Friday, November 17, 2023

Questions pour mieux connaître Par RAZAK


 

Comment rêver grand quand on vit petitement ?

Pourquoi le bossu ne peut pas retrouver sa droiture dorsale ?

Comment le borné peut-il faire preuve d’ouverture d’esprit et comment le despote peut-il faire preuve de clémence ?

Pourquoi faire l’avocat du diable quand  le barreau a grandement besoin de saints hommes ?

Comment paraître chic avec des vêtements d’emprunt ?

Pourquoi le bonheur ne s’achète pas et celui que l’on a marchandisé ne vaut pas un oignon pourri ?

Comment paraître fort en recourant aux bras d’autrui ?

Pourquoi le structurel est dominé par le superficiel ?

Comment empêcher la scission en creusant le fossé de la séparation ?

Pourquoi se laisser époumoner dans une aire où l’air qu’on respire est vicié et pollué ?

Comment garantir plus de choix en multipliant les obligations, les interdits et les directives ?

Pourquoi la foule de gens ordinaires a-t-elle plus de puissance que les individualités extraordinaires ?

Comment magnifier l’élan de la liberté avec l’enfermement systématique ?  

Pourquoi les condamnations sont plus fréquentes que  les acquittements ?

Comment éviter d’entrer en conflagration en augmentant sans cesse la pression interne ?

Pourquoi capital rime-t-il avec spectacle et débauche  et puis pourquoi dans tout jeu il y a  tacles par derrière ?

Comment faire une bonne recette sociétale sans cuisiner les gens ?

Pourquoi on n’écoute pas les gens de réflexion, les gens de probité et les hommes intègres ?

Comment provoquer une jouissance collective en aggravant les frustrations individuelles et approfondissant le refoulement ? 

Pourquoi les altercations langagières désunissent plus qu’elles n’unissent ?

Comment faire des mauvaises attitudes de bonnes aptitudes, et des mauvaises intentions une salutaire ascension ? 

Pourquoi les simples d’esprit refusent-ils le raisonnement rationnel et préfèrent la mythomanie et la fantasmagorie ?

Comment transformer les petits apports en une obole de prospérité?

Pourquoi les facteurs aliénants trouvent toujours terre propice et pourquoi les charlatans font des crédules ce qu’ils veulent ?

Comment mettre en valeur le langage afin d’en tirer les meilleurs  avantages et outillages utilitaires ? Que faut-il soustraire du grandiloquent pour qu’il devienne éloquent ?

Pourquoi le caricatural parle plus fort que le naturel ?

Comment mener à bien la transition épistémologique de la nature à la culture, sans heurts, sans encombre et sans décombres?

Pourquoi le malentendu couvre le champ acoustique du défendu ?

Comment rendre possible l’impossible avec les béni-oui-oui et les esprits tordus ?

Pourquoi les riches haïssent-ils les pauvres, mortellement et impétueusement ?

Comment peut-on trouver du prestige étatique en pactisant avec des  Etats voyous ?

Pourquoi fermer l’espace cognitif aux esprits libres et le laisser ouvert aux rétrogrades et aux ésotériques ?

Comment rêver de gloire dans la soumission aveugle ?

Pourquoi le bien dire est moins efficace que le bien faire ?

Comment aller plus loin avec les unijambistes et comment faire de grandes odyssées avec les bras cassés ?

Pourquoi le parlementarisme n’est plus le garant de la démocratie ?

Comment évoluer de la bestialité outrancière au civisme enchanteur ?

Pourquoi dit-on : ’’Goutte après  goutte finit par user le sol’’. N’est-il pas judicieux de dire : ’’Goutte après  goutte finit par fertiliser le sol’’ ?

Comment faire des antagonismes latents  un moteur de développement et des joutes verbale des rames de canotiers ?

Pourquoi le devoir du sage est de partager ses richesses avec les riches appauvris ?

Comment traverser l’océan de défis et le long fleuve de la vie où les équations insolubles font tout pour nous noyer ?

Pourquoi réduit-on le temps à une graduation d’horlogerie, un segment découpé en plusieurs morceaux plus petits ?

Comment ne pas croire qu’effectivement : ’’le premier prédateur de l’homme est  l’homme’’ ?

Pourquoi la conscience perd-elle sa souveraineté dans l’état comateux et se laisse-t-elle manipuler dans l’état d’ivresse ?

Comment remplacer le vol à l’étalage avec le don du partage équitable,  les blocages par le compagnonnage productif et le camouflage par le déballage de mots clairs, sincères et simplissimes ?

Pourquoi le sensationnel attire-t-il les regards et les ouïes alors que le réel les fait fuir ?

Comment mettre un terme à la superstition et à la magie noire  dont les dégâts sont incommensurables, dans les sociétés sous-développées ?

Pourquoi quand on a vaguement une idée sur un phénomène les limites de notre science expérimentale se précisent avec netteté ?

Comment les fausses affirmations dépourvues de preuves gagnent-elles en audience par la technique de la répétition ?

Pourquoi dit-on : « Nul n’est censé ignorer la loi ». N’est-il pas plus correct de dire : « Nulle loi n’est censée ignorer l’ignorance  des citoyens » ?

Comment tirer son épingle du jeu, quand toutes les épingles sont identiques ?

Pourquoi Nietzsche a dit : « Celui qui a un pourquoi pour vivre peut vivre  avec n’importe quel comment ?  

Quelle que puisse être leur  pertinence, les questions ci-dessus énumérées resteront sans réponses définitives. Chacun peut se préfigurer les siennes, pourvue que la juste parole soit chevillée à la juste posture. 

Tuesday, November 07, 2023

Dernière Web-Chronique de RAZAK

 

Les ’’Mais’’ qui nuisent  à la réputation des gens de renom.

Web-Chronique de RAZAK  

 

« L’homme zéro faute n’existe pas sur terre », avons-nous écrit dans une de nos chroniques cybernétiques. Évidemment, quand on parle de l’homme on parle aussi de la femme, car en matière de behaviorisme comportemental  nul n’est à labri des monstrueuses grossièretés et des  bêtises, que l’on soit mâle ou femelle. Dans de telles situations l’inclusif chasse l’exclusif. Par ailleurs, en philosophie sociétale, les deux terriens de sexe opposé subissent les mêmes contraintes, pour être déviés de leur trajectoire habituelle. Pour les menteurs-nés et les faiseurs de bêtises en série, comme Donald Trump, cela n’étonne guerre ceux qui comptent leurs faux pas. Ce trublion semble jongler avec.

Éloigné du gouvernail étatique, le tonitruant blondinet continue ses élucubrations fantasmagoriques. Son adversaire politique en a les siennes. Elles s’apparentent à des divagations d’homme sénile peu sûr de ses moyens. Il essaie de camoufler ses horribles feintes d’esprit, par le double langage et la langue de bois. En pleine campagne électorale, on l’a vu faire l’éloge de l’Islam, chose incongrue pour un allaité de sionisme, mais une fois élu, il n’hésite pas un instant à prendre d’assaut la citadelle  musulmane, en souhaitant l’extermination de ses habitants. Les Palestiniens sont dans son funeste collimateur.   

Un adage marocain dit : « Le fkih dont on attend la baraka est entré dans le lieu de culte avec ses babouches ».

Le faux dévot collectionne les ’’Mais’’ accusateurs, comme le philatéliste collectionne les timbres et le lépidoptériste les papillons. Ce sont les intellectuels engagés qui subissent le plus de dégâts quand le hors-propos et le hors-texte se produisent. La conscience les taraude de l’intérieur et le dépit semble ineffaçable. Il y en a qui été poussés au suicide, à cause d’un lapsus.

Les stupidités commises sont souvent dues à un manque d’information. Un mal-informé est à réformer. On peut longtemps préserver le sens de la perspicacité, de la sagesse et de la probité, mais il arrive un moment où on commet l’irréparable. On craque et au lieu de servir humblement la clarté on brouillonne dans l’obscurité sournoisement.

Notons aussi que le racisme peut être le générateur de tels virements de caractère. Ce que les psychanalystes appellent inconscient peut, lui aussi, mener au désastre. On n’arrive pas à cerner son champ d’action et son imprévisibilité. L’inconscient est bourré d’interdits. Il est la source des actes manqués.   

Dans un monde travaillé par la propagande, la probabilité de trébucher et de commettre des ’’bêtises téléguidées’’ est plus grande que la probabilité de rester intègre et fidèle à ses honorables positions. La cupidité et le gain facile peuvent dicter ce retournement de veste et ce changement de ton.

      Mentir, illusionner, berner les crédules, appâter les incrédules, les maquereaux de la politicaillerie, aidés par des experts-illusionnistes s’adonnent à ce déroutant sport, quotidiennement et sans vergogne, à tel point que tromper son prochain est devenu un impératif de conservation du pouvoir. Une potion de sorcier.  

Pour les mauvais cela va de soi, mais ce qui intrigue et afflige, c’est le piégeage de ceux qui ont une certaine intégrité d’esprit et une dignité à faire valoir.

On dira alors : « ce gars est bon, mais il est …. ».

Enfin, c’est toujours ce fameux ’’Mais’’, préposition grammaticale mettant  un arrêt brutal à la concordance qui s’érige comme une plaque signalétique annonçant un virage périlleux. Une tache d’encre sur un texte dont on a sué pour le rédiger à la main. On doit faire attention. Il y a anguille sous roche. Ce ’’Mais’’ corrosif peut détruire tout ce qu’on a culti  depuis des années, comme un ouragan dévastateur. L’impact est tellement dur à supporter que l’on regrette d’avoir parlé, si la parole est la source du désarroi ou agi si l’acte est à l’origine du malentendu et de la discorde.

Si les artistes se laissaient tomber volontairement ou involontairement dans le bourbier, aucun détergent ne pourrait enlever la saleté.          

Dans cette chronique on ne va pas faire l’inventaire exhaustif des cas révélés, mais on se contentera de quelques spécimens.

Commençons par le vénérable Noam Chomsky. On ne tarit pas d’éloge envers de progressiste américain qui n’a pas peur de dire des mots qui fâchent les fascistes. Durant sa vie, il a milité en faveur des opprimés. Sa seule bêtise,  sans doute l’unique, a été provoquée par la panique covidienne. L’homme qui semblait armé mentalement contre toute tentation dépravante et immunisé contre toute mainmise propagandiste a fini par dire cette monstruosité : « Il est de la responsabilité des non-vaccinés de s’isoler de la société ».

Cette mise  en quarantaine volontaire est en elle-même une aberration, car le temps a prouvé que tout cet énorme branle que les médias influents avaient amplifié affreusement a été une mascarade et que parmi les vaccinés il y avait des morts, non pas par le virus, mais par le produit injecté dans le sang. ( lire nos anciennes chroniques s’y afférant ).

Le deuxième cas concerne le nouvelliste Guy de Maupassant qui avait écrit des chefs-d’œuvre se passant de commentaire, comme ’’Le Horla’’ et ’’Boule de suif’’. Cet écrivain normand avait comme illustres amis: Flaubert, Zola, et les frères Goncourt. Le ’’Mais’’ fallacieux  ne concerne pas Guy,  l’auteur de ’’Une vie’’, mais Edmond de Goncourt l’auteur de  ’’Madame Gervaisé’’.

En effet, quand Maupassant avait été interné à l’asile psychiatrique le plus insolant des Goncourt déclara que Maupassant avait retrouvé son animalité. Décerner un prix du nom de ce Juda est une calamiteuse calomnie. L’écrivaillon Taher Benjelloun qui se vante d’en être lauréat, en sachant que sans les précieuses retouches des correcteurs son manuscrit aurait été refusé, a lui aussi son ’’Mais’’. Il sonne faux et tonne creux, comme une perfide trahison.

Qu’il traite les Palestiniens d’animaux, cela lui ôte toute affinité de scribouillard. Victor Hugo devrait se retourner dans sa tombe. Les mauvais littérateurs scandalisent le monde. Cet écrivaillon de pacotille ne peut pas soutenir le contraire, parce qu’il a peur des représailles du CRIF et des francs-maçons français.

Frank Sinatra était un chanteur et un acteur adulé, mais ses liens avec la mafia américaine l’avaient discrédité. Elvis Presley faisait mouvoir les foules, mais la drogue avait dévoilé ses points faibles et ses errements bestiaux. Idem pour Bob Marley. Le cannabis lui avait ôté beaucoup de lauriers qu’il avait récoltés après un dur labeur.

Parmi les chanteurs que la vague youtubemétrique a mis sur le devant  de la scène, sans être obligés de passer devant les feux de la rampe,  il y en a qui ont écopé de plusieurs mois pour viol de femmes. Ces chanteurs coureurs de jupes regretteront certainement leurs actes.      

La star de Bollywood Salman Khan compte les fans par milliers, mais sa condamnation par le tribunal pour avoir tué des animaux protégés avait nuit à sa  célébrité.

Enfin, nombreuses sont les stars de ciné et du showbiz qui avait fait rêver les spectateurs d’un amour platonique, mais qui dans leur vie conjugale respective, trompaient leur deuxième moitié. On dira alors : ’’bon acteur, mais vicieux.’’

Messi le footballeur argentin est un as du ballon rond. Il était l’idole de beaucoup de Maghrébins, mais son obstination maladive à exhiber sans raison le drapeau israélien, en oubliant de porter le sien, haut comme faisait Docteur Che Guevara, l’avait entrainé dans les marécages de la désaffection. Son attitude avait choqué plus d’un aficionado.     

 Il n’y a pas que la drogue et l’adultère pour discréditer les stars. L’avarice pourrait assombrir le parcours de la  plus talentueuse d’entre elles.

Oum Kaltoum est une grande diva que la multitude appréciait. La fausse note dans tout son élogieux et chantonnant parcours est son avarice, due sans aucun doute aux affres misérabilistes de l’enfance. La fille du compositeur Cheikh Mekkaoui raconte que quand son père a demandé son dû à la  chanteuse qui se faisait appeler Touma. Celle-ci lui  a répondu : « Estime-toi heureux d’avoir composé pour Oum Kaltoum».

-« Il faut que je mange», répliqua le grand compositeur. »

Une autre affaire avait diminué de la légendaire aura de ’’L’Astre de l’Orient’’: le procès contre le compositeur Zakaria Ahmed. Même pomme de discorde: l’argent.

A l’opposé d’Oum Kaltoum, le  compositeur-interprète et acteur Farid Al Atrache avait fait preuve d’une générosité exemplaire et d’un anti-matérialisme  seigneurial, que même ses émules lui reconnaissaient.

Cependant un ’’Mais’’ retentissant  s’érigeait pour noircir la famille Al Atrache. Sa sœur Asmahan qui avait failli détrôner Oum Kaltoum de son piédestal était suspectée de connivence avec les réseaux d’espionnage sioniste.

Espérons que la fourmilière des ’’Mais’’ ne nous fasse pas détourner de ceux qu’on aime ou qu’on admire.