Monday, June 30, 2008

Nelly Furtado en Inde

Quand Nelly Furtado la chanteuse canadienne d’origine portugaise a chanté dans le cadre du gala du nouvel an organisé à Mumbai (Inde, Décembre 2006) sous le label Nokia New Year's Eve, elle a voulu faire plaisir aux indiens en chantant un morceau tiré du film Khabi Kushi Kabhie Gham de Karan Johar. Son geste méritait d’être encouragé même si l’interprétation était plus mélodique à l’occidentale qu’à l’indienne. Les quadruples croches sont difficiles à vocaliser. On aurait souhaité un métissage plus profond genre Karunesh au pays des mages.
Un peu de fado allié à des ragâs de la pure tradition hindoue donnerait quelque chose de sublime.

RAZAK

Friday, June 27, 2008

Razakcinema online sur Atoo.blog.com


Les websites de référencements et les annuaires de blogs sont utiles pour les bloggeurs car ils permettent une meilleure visibilité et une lisiblité cybernetique plus interactive. Ainsi , après Technorati, Maxi.blog-Evolution , Blogdimension, Weborama ...Razakcinema est désormais online sur l'annaiare Atoo.blog .com.
Merci pour les soins d'hebergement.
http://www.weborama.fr/images/inscription/banniere_lien.gif

Tuesday, June 24, 2008

Mitwa et les deux Ali Amanat

C’est irrésistible , on revient à la très belle chanson Mitwa qui démarre avec un rythme à la Marvin Gaye et qui s’achève avec du Nusrat Fateh Ali Khan. On ne remercierait jamais Youtube pour nous avoir gratifiés de ces joyaux qui font frissonner même les fauves.
Deux Mitwa et deux Ali Amanat issus du même pays et puis chantant avec autant de sensibilité une chanson extraite d’un film indien. Shafqat Amanat Ali , né en 1965 , est plus âgé que son compatriote le finaliste du Saregamapa 2007. Mais devant le charme de cette chanson pathétique qu’ils ont chantée avec brio on peut dire qu’ils font partie de la même génération. Je vous laisse le soin d’apprécier leur deux interprétation respective.

http://fr.youtube.com/watch?v=vQtshrgGI9M
http://fr.youtube.com/watch?v=BMK0ZTyyNbE

Karunesh et la magie de l'Orient


Le matérialisme pur et dur prôné par les ténors de l’orthodoxie capitaliste ne voit dans l’Orient avec sa poussée démographique que des clients à conquérir. Le but de tout capitaliste est le pécule et non le bien-être comme on veut nous le faire croire, à travers une multitude de slogans et d’affiches publicitaires mensongères dressées à chaque coin de rue.
«Votre argent nous intéresse» Ainsi lit-on sur une affiche portant le logo d’une banque. C’est à cause de cet excès de cupidité mercantile que les antimatérialistes taxent ce capitalisme de sauvage, parce qu’il vise en fin de compte l’exploitation d’autrui et non la distribution équitable des richesses.
Le colonialisme du 19eme siècle, favorisé par moult facteurs, a eu comme conséquences l’enrichissement d’une partie de la planète au détriment de l’autre. L’Occident a eu la part du lion. Malgré le développement ahurissant qu’il a connu, la vie en communauté dans des espaces exigus a engendré beaucoup de problèmes liés à la mitoyenneté et surtout aux disparités sociétales (crimes, drogue, stress, cambriolages, …). A Beverley Hill où résident les plus grandes stars sur-argentées de la planète, il y a une solitude qui suscite la pitié. Ces célébrités qui ont tout sauf la paix intérieure vivent barricadées dans leur cocon feutré, mais dérangées en permanence par les aboiements de chiens de garde et les sons de sirènes de sécurité. Il y a, en plus des éventuels cambrioleurs qui n’attendent que le moment propice pour commettre leur forfait, les paparazzis qui sont pour ces célébrités esseulées de véritables cauchemars. Comment faire pour sortir de ce ghetto psychologique? L’Orient avec ses richesses spirituelles et son lourd héritage historique semble le remède adéquat pour les maladies du monde occidental. Les acteurs et actrices tels Richard Gere, Steven Seagal, Jennifer Anniston, Charlotte Rampling ....y’ont cru et y’ont effectué leur cure. Ils sont redevenus moins stressés qu’auparavant. Le végétarisme qui est d’origine orientale ne cesse de grossir le rang de ses adeptes.
Certains musiciens comme ce jeune allemand qui, échappant de justesse à la mort après un accident, décide de quitter son pays pour aller panser ses blessures au pays des gourous, des fakirs et des mages hindous ont donné à ouïr de belles choses. La musique de Karunesh est à la fois relaxante et méditative.
Bruno Reuter est né en 1956 à Cologne. La rencontre avec «Rajneesh» Chandra Mohan Jain (alias Osho) qui est un mystique indien bien endoctriné, va complètement changer sa vie. Ainsi après un long voyage initiatique, Reuter rebaptisa himself Karunesh. (Karuna est un des Navarasas, il signifie compassion). De Karuna à Karunesh, il y a le cheminement scintillant d’une passion. Le pèlerinage vers l’Inde, ce grand pays laïc qui fut le berceau de beaucoup de religions, du yoga et des arts martiaux (le Kalarippayat étant leur ancêtre) lui a donné du tonus et de l'inspiration. Les fusions musicales qu’il a réalisées sont d’une beauté mystique. Il suffit d’écouter le morceau intitulé Punjab (cliquer sur lien URL http://fr.youtube.com/watch?v=R0E3FgJ_mT4) pour se sentir dans un autre monde. Tout cela est le fruit du brassage fécond entre l’Orient et l’Occident.
Depuis que Reuter a foulé du pied la terre des mages, il est devenu comme eux un sage qui ne parle pas pour s’entendre parler:
«Je veux aller au-delà des limites et des obstacles séparant les différentes cultures, mélanger différents styles de musique …laissez-les flots s’écouler et danser ensemble»
Depuis 1992, Siddhârta-man Karunesh a choisi de vivre à Hawaii, un des paradis terrestres les plus attrayants.

