Tuesday, August 28, 2012

Ciné-Répliques à méditer: Dunkirk


Réalisateur: Leslie Norman  
Scénario: David Divine  et W.L. Lipscomb
D’après les  deux livres:
-«The Big Pick-up»  de  Elleston  Trevor 
-«Dunkirk» coécrit  par Lieutenant Col Ewan Butler et  Major J.S. Bradford

Idée saillante: Choisir entre le beurre  et les canons

Dunkerque est sous un déluge de feu. Les bombardiers allemands ratissent le rivage. Plus de  350 000 soldats  attendent impatiemment  d’être  évacués par les bâtiments de la Queen-Navy.  Quelques civils comme Forman (Bernard Lee) se trouvent dans le même guêpier. Entre le caporal Binns (John Mills)  et ce correspondant de presse s’entame la discussion suivante:  

-Le Caporal: Qu’est-ce  qui s’est passé? Quelle est la cause de tout ça ?
-Forman: La stupidité.  Pour tout le monde, la guerre était une chose si affreuse qu’elle ne pouvait avoir lieu et nous nous cachons la tête dans le sable, comme une bande d’autruches. Dans le choix entre le beurre  et les canons, les Allemands  se sont immédiatement décidés. Ils ont choisi  les canons, nous, nous avons choisi le beurre. On ne peut rien reprocher à l’armée, elle a combattu avec les armes qu’on lui a données, celles de la dernière guerre, et voici le résultat.
-Le Caporal: Et après ça, qu’arrivera-t-il ?
-Forman: Avec de la chance, on pourra avoir une revanche. Oh, dieu sait que nous ne la méritons pas. Mais il faudra tout réorganiser.
-Le Caporal: N’avons-nous pas commencé avec Wilson Churchill ? Dites-moi ?
-Forman: Oui, oui,  je crois que c’est un commencement

Perdue par les Alliés,  la bataille de Dunkerque servit de leçon. On prépara la revanche avec plus de sûreté et d’efficacité. L’aide des Américains allait être décisive. Ce film  qui  commence par des  images d’archives empruntées aux actualités de l’époque, nous montre l’ampleur des dégâts dont les dunes de Dunkerque étaient le champ de tir. Le sort de 350 000 soldats britanniques  ne  dépendait que  d’un seul coup de téléphone entre le théâtre des opérations et  l’amirauté qui, dans un premier temps, s’était refusé d’envoyer les bateaux de sauvetage collectif. Les historiens s’accordent à dire que si les Allemands avaient capturé ces soldats égarés sur la plage, la seconde Guerre Mondiale aurait basculé en leur  faveur.
RAZAK

No comments: