Monday, March 31, 2008

السينما الهندية الجديدة






















ETRE HOLLY-BOLLYPHILE





Je suis bollyphile et fier de l’être, mais je ne suis pas un anti-Hollywood endurci. Pour être précis, je dirais que j’apprécie « The best of Bollywood and Hollywood ». L’intérêt pour le cinéma indien est celui d’un explorateur avide de connaissances et sensations nouvelles qui, s’appuyant sur certaines données socioculturelles, désire apprendre davantage sur ce pays qui a une culture très diversifiée et très profonde. Mais je ne suis pas comme ces autoproclamés critiques quelque peu xénophobes qui n’ont vu que 20 ou 30 longs métrages des dizaines de milliers de films indiens réalisés depuis la partition de 1947, et qui émettent insolemment des propos sentencieux sur ce cinéma émergent. Ils le font sans vergogne en ignorant tout des us et coutumes de ce peuple hospitalier. Les hindous comparés à d’autres peuplades nihilistes ou acculés de l’être par les interdits confessionnels ont le goût de vivre très prononcé et ce malgré la misère qui les met parfois en friction.
Concernant le Hollywood de ces dernières années où pour produire un chef-d’œuvre il fallait neuf navets qui gravitent autour, je ne suis, à vrai dire, dépité que par les productions mercantiles qui cherchent l’argent des teenagers genre Matrix, Freddy ou autre bobines Disneyesques assistées par ordinateur. Le box-office américain, autrefois majeur, a descendu ces temps-ci du côté des mineurs. Cependant, les classiques de cinéma comme Citizen Kane (Orson Welles) , Autant en emporte le vent (Victor Fleming ) , Les raisins de la colère (John Ford ) et Casablanca (Michael Curtiz) me procurent, en plus de jouissance, la nostalgie d’une époque où âgé d’à peine 14 ans j’avais la manie de noter sur le ticket d’entrée mon impression sur le film que je venais de voir. Ces quatre films cités ci-avant réalisés aux années 30/40 du siècle dernier je ne les vus que trente années après. Mes premiers reflexes de chroniqueur de cinéma datent de cette ère révolue. Tenez pas plus qu’hier j’ai revu sur une chaine TV un film américain ancien où Richard Gère (une des stars américaines converties au bollywoodisme) détient le premier rôle et où le maestro Ennio Morricone signe la musique interprétative. Ce film qui porte le titre Days of Heaven est appréciable. Les Moissons du ciel (titre fiançais) renvoie à un Texas révolu. Celui de l’époque wilsonienne semblait un lieu paradisiaque même en temps de disette. Pourquoi ce film capte l’attention malgré quelques petites exagérations scénaristqiues? Parce que les réalisateurs de jadis ne lésinaient pas sur les moyens pour réussir leurs films. Terrence Malick en étant un des plus aguerris a eu l’intelligence de nous situer le récit grâce à un petit insert montant le journal qui annonce la visite du président démocrate Wilson dans la région. Un autre novice aurait maladroitement et béatement indiqué ce détail importantissime non pas par l’image comme le faisait ce réalisateur talentueux mais comme insinuation introduite dans le dialogue.
Vivah, un autre film hindi que j’ai vu il y’a deux semaines pourrait constituer avec Days of Heaven un jumelé cinématographique holly-bolly d’égale sensibilité onirique. Appréciez avec quelle somptuosité narrative évoluent les deux récits, du bonheur vers le drame.
RAZAK