RAZAK

Saturday, June 21, 2008

A tous les orphelins de la terre


http://fr.youtube.com/watch?v=dJRiqriKps8

http://fr.youtube.com/watch?v=WSaecnJSS4w

http://fr.youtube.com/watch?v=Yo06rnv2RNk

http://fr.youtube.com/watch?v=3j2ar53ZIK8

A tous les orphelins de la terre: UJSHE NARAAZ NAHI ZINDAGI
Une chanson d'une déchirante beauté
Un baume du cœur
Un remède mielleux pour apaiser les tourments
Tirée du film de Shekar Kapur Masoom (l'Innocent)
Plusieurs versions mais un seul coeur.

La diva Lata Mangeshkar, les novices surdoués Ali Amanat , Sameer, Nikita... et
Appuyez sur les liens URL ci-dessus indiqués

Thursday, June 19, 2008

Les 1001 livres qui font un livre commercial


Le livre du professeur anglais Peter Boxall paru aux USA en 2006 ; sous le titre “1001 Books You Must Read Before You Die” crée une polémique transculturelle sans précédent dans les milieux littéraires. On s'y intersses parce qu'une partie de romans selectionnée a été adaptée à l'ecran . Disons d'emblée que malgré cette donnée on reste rangé du côté des refractaires . Ce sont d’une part le fameux chiffre «1001 » et d’autre part le « Must Read » qui dérangent les puristes. Pourquoi avoir choisi précisément ce nombre qui renvoie au conte arabe plus connu mondialement sous l’intitulé Mille et une nuits et sousestimer les auteurs arabophones tels les écrivains et romanciers Ihssan Abdelkoudouss et Mustapha Lotfi Manfalouti?
« Mille et un livres que vous devez lire avant de mourir » telle est la traduction en langue français de ce titre sentencieux. Flammarion l’a sorti sous un intitulé « aménagé » : « Les 1001 livres qu’il faut avoir lus dans sa vie ». Si on avait remplacé le chiffre 1001 par le déterminant « quelques » l’affaire aurait paru moins sujette à polémique. Certes on reconnaitrait volontiers qu’avec ce titre provocateur il y’a une brumeuse incitation à la lecture . Mais vue sous un autre angle , cette incitation paraîtrait un peu dirigiste et discriminatoire comme tactique bibliophilique. Les auteurs tiers-mondistes sont minoritaires et la langue anglaise est prédominante. Normal, l’auteur est anglais. Cet universitaire et ses collaborateurs se sont limités à une période historique bien définie (1900-1930) comme si les récits antérieurs ou postérieurs à ce segment n’avaient pas d’importance comme « lectures posthumes ». Cette limitation dans le temps et qui relate une carence lapidaire en matière d’objectivité jette du discrédit dans l’approche. Le Mahabharata qui me semble du point de vue anthropologique plus important qu’un roman à l’eau de rose ou sanguinaire imposé aux lecteurs par un éditeur influent ou par des critiques complaisants devrait figurer parmi les premiers de la liste , si on n’avait fait fi des préjugés réducteurs et étendu l’espace-temps. De tels titres me rappellent la titraille mercantiliste dont une certaine presse francophone en manque de lecteurs se sert pour attirer les publicistes : Les 100 machins …qui font bouger machin …Cela pue de mensonge.Je ne pense pas que l’éminent professeur Boxall ait consacré assez de temps pour décortiquer et décrypter les messages séculaires charriés par le récit épique Mahabharata . Dans le cas échéant, il serait instructif pour lui de prendre attache avec son compatriote Peter Brook pour se « mahabharatiser» la cervelle, comme cela s’est produit, non sans réjouissance intellectuelle, chez l’auteur de ces blog-lignes. A-t-on lu tous les bouquins édités dans le monde pour en sélectionner seulement 1001? N’y a-t-il pas un peu de prétention dans cette manière musclée de « conseiller » les lecteurs ? C’est comme si l’auteur et ses acolytes voulaient nous dire: « Moi Deus Lectorus et mes apotres tous connaisseurs assermentés en littérature comparée nous avons lu 1001 livres. Il faut que vous les lisiez vous aussi sinon vous mourrez bêtement.» Le caractère bourgeois dans cette incitation est évident. Boxall et ses collaborateurs s’imaginent que tous les peuples de la planète ont les mêmes chances qu’eux d’avoir à portée de la main tous les livres qu’on désire lire y compris ceux qu’ils nous recommandent? Je ne dis pas que leurs choix sont totalement mauvais (j'en ai lu un certain nombre) mais c’est le sarcasme du canevas, l’enveloppe publicitaire et leur sectarisme qui inquiètent. Beaucoup d’omissions et d’intrus.
Est-il nécessaire de lire “Interview With the Vampire” (Entretien avec un vampire) d’Anne Rice avant de mourir? Si aux yeux des éditeurs « boxallisés » à outrance le patrimoine littéraire universel se résumait aux écrits listés dans le bouquin, alors Euripide, Sophocle et Platon doivent se retourner dans leur tombe.
RAZAK

