Tuesday, March 12, 2013

Ahmed Fouad Najm lauréat du 8e Prix International de l’Humour

 
COMMUNIQUE
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Le grand poète contestataire égyptien Ahmed Fouad Najm lauréat
 du  8e Prix International  de l’Humour

Le trophée du Prix Bouzghiba-2012 auréole un poète arabe d’une verve militante intarissable et d’un talent poétique inoxydable. En tant qu’initiateur du Prix International de l’Humour et partant des mêmes critères de sélection, d’universalité et de la même rigueur d’appréciation, ça m’honore d’honorer un grand poète révolutionnaire. Il est égyptien et ses pamphlets humoristiques sur les dictateurs du monde arabe ont séduit la multitude et harangué la foule des protestataires là où ils se trouvent. Il s’appelle Ahmed Fouad Najm. Ainsi, compte tenu de son engagement de progressiste irréductible et de son parcours épineux et puis  de la combativité intellectuelle dont il a fait montre lors du «Printemps Arabe», il mérite le 8ePrix Bouzghiba de l’Humour. Le superviseur de ce prix culturel possédant les deux atouts salutaires d’être à la fois  pictural (trophée) et bibliographique (citation dans la monographie) souhaite longue vie à ce chantre des opprimés. Le trophée a été envoyé par voie aéropostale Le trophée (un tableau portant la signature et la certification de Razak) est accompagné d’un exemplaire du premier tome consacré au Prix Bouzghiba de l’Humour.
Ahmed Fouad Najm est le 8e lauréat de ce prix culturel désormais connu plus par sa vocation symbolique que par ses attributs pécuniaires et lucratifs. Il succède aux 7 premiers lauréats à savoir: la sculpteuse australienne Patricia Piccinini (prix de démystification), les animateurs du programme-TV «C’Est pas Sorcier » (prix de vulgarisation scientifique), Theo Jansen, le physicien et artiste néerlandais se déclinant du courant le plus influent de l’art cinétique (l’art au service de l’écologie), ZHANG YIMOU le metteur en scène chinois qui a supervisé le show inaugural de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Beijing-2008,  Larbi Sebbane (caricaturiste marocain), Derib le roi de la BD suisse et Shah Rukh Khan «the king of Bollywood». Rappelons que le premier tome du  livre monographique relatif  au Prix International de l’Humour a été publié au Maroc au mois de novembre 2008, pour jeter une lumière sur l’œuvre  des trois premiers lauréats. Le second consacré aux trois lauréats qui leur ont succédé a été édité en France chez EDILIVRE en double format  papier et sous forme de livre électronique (E-book). Les deux versions sont actuellement en diffusion chez plus de 15 libraires online sur Internet  (Amazon.fr, Armitièr.com, Chapitre.com, Librairie.dialogue.fr, Pagesaprèspages.com, Rueducommerce.fr, Libfly, CD-Shop, La-Procure.com, NOMADESTORE.COM, Cdiscount, shopwiki.fr, cheaperbooks, Fnac, DEA-Store...)
Ahmed Fouad Najm est né le 23  mai 1929. Ses critiques acerbes et virulents envers les dictateurs du monde arabe lui ont coûté 18 années de prison. Avec  Cheikh Imam, un luthiste  aveugle mais qui avait le don de voir la beauté sublime que charrient les mots bien composés, ils formèrent un tandem d’une grande influence. D’ailleurs, dans le 2e tome de la monographie bouzghibienne  paru en France je l’avais évoqué comme ainsi: « La présente étude peut être étendue à tous les autres arts sans exception. En musique et poésie par exemple, nous aurons une panoplie d’attelages réussis tels que Joan Baez-Bob Dylan, Simon et Grinfuncul, Oum Kalthoum-Ahmed Rami (le poète écrira à la diva égyptienne plus de 130 Kasida), Fouad Najm-Cheikh Imam, Fairouz-Rahbani, Marcel Khalifa-Mahmoud Darwish, Léo ferré-Aragon.»
L’année 2012 a été faste et très fertile pour Razak. Il y a réalisé la brillante performance de publier quatre livres en une année, tous en double version. Ce qui constitue un record élogieux au niveau du Maghreb. Ce succès bibliographique a été couronné par une invitation à la Foire du Livre de Bruxelles pour une séance de dédicace. Voici pour finir une strophe tirée d’un poème de Fouad Najm, mis en musique par le talentueux Cheikh Imam:
«Quand le soleil se noie dans un océan de brume
Quand une vague nocturne envahit  le monde
Quand la vue s’est éteinte dans les yeux et dans les cœurs
Quand ta route s’égare comme dans un labyrinthe
Toi qui erres, qui cherches et qui a la capacité de comprendre
Tu n’as plus d’autre guide que les yeux des mots»
Pour toutes clarifications éventuelles, prière voir les deux weblog:

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