Friday, March 28, 2008

New Indian Cinema : 30 films à voir sans modération

  • Le public occidental tolère rarement qu’un film dépasse trois heures . Pour les films hindous cette longueur est sociologiquement acceptée par ce qu’elle est imprimée dans les gènes de ce cinéma a-typiquement typique. Les indiens notamment les couches défavorisées trouvent dans leur cinéma une issue pour échapper à la misère ambiante. Plus ça dure plus ça soulage. Auparavant, ces films étaient destinés uniquement à la populace locale et à la diaspora vivant à l’étranger. Mais petit à petit, la contagion gagne en terrain. Les occidentaux excédés par la sanguinite des thrillers produits en surnombre deviennent de plus en plus bollyphiles. Depuis l’avènement du New Indian Cinema dont nous étions un des rares chroniqueurs culturels à souligner la ligne et le signe de démarcation et puis dont l’acteur fétiche Shahrukh Khan est le porte étendard, l’on assiste à une métamorphose spectaculaire. Lorsque Devdas est passé sur les écrans canadiens, français, allemands et suisses, une avalanche d’avis louangeurs charriés via plusieurs forums intégrés à moult sites web dédiés au 7eme art, a montré que le film hindi n’est plus celui qu’on pensait. Il n’y qu’à voir avec quel doigté on peaufine les génériques des derniers films de Bollywood.
    Pour ceux qui n’arrivent pas à s’acclimater avec ce cinéma malgré son indication anti-stress nous leur proposons une bonne brochette de films que nous avons visionnés dans les salles de cinéma. Ils ont été réalisés durant les deux dernières décennies et on conseille de prendre comme points de repère les neuf émotions de base (Navarasas) pour pouvoir en explorer les fondements socioculturels. Naturellement, certains films sélectionnés (comme Koi Mil Gaya et Krissh ...) s’adressent aux enfants. D’autres sont plus profonds. Je souhaite qu’après avoir vu ces films (rangés par ordre alphabétique) l’on me fasse part de l’impression finale (Mon email se trouve dans le blog).

    Liste de 30 films selectionnés

    1-AKS
    2-BLACK
    3-CHALTE CHALTE
    4-DEVDAS
    5-DIL SE
    6-DIL TO PAGHAI HAI
    7-DILWALE DULHANIA LE JAYENGE
    8-FANAA
    9-FAMILY
    10-GURU
    11-HUM DIL DE CHUKE SANAM
    12-HUM TUM
    13-JAAN E MAAN
    14-KABHI KHUSHI KABHIE GHAM
    15-KAL HO NA HO
    16-KHAKEE
    17-KOI MIL GAYA
    18-KRISSH
    19-KOYLA
    20-KUCH KUCH HOTA HAI
    21-LAGAAN
    22-MAIN HOON NA
    23-MOHABBATEIN
    24-RAJA HINDUSTANI
    25-RANG DE BAZANTI
    26-SHAKTI
    27-SWADES
    28-VEER ZAARA
    29-VIVAH
    30-WAQT






Wednesday, March 19, 2008

Stars pro-Bollywood

















STARS OCCIDENTALES APPRECIANT LE CINEMA INDIEN :



RICHARD GERE , SUZAN SARANDON , ANGELINA JOLIE, SPIELBERG , SHAKIRA , VAN DAMME , WILL SMITH , DANNY GLOVER, JACKIE CHAN, ...