Monday, June 16, 2008

Ali Amanat un pakistanais qui se démarque en Inde






Grâce aux deux programmes SaReGaMaPa Challenge et SaReGaMaPa-L’il Champs destiné aux enfants , la chaîne indienne Zee Tv est devenue un véritable tremplin pour propulser les novices talentueux vers la célébrité qu ils méritent. Ainsi après Sanchita la fillette prodige qui remporta en 2006 et avec brio la compétition organisée pour les enfants de son âge , ce fut le tour du jeune pakistanais Ali Amanat de montrer ses capacités vocales phénoménales devant un large public indien. Un pakistanais finaliste parmi des concurrents indiens? L’initiative de l’autoriser à concourir est on ne peut plus louable. Le website Razakcinema.blogspot.com dont l’élan pacifique n’a pas besoin d’être rappelé ne peut que saluer cette initiative louable visant le rapprochement entre les deux peuples indiens et pakistanais issus de la même souche consanguine. La culture mondiale y retrouverait le tonus d’antan si on faisait fi à la haine et au mépris. L’orient avec ses richesses spirituelles est le baume des maux de l’occident victime du triomphe du matérialisme. On est convaincu que l’art musical et le cinéma qui sont très populaires dans cette région du globe pourraient contribuer efficacement à la Paix universelle. Lorsque Ali Amanat était entrain de chanter on oublia qu’il est pakistanais. Il a ému les téléspectateurs indiens. Les membres du jury constitué de chanteurs et chanteurs de renom et puis de compositeurs aguerris étaient éblouis. Parmi les stars de Bollywood invitées il y en avait qui avaient l’oeil humide. Elles avaient retenu difficilement leurs larmes. Ce sont des larmes où la nostalgie et l’affection humaine se mêlent subtilement. La chanson Tujhse Naraz Nahi Zindagi tirée du film Masoom et que le jeune Ali avait interprétée avec une grande sensibilité constituait le clou du programme musical qu’il avait choisi. Masoom est un classique indien où l’on voit Naseerudine à ses débuts. Pour la chanson You are my Sonia Kareena Kapoor a rejoint le jeune chanteur sur le plateau pour un brin de danse. Quand ali a repris la très difficile chanson Mitwa (tirée du film ‘Kabhi Alvida Na Kehna” composée par Shanker Ehsaan) les variations vocalistiques qu'il a improvisées ont rendu le morceau plus beau que l'original.
Rappelons que la compétition est rude, un véritable parcours de combattant. Il faut chanter plusieurs chansons .Celui ou celle qui réussit le challenge devient une star adulée par la multitude.
Ali Amanat est un fan de Shahrukh Khan. Il est retourné à Faisalabad d’où il est venu avec de beaux souvenirs dont celui de la rencontre inoubliable avec son idole et que Zee Tv a immortalisé.
Dans la voix de ce chanteur pakistanais il y’a du Sonu Nigam et du Himesh Reshimmiya. Espérons qu’un jour Bollywood lui donne l’occasion de faire carrière en tant que chanteur play-back.
RAZAK

Razak livre ses propos à Achourouq Hebdo


L'hebdomdaire marocain Achourouq (site web http://achourouq.press.ma) a publié (édition N° 11 du 12 au 20 Juin 2008) dans la rubrique "Toutsuite" animée par le caricaturiste El Abed une interview speed . Dans la traduction en français on a rajouté la petite partie qui a été amputée.


· Votre état psychique…
· Comme dit la chanson de Nass el Ghiwane tantôt morose tantôt distrait.

· Votre idée sur le bonheur et sur le mal...
· Le mal, l’avarice et la jalousie sont les ennemis du bonheur .

· Qu'est-ce qui vous fait peur le plus…
· J’ai peur de l’inculte qui se met à commander des personnes plus calées et plus expérimentées que lui.

· Votre point de force…
· La Kanaâ (le contraire de la cupidité) est un trésor inépuisable.

· Vous êtes un artiste-peintre et un critique de cinéma quelle ébauche faites-vous sur la réalité du cinéma au Maroc ?
· Je ne me sens pas rassuré après les tournures qu’ont prises les choses durant la dernière décennie.

· Qu’est-ce que vous respectez le plus chez la femme?
· Sa fierté, si elle a une fierté.

· Comment aimeriez-vous mourir?
· Tel que décrit par le destin et le Maktoub.

· Si une deuxième vie vous était accordée qu’auriez-vous fait?
· Comme avant ma mort: être un idéaliste qui rêve de la cité parfaite sachant que ce rêve est impossible à réaliser.

· Une personnalité que vous avez rencontrée et qui est restée dans votre mémoire...
· Le vétéran du cinéma indien Amitabh Bachchan et la chanteuse engagée Joan Baez.

· Si vous étiez sur une ile isolée du monde quel livre choisiriez-vous pour vous tenir compagnie ?
· L’épopée épique le Mahabharata qui contient plus de 100 000 vers et qui parle des valeurs et des passions humaines. Elle est écrite plusieurs siècles avant la naissance du Christ.

· Est-ce qu’après ce long cheminement dans la création et la critique, vous pensez que vous vous êtes trompé d’itinéraire ou un malchanceux ?
· Je me considère malchanceux. Le personnage Bouzghiba et le prix symbolique qui est octroyé annuellement en son nom le sont aussi.

· Est-ce que vous croyez à la chance?
· La chance ne sourit qu’une seule fois. Souriez-lui , si elle vous sourit.

· Votre sport préféré…
· Le football ...

· Si vous rencontrez Hayfaâ que lui direz-vous ?
. J’ai hâte de voir l’autre femme sans maquillage.
.Que vous disent ces noms… Noredine Sayl …
.Un bon discoureur.

.Farkouss…
.Laissez-le profiter , le temps lui sied.

.Est-ce que ses films vous ont plu ?
.Vous parlez de son premier film qui a eu 11 oscars ou le dernier qui a pulvérisé tous les records au box office international … je plaisante.












Friday, June 13, 2008

Xu Jing Lei bloggeuse en chef mais...



Les bloggeurs et les bloggeuses se comptent par milliers. Mais le blog le plus instructif de la blogosphère n'est pas celui qu'on pense. D'autres facteurs entrent en jeu. Ainsi le blog le plus populaire du monde est édité en mandarin. En occident, il est archi-inconnu du plus commun des internautes.

