Réalisateur:
Leslie Norman
Scénario: David Divine et
W.L. Lipscomb
D’après les deux livres:
-«The Big Pick-up» de Elleston
Trevor
-«Dunkirk» coécrit par Lieutenant
Col Ewan Butler et Major J.S. Bradford
Idée saillante: Choisir entre le
beurre et les canons
Dunkerque est sous un déluge de feu. Les bombardiers
allemands ratissent le rivage. Plus de 350 000
soldats attendent impatiemment d’être
évacués par les bâtiments de la Queen-Navy. Quelques civils comme
Forman (Bernard Lee) se trouvent dans le même guêpier. Entre le caporal Binns
(John Mills) et ce correspondant de
presse s’entame la discussion suivante:
-Le Caporal: Qu’est-ce qui
s’est passé? Quelle est la cause de tout ça ?
-Forman: La stupidité. Pour
tout le monde, la guerre était une chose si affreuse qu’elle ne pouvait avoir
lieu et nous nous cachons la tête dans le sable, comme une bande d’autruches.
Dans le choix entre le beurre et les
canons, les Allemands se sont
immédiatement décidés. Ils ont choisi les
canons, nous, nous avons choisi le beurre. On ne peut rien reprocher à l’armée,
elle a combattu avec les armes qu’on lui a données, celles de la dernière
guerre, et voici le résultat.
-Le Caporal: Et après ça, qu’arrivera-t-il ?
-Forman: Avec de la chance, on pourra avoir une revanche. Oh, dieu
sait que nous ne la méritons pas. Mais il faudra tout réorganiser.
-Le Caporal: N’avons-nous pas commencé avec Wilson Churchill ?
Dites-moi ?
-Forman: Oui, oui, je crois
que c’est un commencement
Perdue par les Alliés, la bataille de Dunkerque servit de leçon. On
prépara la revanche avec plus de sûreté et d’efficacité. L’aide des Américains
allait être décisive. Ce film qui commence par des images d’archives empruntées aux actualités de
l’époque, nous montre l’ampleur des dégâts dont les dunes de Dunkerque étaient
le champ de tir. Le sort de 350 000 soldats britanniques ne dépendait
que d’un seul coup de téléphone entre le
théâtre des opérations et l’amirauté qui,
dans un premier temps, s’était refusé d’envoyer les bateaux de sauvetage
collectif. Les historiens s’accordent à dire que si les Allemands avaient
capturé ces soldats égarés sur la plage, la seconde Guerre Mondiale aurait
basculé en leur faveur.
RAZAK