Tuesday, March 18, 2008

L'épopée de l'Homo Digitalus



Après Homo Faber et Homo Sapiens, voici venue l’ère de l’Homo Digitalus. Il ne jure que par les mégabits et giga-octets. Bill Gates en est un des plus influents. N’est-il pas un des leaders de l'économie du futur les plus entreprenants? Ses émules (Steve Jobs et Steve Wozniac: co-fondateurs de l’ex-start-up Apple) et leurs cadets de la Silicon Valley qui vont en creusant dans leur sillage n’arrêtent pas de nous étonner. Une de leurs trouvailles porte le nom étrange de Google. Cette prouesse est déjà vieille d’une éternité de 9 ans. Ce puissant moteur de recherche, créé par les deux informaticiens Lawrence E. Page (alias Larry Page) et Sergey Brin, a pulvérisé tous les records d’utilisation. Si c’était un livre à consulter, ses pages seraient déjà abimées à force d’être feuilletées et re-feuilletées. Ensuite, il y’a eu Blogger: une plateforme logicielle d’hébergement et d'édition gratuite de weblogs. Il y’en a pour tous les goûts et dans toutes les langues. Les fondateurs de ce méga-site interactif se nomment Evan Williams, Meg Hourihan et Paul Bausch. Grâce à l'ingéniosité de ce service, la blogosphère Blogger constitue actuellement l’une des agoras les plus animées de l’espace cybernétique. Enfin, il y a le fameux Youtube qui n’a vu le jour qu’en février 2005. C'est un site web de partage de vidéos. Youtube est incontestablement la plus grande vidéothèque interconnectée jamais constituée par l’homme sur terre. Elle sert à instruire et divertir les internautes toutes races et langues vernaculaires confondues. Les trois co-fondateurs de Youtube que sont Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim ont permis à des dizaines de millions d'internautes non seulement de voir les vidéos qu’ils préfèrent mais aussi de donner leur avis sur le produit audiovisuel. Tout est à portée de clic et reste mémorisé. Des enregistrements d’émissions TV, des séquences de films, des «trailers» , des chansons chorégraphiées, des cours d’initiation, des clips, des interviews, des documentaires, des sketchs, des BD, des cartoons…l’encyclopédisme est total. Ainsi, vous aimez les Muppets-shows et les guignols de l'information, il y’a une multitude d’enregistrements téléchargeables à souhait. Vous adorez Bob Dylan et Joan Baez des seventies vous n’avez qu’à inscrire leur nom dans le petit rectangle magique de Youtube et voilà le célébrissime duo, guitare en bandoulière, et harmonica au bec qui se met à chanter l’inusable tube «How many roads must a man walk down Before you call him a man». On a pu, à ce sujet, dénicher une pièce rare : un enregistrement original de Woody Guthrie qui se considère comme le père spirituel des deux vedettes précitées. Guthrie était pour les stars de la chanson contestataire ce que sidi Abderahman al Majdoub était pour Nass el Ghiwane: un guide spirituel. Vous aimez voir des séquences de films anciens ayant fait la gloire du cinéma hindou, il suffit de mentionner leur titre : Sholay, Mangala, Mother India. Dès lors Amitabh Bachchan, Raj Kapoor et la brave Narjis vous captiveront, comme ils l’ont fait pour les générations passées, avec le dynamisme de la jeunesse et leur sensibilité à fleur de peau. Vous aimez les premières chansons de Fayrouz, de Najat Essaghira, Oum Kalthoum, Faiza Ahmed, Warda, Mohamed Abdelwahhab, Abdelhalim Hafed, Majda Erroumi, Sabah Fakhri , Assala Nasri, Ouadiâ Essafi, Mohammed el Hiyani, Younes Megri, Samira Said, Brahim al Alami, Cheikh Imam, Julia Boutros, Marcel Khalifa, vous n'aurez que l'embarras du choix. Appréciez la suavité du tube « Ya Ali » dans les deux versions, arabophone et hindi. Les chansons populaires marocaines sont indénombrables sur Canal Youtube la télévision des pauvres. Le Rai et le Chaâbi prédominent. Stati, Rouicha et Zina Daoudia ont des apparences bien réelles dans ce monde virtuel. Les groupes marocains Lemchaheb, Nass el Ghiwane et Jil Jilala s’y font une cure de jouvence à la mesure de leur talent. Pour ceux qui raffolent des improvisations du « king of the ûd », le césame abracadabrantesque est simple, il suffit de taper: Farid al Atrach. Manitas Del Plata le gitan vous épatera à son tour avec son arpège fiévreux sur une guitare sèche. Paco de Lucia en a à revendre. Ray Cooder est sensationnel. Janis Joplin la rebelle, Bob Marley le père de la Rasta-Music, Fela le militant , et Johnny