En chine Xu Jing Lei est très célèbre. A trente ans, cette actrice chinoise devenue réalisatrice est aussi une icone du Webworld. Elle est une bloggeuse assidue et attractive. Son blog (http://blog.sina.com.cn/xujinglei) a été classé top du top par Technorati le moteur californien spécialisé des blog-statistiques. En occident, son website semble d'une graphie hermétique car il est édité en langue chinoise. Mais dans son pays (qui est un des plus peuplés de la terre) il semble le préféré des internautes. Les statistiques des visiteurs le prouvent. Allez savoir pourquoi. Elle devance de loin l'américain Mario Lavandeira auteur du blog Perez-Hilton qui a un score appréciable. Mais il fait le paparazzi et ne cache pas son tempérament gay .
Le blog de cette chinoise qui a le sourire en permanence a enregistré un score de 100 millions de visiteurs durant les deux dernières années. Razakcinema.blogspot.com félicite Xu Jing Lei pour cet exploit pour deux raisons : Primo : c’est une férue du 7eme art qui monte au podium alors que les blogs classés par Technorati et qui lui succèdent ont dans leur majorité pour thèmes la politique, les nouvelles technologies employées notamment dans les annuaires de référencement ou ont une prédilection pour le sensationnel comme c'est le cas de Perez-Hilton. Deusio, c’est une femme ambitieuse. Elle a pu damer le pion aux moustachus bloggant en Mandarin en allant puiser ses ressources dans la quotidienneté la plus simplissime et dans sa vie intime. Comme elle est assez jolie elle en profite. Signalons que l'affluence pour de tels blogs est proportionnelle au charme physique de la personne qui l'anime. Ceux qui ont visité son site et qui savent lire le chinois disent qu’il ressemble à un carnet de voyage rehaussé de photos prises sur le vif. Elle lui arrive de raconter des histoires Hot. C'est le seul "mais" qui minimise et relativise de cette performance exceptionnelle. Faisons remarquer que les amateurs de sites web de/pour lolitas se comptent par milliers. Certains sites XXX dépassent en audience celui de Xu mais le comptage dans les deux cas de figure n'est pas rigoureux à cause des ce que j'appelle click-again. Un fanatique de cette actrice peut en compter dix avec la répétition du même geste sur le clavier. Quoiqu’on en dise ou médise Razakcinema.blogspot.com souhaite tout de même bonne continuation à cette bloggeuse que la démographie et la sensualité ont portée aux nues. Certains épuisent crânement leurs méninges dans la rédaction de sujets qui valent la peine d'être lus, d'autres se fient naturellement à leur charme physique. Ainsi va le monde des blogs. Miss beauté du monde bloggez en masse , Eros vous bénit.
RAZAK

Technorati the great Eye-blogs of earth


Welcome to Technorati (Homepage of Technorati )
Currently tracking 112.8 million blogs and over 250 million pieces of tagged social media. Technorati is the recognized authority on what's happening on the World Live Web, right now. The Live Web is the dynamic and always-updating portion of the Web. We search, surface, and organize blogs and the other forms of independent, user-generated content (photos, videos, voting, etc.) increasingly referred to as “citizen media.”
But it all started with blogs. A blog, or weblog, is a regularly updated journal published on the web. Some blogs are intended for a small audience; others vie for readership with national newspapers. Blogs are influential, personal, or both, and they reflect as many topics and opinions as there are people writing them.
Blogs are powerful because they allow millions of people to easily publish and share their ideas, and millions more to read and respond. They engage the writer and reader in an open conversation, and are shifting the Internet paradigm as we know it.
On the World Live Web, bloggers frequently link to and comment on other blogs, creating the type of immediate connection one would have in a conversation. Technorati tracks these links, and thus the relative relevance of blogs, photos, videos etc. We rapidly index tens of thousands of updates every hour, and so we monitor these live communities and the conversations they foster.
The World Live Web is incredibly active, and according to Technorati data, there are over 175,000 new blogs (that’s just blogs) every day. Bloggers update their blogs regularly to the tune of over 1.6 million posts per day, or over 18 updates a second.
Technorati. Who's saying what. Right now.


Salaam Hasyam à Johnny Lever et Rajpal




Johnny Lever et Rajpal Yadav sont pour Bollywood ce que sont Eddie Murphy et Robin Williams pour Hollywood, des comédiens qui excellent dans le comique. Le burlesque leur sied à merveille. Si les deux acteurs américains qui ont été influencés par Richard Pryor ont parfois campé les premiers grands rôles, les deux comédiens indiens se contentent des seconds rôles. Mais leur figuration laisse souvent des traces car le rire est primordial dans la vie des indiens .

Johnny Lever est né avec les gênes de l’humour dans le sang. A l’école, il imitait ses instituteurs. Dans le cinéma, les fréquentes apparitions à côté de Shahrukh Khan (Koyla, Chamatkar, Yes Boss, Baadshah, Phir Bhi Dil Hai Hindustani, Chalte Chalte, Asoka, Anjaam…) ont accentué sa célébrité. Lever a participé dans plus de 160 films.

Rajpal Yadav quand à lui est un comédien de la dernière vague. Ses rôles dans les films Hungama, Waqt, Malamaal Weekly et Chup Chup Ke le font connaître du grand public. Dans le film Waqt il interprète le rôle d’un serviteur givré. Quand le maitre de la maison (Amitabh Bachchan) lui dit d’apporter une chose il en ramène une autre. De 1999 à 2008 il a joué dans plus de 41 films. Un bon chiffre pour un débutant.

Sans le Hasya l’un des Navarasas le plus déstressant le cinéma indien serait tristounet. Hasya c’est la comédie, la joie et la bonne humeur.

Bouzghiba le personnage humoristique qui aime le cinéma dit à ces acteurs qui savent répandre la joie: Salaam Hasayam.

