Tuesday, April 16, 2019

Abba contre le bourrage coranique par RAZAK


Dans un Cyber de Marrakech que je fréquente assidûment ,  pour actualiser les données de mon blog personnel, la Cyber-girl qui s’en charge le jour, avant de  confier sa charge,  la nuit, à un jeune homme plus âgé qu’elle, a transformé le Cyber en annexe d’une école coranique. je ne le situerais pas géographiquement pour ne pas tomber dans la délation.
Cette jeune femme en âge de procréer   a pris l’habitude de passer des enregistrements coraniques, non pas ceux qui prônent la tolérance, mais les « sourates » où l’on parle de tuer,  d’agression et de représailles. À la longue, cela a fini par m’agacer. J’ai fini par en avoir marre. Je ne peux pas lui faire la remarque, autrement , elle me prendrait pour un juif ou un anti-islamique. Alors pour pouvoir continuer mon blogging,   loin du sang jihadiste et des promesses de châtiment,   dont le coran est le pôle de diffusion et la courroie de transmission, j’ai demandé secours à Youtube. Le  groupe Abba m’a aidé à éviter le bourrage du crâne. Je mets le casque en me disant : «en avant la zizique ». Me voilà hors des tristes frontières, largué dans un autre espace moins crispé et moins liberticide, dans un de ces lieux bénis par les muses de la liberté et de la démocratie et puis où il n’y a pas de corruption . chose admirable. 
Qui a dit que la musique est inutile ?
«Une grande découverte : la zizique »,  avait dit un radiophoniste qui a roulé sa voix sur les antennes.

La zizique du groupe suédois est une zizique de bonheur, pur produit  d’un peuple heureux. Les gens frustrés ne peuvent pas en produire.  J’enchaîne par le bouquet : “ABBA Greatest Hits Full Album” qui commence par « Dancing Queen » , un de mes tubes préférés.  De loin, les autres ’’mots-ultimatums’’ qui  promettent l'enfer aux non croyants et qui parlent plus de mort que de  vie, s’écoutent faiblement et en filigrane, mais qui me rappellent l’enfer incarné par ce présent malade de son passé.  

Quand je finis  ma séquence,  je débranche le fil virtuel qui me rattache à ce paradis sonore où la poésie et la musique font bon tandem. Je quitte ce lieu de deuil où les fous et les folles de  dieu jouent aux agents funéraires, et qui rêvent de sacrifier les gens qui pensent  juste, sur l’autel de l’absurde .    

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