Au Maroc, la gratuité des spectacles de ce genre est derrière cette débandade sanglante du 23 mai 2008. Comme si on voulait « décrocher » une citation au Guinees Book on ouvre les portes au plus grand nombre d’individus et cela se termine dans le gâchis car souvent on n’est pas armé logistiquement pour de telles affulences. Il n y a pas un festivalon sans que des énergumènes mal léchés et des casse-cous déchaînés ne viennent faire du scandale. Des bouteilles de verre jetées sur les spectateurs, des rixes à n’en finir, des engueulades, l’hécatombe du Hay Ennahda est à méditer. Plus d’une dizaine de personnes y ont péri, une centaines de blessés dont certains sont dans un état grave et les circonstances ne sont pas (malgré la version officielle des faits) connues en toute objectivité et impartialité. Il faudrait attendre le résultat de l’enquête qui a été décrétée en haut lieu (bousculade ? Chute collective? Défaillance organisationnelle?...) .
Depuis le drame du Hezel qui avait secoué la société belge on n’a rarement vu de tels désagréments ni dans les concerts live des grandes stars mondiales organisés ailleurs, ni dans les matches de la Liga, même quand c’est le Barca qui affronte le Real. Au Bernabéu comme au Camp Nou, les 90000 spectateurs quittent rapidement le stade et sans heurts, ni encombrements, pourqoui ? Parce que des responsables bien pensants y avaient pensé intelligemment. A quand un festival sans hideuses verrues, à quand un match de derby sans hooliganisme ?
RAZAK
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