Monday, October 19, 2009

Crossing over comme un croissant avarié


« Crossing over » ressemble à un croissant fait avec de la farine avariée. Les ingrédients sont insalubres et le beurre est frelaté. Mal pétri et mal digéré , on le vomit dès la première bouchée. Le 3eme film de Wayne Kramer après «The Cooler » et «Running Scared» est plein de clichés. L’immigration clandestine est criminalisée à outrance. Cela pousse à détester l’Amérique au lieu d’en chérir les nombreux bienfaits. Un scénario simpliste dont on ne retiendrait, après visionnage, que les irruptions forcées , qui nous rappellent une certaine série TV dont un des principaux protagonistes est chauve et dégaine son pistolet plus qu’il ne fait fonctionner sa cervelle (prière ne pas penser à Kojac parce ce n’est pas de ce gentleman qu’il s’agit). Pour les gens qui ne connaissent pas la réalité de ce pays multi-éthnique et multi-étatique qu’est l’Amérique de Benjamin Franklin auraient, en voyant ce film plein de malheurs, la frousse. Les candidats à la loterie du « green cart» croiraient qu’être immigrant aux USA serait synonyme de criminel. Le film porte l’empreinte perfide des conservateurs pro-Bush. Il a raté le coche car c’est pas parce qu’il y a un certain Ford Harrison (acteur au crépuscule de sa carrière cinématographique ) au « starring » que le film va gagner le pari. Encore une « busherie » filmique de mauvais goût et qui ne va pas faire long feu car le cœur n’y est pas.
RAZAK

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