Cash qui fut un des tous premiers chanteurs à donner un concert dans une prison ne sont pas jetés aux oubliettes. Vous aimez les chansons de la brousse africaine Moricanté, Salif Keita, Youssou N’Dour, les Touré Kunda , Cesaria Evora et Miriam Makeba vous en procureront le parfum envoutant. Ya Rayeh de Rachid Taha trouve dans le banjo les ingrédients de la longévité acoustique. Youtube en fait écho. La musique créole ça vous dit quelque chose? Ecoutez le groupe Kassav, il vous donnera envie de vous dégourdir les jambes avec ses rythmes endiablés . Vous êtes un féru de la Pop-Music et du Hard Rock, les Beatles, les Pink Floyd, les Beach Boys, Carlos Santana, Quenn, Scorpions, Dire Staits, les Rolling Stones, Supertramp, Joe Cooker et Jackson Browne vous régaleront. Vous voulez revoir Woodstock des années hippies, Jimmy Hendrix le soliste qui faisait parler la guitare électrique, vous impressionnera avec sa virtuosité instinctive. Vous appréciez outre mesure la Soul Music, Otis Redding, James Brown et Ray Charles assouviront votre soif. Vous êtes un fanatique du Gospel, du Blues ou du Jazz sachez que les grands de ces genres de musique ont des enregistrements en partage. La Country-Music, le Folksong, le Rock and Roll, et le trop controversé Rap y sont si abondants. Si vous aimez les métissages musicaux vous ne serez que satisfait. Le ténor Pavarotti en a tenté plusieurs avec notamment James Brown, Barry White et Céline Dion. A propos de cette canadienne que les américains admirent sans retenue n’oubliez pas de vous délecter sur son disque «I'm alive». Il est beautiful. Johnny Cash et le regretté trompettiste Louis Armstrong ont improvisé pour vous un morceau ludique inoubliable. Je vous conseille d’en revoir le duplicata, il est vachement chouette. Attendez ce n’est pas fini, vous adorez les voix vibrantes de Neil Diamond et Shirley Bassey, vous serez gratifiés avec une pathétique chanson intitulée «Play me» où les deux grandes stars chantent ensemble. Les toulousains auraient des frisons à voir Nougaro chanter une chanson dédiée à la ville rouge: Toulouse. Vous aimez Barbara Streisand , Bruce Springsteen, Elvis Presley, Emmylou Harris, Kenny Rogers, Julio Eglesias, Gloria Gaynor, Rod Stewart, Elton John, Kris Kristofferson, Peter Gabriel, Phil Collins, Simon et Garfunkel, Dolly Parton, Demis Roussos, Nina Simone, Tina Turner, Whitney Houston, Maria Carey, Léonard Cohen, les Bee Gees, Led Zepplin, Cat Stevens, Frank Sinatra, Frank Zappa, Leo Sayer, Bryan Adams, Sting, Prince, Lionel Ritchie, Van Morrison, Bob Seeger, ils vous attendent avec leurs meilleurs tubes sur Youtube. Evidemment, ce ne sont pas eux qui les y ont mis mais des admirateurs ayant la ferveur de tout mettre en partage. Vous aimez la musique classique, les grands compositeurs de la carrure de Mozart, Jean Sébastien Bach, Richard Strauss, Beethoven, Vivaldi ont plein de sonorités à vous communiquer via Youtube. Les playbacks originaux de Clayderman et Paul Mauriat méritent d’être réécoutés. Vangelis au clavier est épatant. Réécoutez la musique qu’il a composée pour le film «Les Chariots de feu». Les chansons à texte notamment francophones sont aussi online. Pour Léo Ferré , je vous suggère d'activer la vidéo de sa très belle chanson « Avec le Temps». Le grand Jacques Brel est lui aussi digitalisé sur Youtube. Le disque «Ne me quitte pas» semble résister à l’usure. Il est d’une beauté intemporelle tout comme Epitaphe de King Crimson qui est elle aussi à portée de clic. Francis Cabrel vous attend avec une sélection de chansons romantiques. Mamy Blue qui est une des chansons les plus reprises de notre temps est en réseau. On trouve sur Youtube les versions de Ricky Shayne, Nicoletta, Dalida, Julio Iglesias et Céline Dion. Pour les jeunes d’aujourd’hui qui ne connaissent pas Eve Brenner et Maria Callas et Mitraille Mathieu. C’est l’occasion de déguster la volupté de leur très belle voix. Je leur recommande de commencer l’initiation avec Eve Brenner dans son superbe morceau «Le matin sur la rivière».