RAZAK

Wednesday, June 11, 2008

Shahrukh Khan le grand absent des IIFA de Bangkok


Des IIFA-Awards sans Shahrukh Khan laissent un goût d’inachevé. Hormis Fardeen Khan qui fait partie de l’expédition indienne de juin 2008 vers la Thaïlande, pays hôte, on aurait dit que tous les « Khans » proéminents à Bollywood sont absents aux dernières IIFA de Bangkok. Aamir khan et Salman Khan deux autres stars de Bollywood ont brillé par leur absence. Mais c’est le cas du King of Bollywood qui intrigue le plus. Sa dernière participation date de 2005 où la ville néerlandaise Amsterdam avait accueilli la 5eme cérémonie des Oscars indiens. Il a dansé avec l’actrice Malaika Arora et joué une partie de cricket contre l’équipe dirigée par l’acteur Hrithik Roshan. Apparemment, SRK était dans son élément lors des IIFA néerlandaise et cerise sur gâteau, il remporta le premier prix du meilleur acteur pour le film Veer Zaara de Yash Chopra. A Dubaï et à Yorkshire qui ont pris la relève l’acteur indien a décliné l’invitation arguant ne pas vouloir perturber les vacances de ses enfants. Certains parlent de boycott. A Bangkok, beaucoup de fans espéraient le voir parmi les invités, ils ont été déçus. SRK est très populaire en Asie. En 2007 et d'après le journal asiatique "Eastern Eye", Shahrukh Khan a remporté le titre de l'homme asiatique le plus sexy du monde. Il a été choisi à partir d'une liste de 100 noms publiés dans les journaux dont "Eastern Eye".
Concernant les IIFA-Awards des ces trois dernières années l’on note un certain glissement vers le cérémonieux au détriment du cinéphilique. Les prix semblent octroyés non pas pour stimuler la création mais pour plaire. A la longue, cela pourrait porter préjudice à la crédibilité de cette manifestation.

RAZAK

Sidi Ifni et.le "il ne se passe rien" qui intrigue




La version des officiels marocains sur les événements de Sidi Ifni ne coïncide pas avec celle des médias indépendants. Youtube donne la preuve irréfutable d’une partie de ce qui s’est passé à Sidi Ifni (voir archives). Entre « Il ne se passe rien» et ce qu’on voit sur ces vidéos d’amateurs « tremblantes de vérité » mises en partage par Youtube, les écarts sont d’ordre éthique. Le démenti est on ne peut plus tangible. Maintenant si la raison d’Etat interdit d’en parler , cela voudrait dire qu’on n’est pas en mesure de tout laisser voir. Or les marocains en voyant que les chaines TV qu’il finance de sa poche ne font pas leur devoir, il est évident qu’ils vont voir ailleurs. Lorsque l’incendie mortel de Lissafa s’est déclaré à Casablanca, comme par reflexe spontané, ils se sont branchés sur Aljazeera TV. Ceux qui savent manipuler les ordinateurs reliés à Internet se sont dirigés précipitamment sur Youtube. Ce sont les circonstances qui ont dicté ces gestes naturels.
Ainsi , la chaine katarienne Aljazeera qui a puisé son argumentaire dans ces séquences vidéos archivées par Youtube est de nouveau sur la sellette. On lui reproche d’avoir fait de la désinformation. Pourquoi les médias officiels qui s’étaient ingéniés à prouver par l’image et le son l’échec de certaines grèves générales menées par des centrales syndicales, n’ont pas fait de même pour Sidi Ifni. Il suffisait de filmer les rues dans la journée du 8 juin 2008 pour nous rassurer que le calme et la quiétude régnaient dans la cité des Baâmranes. C’aurait été plus crédible aux yeux de l’opinion internationale. Ces estafettes bourrées d’hommes armés jusqu’aux dents qui ont été dépêchées sur les lieux n’avaient pas rendez-vous pour une parade commémorative, à ce que l’on sache.
Demander des excuses à Aljazeera TV !? N’est-ce pas risible? Si la chaîne avait commis une faute, le tribunal katarien (ou le cas échéant un tribunal international) devrait y statuer. Car après l’arrêt des activités du bureau de Rabat, la domiciliation est revenue à la maison-mère. Ceci constitue une des lacunes de la décision (mal pensée) de retirer la licence audiovisuelle au bureau régional de la chaîne. Mais quel est le préjudice pour lequel on va ester ?
C’est le chef du holding public qui devrait présenter ses excuses au peuple marocain d’avoir décidé de ne pas l’informer en temps opportun sur un événement gravissime. Ce manager surpayé et qui se vante d’avoir introduit au Maroc une technologie de pointe (TNT, portable-GSM-téléviseurs…) fuit ses responsabilités. L’idéal serait d’être le fabricant de ces couteux gadgets mais non pas le revendeur. Il n’y aucune gloire à tirer de ce commerce peu ennoblissant. Les génies occidentaux et asiatiques inventent nous on fait l’épicier, on écoule leurs marchandises.
Maintenant faut-il interdire Youtube pour que le blackout informationnel soit total au Maroc? Mais avant d’interdire Youtube, il faudrait peut- être interdire la vente des appareils-photos numériques et les cyberg-cafés . Et si on interdit le « numérique» pour revenir à l’âge de la pierre métamorphique, il faudrait peut-être remplacer les habitations en ciment armé par des tentes tissées au poil de chèvres comme au temps de Kahina la berbère. Dans ce cas Youtube et les autres capteurs satellisés n’y verraient que du noir.

RAZAK

Tuesday, June 10, 2008

Patrick Poivre d'Arvor quitte TFI


Patrick Poivre d'Arvor (alias PPDA) quitte TFI. Laurence Ferrari,venant de Canal+ serait sa remplaçante. Le paysage audiovisuel français a reçu l’information comme une première secousse qui précède le grand séisme. Celui que Télérama le magazine Télé considère comme un des «cumulards» les plus envahissants n’a pas encore réagi pour que l’on puisse connaître le véritable motif. Raison apparente invoquée pour ce remue-ménage: la volonté de la chaine de rajeunir le service info. Il se pourrait qu’il y ait d’autres causes. Le présentateur vedette du journal télévisé du prime time n’est pas du genre à abandonner facilement une chaine pour laquelle il a sacrifié plus de vingt années. Quand il a rejoint TF1 en 1986 c’était pour présenter l'émission dominicale À la folie pas du tout. Une fois privatisée , la chaine le place aux infos et l’année dernière à pareille époque , il a déclaré sur Europe 1 qu'il "quittera le 20 heures en 2012". Si cette échéance s’était abrégée c’est qu’il y’aurait soit un pépin soit un compromis réglable à l’amiable. Les medias français tous supports confondus s’interrogent sur cette impromptue rupture. Cet homme qui a totalisé plus de 4500 journaux télévisés dans son gosier ne s’oublie pas facilement. Malgré le reproche qu’on lui a fait suite à l'interview truquée du dirigeant cubain Fidel Castro , il fut élevé le 18 mars 2007 au grade de Commandeur dans l'Ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture . Il est devenu "satiriquement " célèbre grâce aux guignols de l’info (textes de Bruno Gaccio et la voix du parodiste Yves Lecoq ) présentés par Canal+. Si PPDA part en ratraite voulue (plein gré ) ou forcée (contrainte) sa caricature-marionnette ne quittera jamais Youtube la chaine des accros du quick.
RAZAK

Monday, June 09, 2008

Un président noir à la Maison Blanche ?

