Hamid Jmahri un «pro-fevrieriste» convaincu
Pourquoi de tous ses confrères Hamid Jmahri jouit-il du respect, de l’estime et de la considération? C’est un fils du peuple. Ainsi bien qu’il soit un journaliste affilié à un parti historique faisant partie de la coalition gouvernementale, il n’a pas délaissé les démunis, les opprimés et les laissés pour compte. Dans ses chroniques politiques, écrites en toute indépendance, on scrute la solidité de son sincère attachement au peuple de basse caste. Au cours du «Printemps arabe» on trouve le poète et le journaliste parmi les «pro-fevrieristes» convaincus, alors que d’autres, par calcul malicieux imprégné de frousse, avaient pris la tangente. Cette vertu militantiste n’a pas bourgeonné dans le désert. C’est au sein de la prestigieuse Chabiba Ittihadia que Jmahri a forgé ses premières armes. Cette institution juvénile (au même titre que son ancêtre AMEJ) a donné des noms lumineux se passant de commentaires et qui forcent le respect comme Mohamed Sassi et bien d’autres qu’on ne peut pas citer dans le cadre réduit de ce petit témoignage circonstanciel. Tôt ou tard, cet engagement finira par payer et ce sera une aubaine, car des intellectuels de cette trempe méritent d’être élus comme parlementaires. Sa ville Mohammedia en a grandement besoin. Jmahri a présenté sa candidature pour les élections du 25 novembre 2011. En tant que « tête de liste » pensante, il a de fortes chances de l’emporter haut la main et la tête haute, pourvu que les Samsaras des élections et les prédateurs ne fassent pas hausser les enchères et brouiller les cartes. De nombreux artistes, journalistes et hommes de lettres le soutiennent bénévolement dans sa campagne alors que ses émules sur-argentés (pécule rentier occulte) le font en se servant de sbires commandités. Dans une de ses chroniques humoristiques Jmahri explique comment l’Ange Gabriel le respecte en tant qu’être humain alors qu’un caïd d’arrondissement ivre de pouvoir le piétine. Ne vous en faites pas monsieur Jmahri, les UBU imbus de leur personne finiront leur vie dans l’oubli et le chagrin. Bref, si Sassi et Jmahri étaient dans mon canton, je voterais pour eux, bien que je ne sois pas un fervent adepte des votes bêtes. Par ailleurs, malgré la promulgation du nouveau Destour, je ne demande qu’à être satisfait et convaincu de la plus-value «démocratique» que de larges tranches de la population marocaine attendent amèrement depuis de longues dates. Pour tout avouer, je n’ai que très rarement voté. A quoi bon? Voter pour des caméléons, des retourne-vestes, tricheurs et magouilleurs? L’élection de ces deux militants dont je m’honore d’être leur ami, aura une autre saveur. Sous la coupole de députation, les somnolents qui, par fainéantise, font du parlement un dortoir ne fermeront pas l’œil, car deux esprits intègres, alertes et vigilants les maintiendront, vaille que vaille, en éveil.
RAZAK
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