Dans Youtube on trouve parfois des trésors discographiques comme « Dost Dost Na Raha » de Raj Kapoor l’acteur fétiche de l’Inde et les premières chansons de la grande diva indienne Lata Mageshkar qui est citée dans le livre des records (Guinnees Book), sans oublier les improvisations de Ravi Shankar et les variations vocalistiques de Nusrat Fateh Ali Khan et puis les morceaux du grand compositeur contemporain Allah Rakha Rahman. Changeons de registre, vous voulez vous initier au graffiti ou au dessin, des vulgarisateurs bénévoles sont disponibles pour vous en inculquer l’ABC à l’aide de plusieurs exemples d’application faciles à saisir. Vous aimez le septième art, vous en aurez plein les yeux. Vous ne sortirez pas bredouille de Youtube. Sa grande cinémathèque interactive est à votre disposition. Tenez, vous êtes un fanatique de Sergio Leone, les plus belles séquences de sa trilogie sont online. Morricone le maestro qui eut la géniale maestria de transformer les notes de musique en éléments ciné-narratifs apparait dans plusieurs enregistrements portant la baguette de chef d’orchestre. Vous voulez savoir de quoi ce diable d’homme était capable, il suffit de voir la séquence finale du film western «Le Bon, la Brute et le Truand» où le trio infernal réuni par Sergio Leone se retrouve face à face : Lee Van Clef avec son regard menaçant, Clint Eastwood avec son cigare rouillé et Elie Wallach qui cache à peine sa désinvolture. Ils se placent aux trois sommets d’un triangle équilatéral planté au milieu d’un cercle aménagé au cœur d’un cimetière. Les trois protagonistes prennent le temps de se dévisager avant que les colts ne se mettent à chanter le refrain de la mort. Le duel devient psychologique et Ennio Morricone qui en a dramatisé musicalement l’atmosphère a réussi à faire d’une pierre deux coups. C’est un compositeur de musique de film très fécond et génial. Il y a très longtemps qu’il aurait été mis sur un piédestal. Nous sommes fiers de lui avoir rendu hommage, il y a plus d’une décennie, avant que l’académie américaine des oscars y pense (voir les archives de presse et de télévision).
Youtube est certes un fourre-tout, mais il faut savoir bien choisir entre l’utile et le futile. Vous y trouverez de la publicité à quat’sous, des clichés de paparazzi et de chasseurs d’images. Le snipper de Targuist en est un des plus audacieux. Une vidéothèque de tout et de rien, sur tout et rien : des œuvres de vidéographistes confirmés ou en herbe. Les vidéos portant atteinte à la morale sont censurées. Si vous aimez les curiosités qui charment l’œil et vivifient l’esprit, je vous en propose une qui m’a tout particulièrement fasciné, taper: Women in Art. L’œuvre est magnifique parce que l’auteur parvient à une synthèse numérique de certains portraits de femmes peints par des artistes issus de différentes écoles esthétiques. Elle a été vue à ce jour par plus 5 millions d’internautes. Si vous êtes écolo vous trouverez tout ce qu’il vous faut sur les changements climatiques et sur le rôle du Gulf Stream dans la circulation océanique. Al Gore, le dernier Nobel de la Paix vous expliquera dans son exposé mis sur orbite «youtubaire» et avec diagrammes à l’appui quelles sont les menaces qui pèsent sur notre planète. Le passage de la politique à l’écologie lui a fait du bien. Jean Michel Jarre est très interactif sur Youtube. On peut y revoir à loisir et autant de fois qu’on veut l'enregistrement de son inoubliable soirée sur les Dunes de Marzouga rehaussée par le noble message utile pour la survie humaine: l’eau est indispensable pour la survie humaine faisons-en bon usage.
Que dire en conclusion ? Youtube, Google et Blogger ont dépassé le stade de curiosités informatiques, ils sont devenus des outils de travail. Depuis 2006 Google et Youtube font cause commune puisque la seconde entité cybernétique a été rachetée par la première. On peut désormais parler sans risque d’être contrarié de googlemétrie et youtubemétrie comme systèmes de mesure des audiences. Voici pour finir quelques résultats youtubemétriques concernant certaines stars de cinéma et de showbiz, établis le mardi 23 octobre 2007:
Shakira: 26421667 vues pour son tube “Beautiful liar” , Madonna: 2936784 pour le clip “Jump”, Whitney Houston: 5350740 pour “I will Always I love you” Maria Carey 4059445 pour “My all” et Michael Jackson: 5008963 pour “Smooth criminal”. Hélas! Toute bonne chose a une fin et tout fruit un son pépin. Youtube n’échappe pas aux hackers et aux as du piratage informatique qui portent atteinte aux droits des véritables auteurs. Quand à ceux et celles qui ont volontairement mis leur biens en partage sur Youtube. Qu’ils sachent qu’ils en seraient remerciés d’une manière ou d’une autre.
RAZAK