La prophétie hollywoodienne va-t-elle être exaucée avec Barack Obama. Le poste très convoité de président des USA qui était l’apanage exclusif des blancs va t-il enfin être occupé pour la première fois par un black ? Jamais un afro-américain n’a eu ce privilège. Si Colin Powell a pu devenir secrétaire d’Etat rien n’empêche Obama de devenir le patron de la Maison Blanche. D’ailleurs vu les vicissitudes de l’administration Bush (parti républicain) qui s’est embourbée jusqu’au cou dans le très difficile et controversé « building démocraty in Iraq » Obama est devenu un sérieux postulant. Apres avoir évincé son émule Hilary Clinton il a toutes les chances de l’emporter et de devenir de ce fait le premier locataire noir de la Maison Blanche.

L’histoire des USA semble pressée. Les droits civiques en sont le carburant. Hier ce fut l’extermination des amérindiens puis la constitution de l’état fédéral. Après l’abolition de l’esclavage le pasteur Martin Luther King se fait sacrifier (1968) pour l’égalité raciale des américains. Aujourd’hui dans une Amérique moins raciale qu’elle ne l’a été par la passé Obama tente le challenge avec l’espoir chevillé à l’âme et tout le soutien du parti démocrate.
A Hollywood, on a vu des films où le rôle du président des USA est détenu par un noir. Dans la série “24-Twenty-Four » (que Canal+ et Télé Quebec ont rebaptisé « 24 Heures Chrono”) l’acteur noir Dennis Haysbert incarne à la fois un sénateur qui devient président des Etats-Unis (David Palmer) . Après son assassinat ce rôle est concédé à son frère Wayne Palmer (David Bryan Woodside qui est lui aussi black). L’agent spécial Jack Bauer (Kiefer Sutherland) fera tout pour que son président affrontant diverses situations belliqueuses soit à son aise.
Morgan Freeman plus connu que les deux acteurs précités, a lui aussi incarné le président des USA dans le film Deep Impact. Samy Davis Junior a ouvert le bal avec un comique il y a plus de 75 ans. Le cinéma de l’époque était sous le contrôle rigoureux du code Hays qui interdisait le métissage à l’écran. James Earl Jones qui interprétait fréquemment le rôle de chef de la CIA ou du FBI a lui aussi pris la parure du président des USA dans le film The Man.
Danny Glover le co-équipier de Mel Gibson dans La série de films policiers L’Arme fatale est pressenti pour être président des USA dans le film 2012 produit par la Columbia et dirigé par Roland Emmerich. Le tournage débutera au mois de juillet. S’il sort avant les élections américaines il aura de l’impact sur un certain nombre d’électeurs car Glover (à moins qu’il désiste) est connu par ses prises de positions bien tranchées.
Hollywood , en anticipant les événements , voulait marquer les esprits. On sait que tôt ou tard un noir présidera la destinée des USA. Avec Obama l’échéance semble se rétrécir en sa faveur . Mais quelque soit l’issue de ce vote la politique étrangère des USA ne changera pas. Noir ou blanc c’est kif kif. Les palestiniens la savent.
RAZAK

Friday, June 06, 2008

Le Centre de Masticage et de Cérémonies (article d'archive)



