Le Temps d'un automne», «Reviens-moi», «Kim», «Doubt», «Get Low», «Jeremiah Johnson», «Good Will Hunting», «Les Tuniques Ecarlates», «Seminole», «Le Retour des Sept», «Hang' Em High», «Sensualité», «Création», «La Blonde du Far West», «The Poursuit of Hppyness», «The Defiant Ones», «Mother India», «Gran Torino», «L’Étrange Histoire de Benjamin Button», «The Company Men», «Dunkirk», «Cheval de guerre», «Ben-Hur», «Les Communiants», «Rio Bravo» et «Un Homme nommé Cable Hogue».

RAZAK