Monday, March 17, 2008

HINDOUS AU MUSEE MADAME TUSSAUDS


STATUES DE CIRE DE SRK , AISHWARYA RAI ET BACHCHAN


Au Maroc, les mots « star » et « superstar » sont galvaudés à outrance. Il y’a des «célébrités» qui ne sont même pas connues dans le quartier où elles vivent.
Une vraie star ça rayonne de loin. Le jour où l’on verra les statues de cire des prétendues «sommités » du cinoche marocain exposées au musée Madame Tussauds (Londres) à côté de celles de Shahrukh Khan , Amitabh Bachchan et Aishwarya Rai , on peut admettre qu’elles sont de vraies stars et non des intrus. Ces acteurs indiens ont sué pour mériter une telle consécration et les médias indiens ne sont pas tendres avec les pseudo-artistes, les arrivistes et les opportunistes. La filmographie de Bachchan dépasse de loin la filmographie de plusieurs pays maghrébins .

Friday, March 14, 2008

Le cinéma indien au Maroc : propos de Razak parus dans le journal londonien Asharq Alawsat

Le vendredi 14 Mars 2008 , le journal londonien Asharq Alawsat a publié par le biais de son correspondant à Rabat le soudanais Omar Abdessalam un article sur le ciném indien. Le propos que nous avons livré n'est pas fortuit . Les progrès du cinéma indien sont perceptibles . J'ai déjà évoqué dans d'autres chroniques le rôle fondamental que jouent les Ragas et les Rasas dans la fabrication des films indiens .Il faudrait être franchement un xhénophobe et un ignare pour le nier .


Pour voir l'article en question cliquer sur le lien suivant:

http://www.asharqalawsat.com/details.asp?section=25&issueno=10699&article=462545&feature=1

Tuesday, March 11, 2008

Humour: Le festival des criquets rouges ( texte écrit en 2004)



