Sunday, November 29, 2009
Le FIFM à la croisée des chemins
Monday, November 23, 2009
Le road-movie entre érrance et quête identitaire
Le road-movie entre errance
et quête identitaire
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Par RAZAK
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1e partie
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« L'immobilité, ça dérange le siècle», disait Léo Ferré dans une de ses chansons. A la fin d’une autre il crie: « Hé, Monsieur Richard, le dernier pour la route». Nous voila ramené lyriquement vers le sujet qu l’on voudrait débattre: le road-movie. Mais avant le décryptage de ce genre de cinéma au contour sémantique mal défini, l’on aimerait en rappeler les lointaines prémisses et les soubassements qui ont précédé l’avènement du cinématographe de plusieurs dizaines de siècles. L’exode humain a été mis en évidence dans de nombreux récits religieux (ancien et nouveau testament, le talmud, le coran…). Dans le Mahabharata (plus long poème épique hindou) on trouve des mentions se rapportant à ces migrations humaines qui d’ailleurs n’étaient pas inconnues chez les anciens grecs. Noé et Bouddha faisaient partie des grands voyageurs les plus mythiques et atypiques. L’homme primaire bien qu’il soit acculé à vivre dans les grottes était un errant.
La mobilité sur terre n’a pas eu de répit. Le globe terrestre lui même est en perpétuel mouvement giratoire. Avec l’essor des Sciences et technologies spatiales, l’homme a fait le grand saut vers le cosmos . Cinématographiquement, la conquête de l’espace a fait l’objet de moult space-movies. Entre la cinématique (étude physique du mouvement d'un point matériel) et le cinématographique, il y a un lien de consanguinité incontournable : le mouvement.
Les migrations humaines qui se sont déroulées sur terre entre méridiens et parallèles avaient une multitude de raisons et une foultitude de motivations. Les plus simples à saisir sont celles qui ont été dictées par l’impératif végétatif. On se déplace des zones arides vers les zones prospères où poussent de l’herbe et des céréales. Les caravanes du désert étaient mobilisées, tantôt à cause de l’austérité (recherche des oasis de subsistance), tantôt par le commerce. Ainsi,
Les routes maritimes et fluviales assuraient la liaison entre différentes nations et divers continents. La parole et les coutumes voyageaient avec ces itinérants. Même les plantes comme le fameux Ginkgo Biloba (arbre aux mille écus) prenaient la route avec les hommes. D’ailleurs, comme tout un chacun peut le constater, le nomadisme végétal est toujours de rigueur. Il n’y a qu’à voir le nombre d’arbres fruitiers exotiques importés de loin et que l’on a plantés dans les serres du parage. Les botanistes en tant qu’explorateurs voyageaient beaucoup. De même, les archéologues n’étaient pas des casaniers sédentaires. Autrement, on aurait eu moins d’égyptologues si on s’était fixé définitivement dans le canton où on est né. Un autre fait mérite d’être signalé en passant : certains tissus ont effectué de grands périples planétaires. Le plus célèbre est le blue-jean. Parti de Genova (Italie), il fait un escale en France (ville de Nîmes d’où le nom Denim) avant de traverser l’Atlantique. Mais quand il avait réuni tous les attributs qui lui sont propres (rivetage …), il va faire un come-back spectaculaire en Europe et de là il va conquérir la populeuse Asie (lire notre condensé sur l’histoire du blue-jean que nous présentons à travers une Dardacha-Chatt toujours online dans le blog Bouzghiba-Awards sous le titre : «Jeanération»).
Les croisades, la guerre de Troie (penser au fameux cheval de Troie), la découverte de l’Amérique, les expéditions portugaises et espagnoles du XVe siècle vont éveiller les esprits pour la grande aventure coloniale. Cela a induit de grands flux migratoires humains. Les italiens tout comme les hollandais avaient très tôt pris le large pour aller vivre dans ces nouvelles contrées. L’art n’était pas en reste. L’orientalisme avec Delacroix, Charles Dinet et Fromentin en témoigne. Le théâtre de Molière était un Travel Show, c’est à dire un spectacle ambulant. Le mondialisme artistique ne date pas d’aujourd’hui, qu'on rectifie les préjugés.