Toute ressemblance avec des personnes publiques existantes ou ayant existé, mais ne pensant qu’à leur panse et au profit personnel, n’est pas fortuite. Toute allusion faite à des entités administratives déviées de leur objectif primordial ou fonctionnant en pilotage automatique n’est pas hasardeuse. C’est prémédité. En effet, le Centre de Masticage et de Cérémonies (CMC ) qui est devenu si célèbre par ses gargantuesques ragoûts bien épicés et qui fait du navet épluché le légume de prédilection , a besoin d’un auditeur assermenté pour assainir sa cuisine interne. L’auditeur dont il est question n’est pas celui qui a l’ouïe intacte et l’oreille fine, mais celui qui a pour tâche délicate d’auditer les rouages internes des institutions publiques budgétivores .Sa tâche est de dresser un bilan critique de la gestion globale et faire le diagnostic des finances engagées. Cet auditeur qu’on attend incessamment est déjà perçu comme le père fouettard. Sa venue serait précédée d’une paranoïa indicible car les Arsen Lupin des deniers publics redoutent son regard inquisiteur. Mais quand la rumeur d’une visite impromptue devient insistante, les administrateurs sachant mal administrer procèdent à un véritable remue-ménage cinématographique. L’on s’affaire à remédier aux petites défaillances et gommer les chiffres compromettants des rapports d'activité établis à la fin de chaque exercice. Quelques retouches d’apparat aux structures da façade, gel momentanée de certaines activités ou festivités à caractère mondain et dispendieux. Ce CMC vous dis-je a besoin d’un traitement radiographique pour voir le squelette des choses. D’ailleurs celui qui préside actuellement à la destinée de ce fameux CMC, navéphile jusqu’à la moelle, aime le suspense et l’intrique. Il faudrait un Hitchcock d’une espèce nouvelle pour démêler l’ivraie du bon grain. Son prédécesseur a accumulé une fortune colossale en exerçant les pouvoirs qui lui sont conférés dans des affaires privées. Mais le nouveau dirigeant ne s’y est pas appesanti pour déceler là où ça cloche. Il cherche à éviter les pépins car chacun a ses vices. Lui aussi n’est pas un ange. N’a-t-il pas a un faible pour les descendantes d’Eve malgré son faciès macabre. Là où on le place, il fait appel à ses concubines et ses amis pour profiter ensemble de la manne. Pourquoi s’en priver, puisqu’il n’y pas de contrôle efficient et la venue hypothétique de ce contrôleur pourrait ne pas produire l’effet salvateur escompté. Car les renards de la bureaucratie ne sont pas faciles à attraper. Au fil des ans, ils se sont organisés en réseau de mafieux . Ils se soutiennent même dans le tort . Dès que le nouveau patron a atterri dans ce secteur, les honnêtes travailleurs ont cru que la gabégie allait connaître son dernier jour , et qu’il allait nettoyer l’administration des vermines en jetant un regard (usons du jargon cinoche ) en contre -plongée sur les biens personnels entassés par certains administrateurs toujours en activité alors qu’ils n'étaient à leur recrutement que de simples employés n’arrivant à joindre les deux bouts que difficilement. Aussi, le personnel honnête avait espéré que le nouveau patron effectuasse un travail de cascadeur en plongeant courageusement dans les archives où se trouvent les dossiers dégageant l’odeur nauséabonde de la dépravation.
En voix off, il a écouté les doléances de certains agents marginalisés mais ces plaignants n’eurent pas gain de cause. Ils sortirent de son bureau doublement déçus. La vindicte s’abat sur eux. Les représailles les ont rendus plus marginalisés et déprimés.
A côté du CMC on a édifié un gigantesque musée culinaire. On y 'a englouti un budget astronomique , malheureusement , on n’y a rassemblé que des casseroles usagées et des barbecues torsadées . Comme il n’ y’ avait pas de visiteurs, on verrouilla les portes de cette Akhnatonnienne bâtisse.
Cet auditeur qu’on attend depuis toujours comme les Pozzo et Lucky de Becket attendaient Godot n’a pas encore pointé son nez. Si par miracle ce Mister Colombo apparaissait il aurait tout à démystifier. Il devrait être assisté par des hommes expérimentés et intègres. Il faudrait qu’il sache la réalité macabre qui se cache derrière les apparences riantes en multipliant les angles d’attaque et les investigations . Il découvrirait d’énormes dysfonctionnements. Il devrait avoir un très grand degré de mobilité comme la camera de tournage. Un zoom par-ci , lui ferait voir ce qu’il n’avait jamais vu , un très gros-plan par là, lui dévoilerait des filatures non apparentes à l’œil nu . Il comprendrait que toutes ces tares handicapantes ont une source de prolifération unique: la corruption. L’impunité encourage le malfrat à récidiver. Un travelling-arrière lui permettrait d’examiner les situations antérieures, Le travelling-avant l’aiderait à extrapoler en projetant les actions futures. Quand au panoramique, cela lui permettrait d’avoir une vision d’ensemble sur les ressources humaines et les moyens mis à leur disposition pour assumer leur tache quotidienne. Le champ-contre-champ servirait à confronter les données .Le flash-back aurait certaines vertus épuratrices. On peut déceler aisément le moment où les choses ont commencé à déraper. Comme on est devant un centre de masticage, notre Colombo découvrirait que la plupart des salariés ont été sélectionnés non pas pour leur habileté mais pour la dureté de leur dentition. Leur seul souci, c’est de ne trouver rien à mettre sous les molaires. Un Colmobo dentiste et juriste à la fois ferait bien l’affaire. Mais où dénicher cet oiseau rare?
RAZAK



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Regard critique sur le cinéma mondial (article d'archive )



Le pouls du cinéma mondial souffre du mal de la répétition et de la ciné-tachycardie. L’enregistrement de son ciné-électrocardiogramme montre des hauts et des bas inquiétants, des fréquences dégressives jamais remarquées auparavant. Comme si notre époque n’était guère inspiratrice, les reprises battent le plein. Remake par-ci, remake par-là, le renouveau reste à percevoir du côté de ce qu’on appelle communément cinéma expérimental. Or ce dernier est par définition anti-commercial et ne rentabilise pas sa mise.
Curieux, à chaque fois qu’on parle un peu plus que d’habitude de crise de cinéma , il se profile devant nous ce tri-pôle interrogatif et entre le CQFD (ce qu’il faut dire) et le CQFF (ce qu’il faut faire) le creuset ne fait que s’amplifier. Problème de fric, de structure ou d’imagination ? Toujours le même trièdre problématique, prétexte permanent de polémiques, coups de cœurs, coups de gueule, saine virulence, l’atmosphère générale des soi-disant concertations qu’on voulait les plus conviviales possibles virent le plus souvent du côté de pamphlétaire. Dames TV et Don vidéo ne sont pas innocents dans ce bric-à-brac. Le spectateur, vu sous le prisme du box-office , est comme l’eau, il va vers les choses où il ne risque rien, financièrement cela s’entend. L’ère des «Toujours à l’affiche» et «Enième semaine de succès» , des bousculades devant les guichets semble révolue. A part quelques survivances pour des productions mises sur rail derrière de lourdes et coûteuses locomotives publicitaires certains pays comme la France qui fut à l’avant-garde a perdu de son aura. Impossible de retrouver un Michel Simon, un Fernandel ou un Raimu en pleine gloire, pour humer la fraîcheur des films d’antan. Certes on peut ne pas le nier, des efforts considérables ont été consentis ces dernières années. Ils ont donné quelques fruits mais c’est au détriment de la langue. «L’affluence–mètre» a enregistré de légères et sporadiques hausses de fréquentations. Le cas de Luc Besson qui commence à tourner en anglais se passe de tout commentaire. Mais la situation en France apparaît moins dramatique quand on la compare à d’autres pays qui ont subi une chute brutale comme l’Italie. L’américanisme triomphant n’a laissé aucune chance aux cinéastes italiens qui pourtant font partie des meilleurs réalisateurs du monde. En Asie, seuls l’Inde et Hong Kong persistent et signent. Il fut un temps où l’Inde produisait 400 films par an et Hong Kong presque rien. Mais avant de remonter au taux annuel de 800 films l’Inde a testé tous les subterfuges. Aujourd’hui, le pays de Gandhi a baissé momentanément sa production mais avec une révision de sa politique des doublages en dialectes locaux, il y’a possibilité de revitalisation. De même Hong Kong avec «un Etat deux systèmes» peut revigorer son tonus, mais il faut penser déjà à qui va reprendre le flambeau après la retraite de Jackie Chan, comme cet acteur-athlète a fait après la mort tragique de Bruce Lee. Le cinéma c’est d’abord une question de vedettes doit-on l’oublier?
Ainsi va le train du monde des images. Mais sans trop verser dans le pessimisme, tout questionnement fait autour d’un malaise quelconque c’est déjà une manière d’anticiper les remèdes. Espérons que les réponses à venir seront convaincantes.
RAZAK