Bizarre. J’ai reçu une accréditation pour assister au festival culinaire qu’organisent les criquets pèlerins au Maroc. Ce rendez- vous saisonnier est très médiatisé actuellement, à cause de l’impact qu’il a sur l’économie du pays, déjà chancelante par les récentes hausses du prix du pétrole. D’après le programme qu’on m’a envoyé, il y’aura sélection de Miss Sauterelle 2004. Et comme à l’accoutumée, il y’aura des invités de marque, des vedettes qui font la une de toutes les gazettes gastronomiques du Sahel aux îles Canaries (le paradis des Harragas c’est à dire : paradis des boat people ). L’édition de cette année sera dédiée au criquet rouge, cette espèce très vorace est capable d’engloutir toute une récolte en un laps de temps. Un hommage sera organisé avec grand apparat, pour vanter le mérite du sauteriau des Rhamna, qu’on retrouve aussi à l’est du pays, dans une région appelée Bled Chih Ourrih . Laquelle créature ailée, se contentant de peu, parvient à résister aux aléas climatiques dans une région torride et inhospitalière. Rappelons que la plus importante récompense du festival est un épi d’or. Rien à voir avec les étoiles en plastique, les palmes d'aluminium et les statuettes moulues dans du mauvais bronze. Par ailleurs, un séminaire sera aussi organisé dans le cadre de cette manifestation agroalimentaire sous le thème : « Comment transformer un insecticide en une potion vitaminée ». Des spécialistes viendront des quatre coins de la planète pour débattre de la question. On attend incessamment l’arrivée du professeur russe Koulchouf Ouskout et le criquologue américain Nemss à qui l’on doit déjà une précieuse étude sur le changement de couleur des criquets. Selon cet éminent chercheur, la substance chimique utilisée comme insecticide par les bipèdes deviennent inoffensive quand on lui additionne de l ‘eau en grande quantité. Déjà, les ripoux de l’administration, devenus des chimistes occasionnels au service de la « Causa Nostra » , réalisent de belles dilutions dont se douchent allégrement les criquets , au lieu d'en être neutralisés . Avec les pulvérisations, ces dilutions deviennent de l’eau oxygénée et les insectes de toutes les espèces en raffolent parce que ce soluté chimique les aide à nettoyer le corps des bactéries. L'ozone (O3) n'est-il pas un désinfectant bactéricide utilisé dans la potabilisation de l'eau ? Selon ce même chercheur qui a reçu l’an passé le prestigieux Prix CRIQUETIS décerné par l’Académie Maxillaires Aiguës, la couleur rouge serait due à la carotène ingurgitée dans les plantations où l'on exploite les pauvres et au bronzage à l’ozone. Le festival en vaut le détour. N'est-ce pas beau de voir des sauterelles aux ailes irisées , et des criquets bien gargarisés dans leur dandysme outrancier et puis tous ces grillons vêtus de smoking et papillon couleur mauve qui s'égosillent comme des aristocrates à peine réveillés de leur sommeil feutré . Mais malgré les prouesses attractives et les mondanités que ce festival suscite, j’éprouve de l’embarras, car un autre festival, celui-là cinématographique, appelle présentement ma « présence critique » pourvu que l'on ne me prenne pas pour un pistolero en quête de victimes . Cependant je n’ai pas l’esprit limpide car des interrogations le taraudent. Qu’est-ce qui est plus important et urgent : assister à un festival de cinéma ou un festival de criquets rouges ? Le Pearl Harbour acridien n’est- il pas aussi spectaculaire qu’ Alexander d’Oliver Stone ? Vraiment, je ne sais plus à quel saint juste me vouer. Je me souviens d’un film asiatique d’une réalité bouleversante et qui a été présenté à Rabat dans le cadre de la semaine du film chinois. On y voit comment ces insectes gueule-de-scie transforment un champ de céréales en terrain nullius . Si les organisateurs du festival du cinéma avaient intégré ce film intéressant dans leur programmation, j’aurais peut-être le choix facile.
RAZAK