Revenons au fief naturel du road-movie : l’Amérique. La découverte de l’or et du pétrole dans cette région va attirer les aventuriers de tous poils, notamment des émigrants de l’ancienne Europe auxquels s’ajoutent les anglais, les irlandais et les africains entraînés jusque-là , non pas de leur propre gré, mais en tant qu’esclaves déplacés dans le cadre de ce qu’on appelle communément «Commerce Triangulaire». L’essor des chemins de fer a également favorisé cette mobilité démographique et géographique. Les cow-boys et les trappeurs qui sillonnaient le vaste territoire américain étaient des itinérants d’un genre spécial. Chacun devait porter avec lui un pistolet ou un fusil et des cartouches s’il voulait survivre. Les cow-boys sont des gens indépendants, poussifs et jouissifs à la fois, mais ils étaient des individualistes difficiles à apprivoiser. Ce sont eux qui vont inculquer à leurs descendants cette envie effrénée de changer constamment de place et d’aller chercher l’aventure dans des régions lointaines, quitte à y laisser leur peau.
RAZAK
Saturday, November 07, 2009
MERCI HESPRESS
MERCI HESPRESS
Tuesday, November 03, 2009
Le 5ème Prix International de l’Humour décerné à l’artiste Elarbi Sebbane
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Le 5ème Prix International de l’Humour
décerné à l’artiste Elarbi Sebbane
Le prix Bouzghiba-Awards 2009 est décerné à l’artiste marocain Elarbi Sebbane. C’est la première fois dans son historique qu’un marocain est auréolé de ce prix culturel et symbolique lancé en 2005 par RAZAK géniteur du personnage humoristique Bouzghiba et critique de cinéma . Ainsi en retournant au bercail, il prônerait certaines valeurs. En effet, le prix 2009 se voudrait un hymne à l’abnégation artistique, et à la clairvoyance. Sebbane, homme de principes, a prouvé à travers les trente années qu’il a consacrées à l’art de la caricature en général et à la caricature de presse en particulier qu'il est digne d’en être auréolé. Il y a beaucoup de sagesse dans sa démarche. Le trophée (un tableau portant la signature de l’initiateur de ce prix) lui a été remis dans la matinée du mardi 3 Novembre 2009.
Sebbane est né à Kenitra en 1948. Une des ses toutes premières expositions artistiques date de 1966. Depuis 1968, il publie régulièrement des dessins humoristiques dans la presse nationale et dans d’autres journaux arabes dont notamment Al Qods édité à Londres. Il a été membre fondateur de l’alliance des caricaturistes arabes (Damas 1984) dont la présidence a été confiée au martyre palestinien Naji Al Ali. En Tunisie, il participe à l’exposition collective dédiée aux Droits de l’Homme (1984). En 1992 le professeur El Manjra lui décerne son Prix du « Tawassoul al Hadari » (communication civilisationnelle) ex-aequo avec l’humoriste Senoussi Ahmed Alias Bziz .
A propos de la parution de l’ouvrage que le chercheur Abdelkrim Gharib a consacré à Elarbi Sebbane, Razak a rédigé une note de synthèse élogieuse entamée comme suit:
« L’homme en mériterait tout un paquet, vu l’intarissable encrier d’où il a puisé la sève de ses militantes planches, vu sa fertilité créatrice et surtout vu sa probité intellectuelle. Les années ont passé, mais l’artiste est resté égal à lui-même : compétent mais modeste, perspicace mais il déteste qu’on fasse de l’art un objet de négoce, battant mais toujours non battu, affable mais non affaibli. L’homme est d’une généreuse combativité. »
Dans un autre article rédigé antérieurement, intitulé « Mehmaz Story », Razak vante le mérite de cet artiste singulier en écrivant :
« Essabane est entré dans l’histoire de la presse marocaine par la grande porte. Lui qui de nature aime faire du bien et se contente de peu .Ce qui l’intéresse ce n’est pas la multiplication des chiffres sur un bulletin de paie mais vivre sa passion intensément »
Il est à rappeler qu’après que le prix a soufflé sa troisième bougie, Razak publia le tome-1 de la monographie s’y afférent pour faire le point sur ses spécificités, sa philosophie et ses objectifs suprêmes. L’ouvrage jette une lumière sur l’oeuvre des trois premiers gagnants. Il en serait ainsi pour les lauréats du présent et du futur. Pictural et bibliophilique, tels sont les traits distinctifs et inédits de ce prix antimatérialiste.