De la bédéphilie à la cinéphilie (article d'archive)

Des adaptations à l’écran d’ouvrages scéniques, de romans, de récits historiques ou autobiographiques, de faits divers ou tout simplement de nouvelles, on en voit continûment dans tous les cinémas du monde, mais transposer cinématographiquement des bandes dessinées en remplaçant les acteurs de papier par des acteurs en chair en et os, cela n’arrive et ne se produit que chez les cinéastes (ou écranistes si vous préférez le lexique début de siècle) bédéphiliquement inspirés. D’abord, il faut que l’auteur bédéiste y consente, ensuite il faut avoir de la maestria pour oser faire ce travail. Car le passage du graphisme inerte à l’incarnation physique vivante n’est pas une entreprise aisée. Et pourtant, certains cinéastes s’y sont essayés et ils s’en sont sortis sans encombre. En effet, quand on sait que le film de Jesuit Joe n’est que l’adaptation-life d’une BD originale du célèbre dessinateur Hugo Pratt le géniteur de Corto Maltes, on comprend l’importance de ce faiseur d’images dessinées qui, une année avant sa mort avait souhaité mettre en scène personnellement son compagnon de vie qu’est Maltes. De même , deux de ses confrères de métier non moins connus Morris et Hergé , créateurs respectifs de Lucky Luck et de Tintin ont quant à eux bénéficié d’un doublé cinématographique inspiré de leur œuvre. Lucky Luck et Tintin ont été portés à l’écran de deux manières: cinéma d’animation et sous forme de films avec de vrais acteurs. Pour ce qui concerne le cow-boy qui tire plus vite que son ombre, le rôle a été confié à Terence Hill (Trinita). Du papier imprimé à la pellicule, les transpositions restent marquées du sceau du subjectif. Hugo Pratt nous le précise: «Faire du cinéma c’est une très belle chose, faire de la bande de dessinée c’est sublime?»
RAZAK
(Article paru au début des années 90)

Thursday, June 05, 2008

Nicolas Hulot pour une "ushuaiatitude" agissante


Bien que le nom de l’émission soit difficile à prononcer et à retenir , on se souvient facilement de son animateur. Il s’agit du magazine Ushuaia Nature. Nicolas Hulot , le militant écologique qui présente cette émission scientifique , possède le tempérament de conquérant. Un de ceux dont on aime être conquis , parce qu’il fait de la préservation de la nature et du cadre de vie une priorité primordiale. Ni Napoléon , ni Alexandre le Grand ne prenaient soin de la nature, car après leur passage ravageur , ils ne laissaient que ruines et cendres fumantes. D’ailleurs, si Nicolas était né à cette époque l’on brulait beaucoup d’arbres pour forger une épée, il aurait sorti , dans un geste de défi , le carton rouge. Mais il risquerait à coup sûr d’être jeté dans une arène de fauves ou emmuré vif. On ne badine pas avec les dictateurs ivres de pouvoir. Nicolas est en fait un explorateur. Armé de vérité scientifique et de son académisme , il part à la conquête du monde végétal, animal et géologique. Il a plongé dans les profondeurs océanes, il traversé en montgolfière des contrées vierges, il a mis les pieds tout prés de volcans actifs, bref, il a moult fois risqué sa vie pour que la vérité scientifique vive. Si les animateurs BCBG de Star Academy et les présentateurs des infos prime-time se la coulent douce en changeant quatre fois par jour leur chemise-cravate, Nicolas tire son Euro de la bouche du lion comme on dit dans le jargon populaire marocain. On ne peut qu’être admiratif pour de tels exploits: une émission, une chaine TV, des livres, une école, une fondation … le label Ushuaia semble très prisé par les temps douteux qui courent. La terre n'a jamais été aussi en danger qu'actuellement . Ushuaia a à maintes reprises tiré l'alarme . L’auteur du «Pacte écologique» en est le principal tremplin et catalyseur. Politiquement, il cherche les estrades où il y a de l’impact. Il a failli se présenter à la présidence de la République française mais il vient de déclarer à la presse que "rien n'est fermé" concernant son éventuelle candidature aux élections européennes. Un «vert» cultivé comme lui est mieux que dix avocaillons mis au service du plus offrant, souvent PDG d’une usine pollueuse ou braconnier en chef ne salivant que pour l’ivoire.
RAZAK

Wednesday, June 04, 2008

Sanchita blessée dans un accident


Certains mauvais tours du destin laissent perplexe. Sanchita Bhattacharya, la novice indienne qui remporta en 2006 à 13 ans le premier prix du "Sa Re Ga Ma Pa -L'il Champs" de Zee TV a été gravement blessée dans un accident de la circulation. Son visage et ses mains ont été sérieusement affectés. Le chauffeur de l’automobile qui la ramenait à Kolkata avec son père et un autre gagnant de ce concours musical , après une performance réussie a été tué sur le coup. Un autre véhicule venant dans le sens opposé a heurté leur voiture. L’accident a choqué les téléspectateurs qui ont suivi depuis le début jusqu à la fin les péripéties de la compétition. Sanchita a interprété victorieusement plusieurs chansons indiennes dont Beedi Jalaile. Le prix lui a été remis par Shahruk Khan. Mais l’adolescente n’a pas de chance. A peine avait-elle franchi le premier pas vers le succès que la fatalité lui barre le chemin. Dommage. Quelqu’un ou quelqu’une de mal intentionné ou de jaloux lui aurait jeté un mauvais sort. En Inde l’un des Eden de la superstition, toutes les éventualités sont possibles. Le talent est traqué par les briseurs d'elan .
RAZAK