Il y a festival et vestival


Il y’a festival et vestival. Le festival a un caractère festif , mais le vestival c’est selon la couleur de la veste. Les retournes-vestes y sont dans leur fief naturel. Les m’as-tu-vus sillonnent les couloirs et ils servent au remplissage des salles. Ils ne participent à aucun débat et n’ajoutent à la cinéphilie que pourrissement et décadence. Personnellement, j’ai eu la chance d’assister à un certain nombre de festivals européens. Ma présence dans ces agoras du cosmopolitisme m’a permis de faire la nuance. Au festival CINANIMA (Portugal) par exemple, on a réussi à joindre l’utile à l’agréable malgré les moyens rudimentaires dont disposaient les organisateurs. On ne sentait pas le temps passer. Certes, c’est pas Cannes mais l’organisation était impeccable. Au Maroc, il y’a plus de vestivals que de festivals. C’est plus question de tact, de choix et de culture cinématographique que de référencement géographique. Dans les vestivals, les intrus de tout acabit y faussent la mesure. Avec les contrôles rigoureux aux rayons X, les « vestivaliers » deviennenent tristes et ne retrouvent la joie artificielle que dans les cocktails bénis par Dionysos, la divinité du vin . Il faudrait peut-être attendre une autre décennie pour que les bons reflexes et mécanismes puissent s’opérer dans la liesse collective et contribuer à l’enrichissement culturel. Le seul hic c’est que le 7eme art a perdu de sa puissance d’attraction et que le star-system qui autrefois séduisait les publics est maintenant en plein déliquescence. Son avenir est plus qu’hypothéqué. Hélas !
RAZAK

Ne réveillons pas l'ogre


Au Maroc, pays où je vivote, épié, copié et défié, les salles de cinéma font comme moi : elles vivotent. La faucille de la mort en a fauché en une décennie plus d’une cinquantaine. Le cinéma indien aide au maintien de la brochette qui reste. Autrement, le désastre serait total. Figurez-vous qu’à Rabat la capitale du pays il n’y a plus de cinéma qui passe des films de la dernière cuvée comme ce fut le cas pour les cinémas Renaissance et Zahwa . Et l’on se demande comment les prétendus critiques de cinéma font pour commenter et critiquer les films si critique y a. Les officiels n’osent même plus parler des chiffres recommandés par l’UNESCO en matière de cinéma. C’est devenu une chimère. Pour se consoler et donner à l’administration qui régit le secteur une raison d’être on lorgne sur les tournages étrangers .Or ces derniers n’ont pas besoin de toute une armada de directeur et de sous-directeurs surpayés et puis d’une administration budgétivore qui bouffe l’argent du contribuable avec une voracité de fauve. Une autorisation de l’autorité territoriale aurait suffit. Autre préoccupation préoccupante : l’organisation à fond perdu d’avance de festivaloïdes qui n’intéressent que ceux qui les organisent. Celui que l’on voulait dédier à la femme fut un fiasco. Celui qui veut courir derrière le court est entré dans le cercle vicieux de l’essoufflement et il ne fera pas long feu. Cependant, le national se tangérise. Fini le nomadisme. Une grande prouesse en somme. L’histoire universelle du cinoche retiendrait cet événement jusqu’à la fin des images. Parce que Tanger (pour ceux qui ne le savent pas) est la ville de monsieur le directeur général… La mise à la retraite de ce dernier a été repoussée à une date indéterminée alors que des hydrauliciens qui se démenaient durant leur laborieuse vie professionnelle pour ramener l’eau aux citoyens sont contraints de déguerpir une fois l’heure de la retraite sonne. Et la cinémathèque, cette bâtisse Akhnatonienne où l’on a englouti des sommes faramineuses qu’est-elle devenue? Ne réveillons pas l’ogre, nous sommes à l’abri quand il dort.

Monday, March 10, 2008

Le blog de bollywood: un blog hindiphile jusqu'à la moelle

Vous voulez suivre blogographiquement l'actualité sur le cinéma indien alors nous vous proposons un lien dont l'assiduité est attestée :http://bollywood.over-blog.net/