Maniant pinceaux et plume sans intermittence, Razak est l’auteur d’un livre paru au Canada (Au delà de l’Artifex, je dis). Dès sa sortie dans les librairies canadiennes une radio montréalaise lui a consacré trois émissions intitulées « Confidences littéraires ».
Autre bonne nouvelle concernant le blog, online sous URL http://bouzghiba-awards.blogspot.com .Il a été gratifié au mois de septembre 2009 par un encourageant classement (2ème au TOP-10) réalisé par une société américaine spécialisée (Wholinkstome). La presse nationale ne a fait écho.
Elarbi Sebbane wins the fift Bouzghiba award 2009
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Elarbi Sebbane honoured with
the fift Bouzghiba Prize in Humor
The Bouzghiba-Award 2009 is given to the Moroccan caricature artist Elarbi Sebbane. This award is being offered for the first time this year to a moroccan artist. This cultural prize was launched in 2005 by Razak the creator of Bouzghiba’s avatar and critic-movie in order to encourage comic performances around the World . For this year the prize should support across its symbolic goal ethic values. Elarbi Sebbane is known as a model of good behavior and for his own creativity. During twenty years of professional caricature he had been considered as a mirror of Moroccan society .The trophee is representing a painting made by Razak. It was given to the winner in the morning of Tuesday 3rd of November 2009.
Sebbane was born in 1948. His first exhibition was presented in 1966. Two years after he started to publish comic drawings in press. He was co-initiator of the arabic alliance of caricature artists headed by the famous Palestinian Naji al Ali. In Tunisia he participated to the great international exhibition dedicated to Human Rights (1984). Dr El Manjra awarded him ex-aequo with Moroccan humorist Ahmed Senoussi alias Bziz. They received a prize of “Tawassoul al Hadari “ (civilization in communicating ).
Razak who supervises this annual event has published a book in Canada (« Au delà de l’Artifex, je dis » Ed. Maxime, Montreal) .
So, after the third edition of Bouzghiba-awards he published a monographic book in order to make a special tribute in presenting the three winners (Patricia Piccinini 2005, French TV-program "C’Est pas Sorcier» 2006 and Theo Jansen 2007). The following winners will be presented in the second part of the monography. Art painting and bibliophilia are the two fundamentals characteristics that distinguish this cultural and anti-materialist prize.
One of the latest good news: In September 2009, the blog Bouzghiba-Awards powered by Blogger was well ranked ( second of TOP-10) by the American start-up in management of Web Ranking: Wholinkstome.
Sunday, November 01, 2009
Bouzghiba-Awards 2009 :le compte à rebours a commencé
Le compte à rebours pour le cinquième Prix International de l’Humour a commencé. Qui va gagner le trophée du Bouzghiba-Awards 2009 ? Vous saurez le verdict très prochainement. Comme d’habitude, il y a bousculade et on a l’embarras du choix. Celui ou celle qui en serait honorée aurait en plus du trophée pictural (thème du tableau inspiré des activités du lauréat lui-même) la possibilité d’être (pourvu que le très maléfique H1H1 ne nous perturbe pas le programme prévisionnel) évoqué dans le tome-2 de la monographie Bouzghiba-Awards au même titre que les trois premiers lauréats. Deux caractéristiques fondamentales distinguent ce prix culturel de tout le reste : la peinture et la bibliographie. Bonne chance aux heureux gagnants du futur.
RAZAK