Les ’’Mais’’ qui nuisent à la réputation des gens de renom.
Web-Chronique de RAZAK
« L’homme zéro faute n’existe pas sur terre », avons-nous écrit dans une de nos chroniques cybernétiques. Évidemment, quand on parle de l’homme on parle aussi de la femme, car en matière de behaviorisme comportemental nul n’est à labri des monstrueuses grossièretés et des bêtises, que l’on soit mâle ou femelle. Dans de telles situations l’inclusif chasse l’exclusif. Par ailleurs, en philosophie sociétale, les deux terriens de sexe opposé subissent les mêmes contraintes, pour être déviés de leur trajectoire habituelle. Pour les menteurs-nés et les faiseurs de bêtises en série, comme Donald Trump, cela n’étonne guerre ceux qui comptent leurs faux pas. Ce trublion semble jongler avec.
Éloigné du gouvernail étatique, le tonitruant blondinet continue ses élucubrations fantasmagoriques. Son adversaire politique en a les siennes. Elles s’apparentent à des divagations d’homme sénile peu sûr de ses moyens. Il essaie de camoufler ses horribles feintes d’esprit, par le double langage et la langue de bois. En pleine campagne électorale, on l’a vu faire l’éloge de l’Islam, chose incongrue pour un allaité de sionisme, mais une fois élu, il n’hésite pas un instant à prendre d’assaut la citadelle musulmane, en souhaitant l’extermination de ses habitants. Les Palestiniens sont dans son funeste collimateur.
Un adage marocain dit : « Le fkih dont on attend la baraka est entré dans le lieu de culte avec ses babouches ».
Le faux dévot collectionne les ’’Mais’’ accusateurs, comme le philatéliste collectionne les timbres et le lépidoptériste les papillons. Ce sont les intellectuels engagés qui subissent le plus de dégâts quand le hors-propos et le hors-texte se produisent. La conscience les taraude de l’intérieur et le dépit semble ineffaçable. Il y en a qui été poussés au suicide, à cause d’un lapsus.
Les stupidités commises sont souvent dues à un manque d’information. Un mal-informé est à réformer. On peut longtemps préserver le sens de la perspicacité, de la sagesse et de la probité, mais il arrive un moment où on commet l’irréparable. On craque et au lieu de servir humblement la clarté on brouillonne dans l’obscurité sournoisement.
Notons aussi que le racisme peut être le générateur de tels virements de caractère. Ce que les psychanalystes appellent inconscient peut, lui aussi, mener au désastre. On n’arrive pas à cerner son champ d’action et son imprévisibilité. L’inconscient est bourré d’interdits. Il est la source des actes manqués.
Dans un monde travaillé par la propagande, la probabilité de trébucher et de commettre des ’’bêtises téléguidées’’ est plus grande que la probabilité de rester intègre et fidèle à ses honorables positions. La cupidité et le gain facile peuvent dicter ce retournement de veste et ce changement de ton.
Mentir, illusionner, berner les crédules, appâter les incrédules, les maquereaux de la politicaillerie, aidés par des experts-illusionnistes s’adonnent à ce déroutant sport, quotidiennement et sans vergogne, à tel point que tromper son prochain est devenu un impératif de conservation du pouvoir. Une potion de sorcier.
Pour les mauvais cela va de soi, mais ce qui intrigue et afflige, c’est le piégeage de ceux qui ont une certaine intégrité d’esprit et une dignité à faire valoir.
On dira alors : « ce gars est bon, mais il est …. ».
Enfin, c’est toujours ce fameux ’’Mais’’, préposition grammaticale mettant un arrêt brutal à la concordance qui s’érige comme une plaque signalétique annonçant un virage périlleux. Une tache d’encre sur un texte dont on a sué pour le rédiger à la main. On doit faire attention. Il y a anguille sous roche. Ce ’’Mais’’ corrosif peut détruire tout ce qu’on a cultivé depuis des années, comme un ouragan dévastateur. L’impact est tellement dur à supporter que l’on regrette d’avoir parlé, si la parole est la source du désarroi ou agi si l’acte est à l’origine du malentendu et de la discorde.
Si les artistes se laissaient tomber volontairement ou involontairement dans le bourbier, aucun détergent ne pourrait enlever la saleté.
Dans cette chronique on ne va pas faire l’inventaire exhaustif des cas révélés, mais on se contentera de quelques spécimens.
Commençons par le vénérable Noam Chomsky. On ne tarit pas d’éloge envers de progressiste américain qui n’a pas peur de dire des mots qui fâchent les fascistes. Durant sa vie, il a milité en faveur des opprimés. Sa seule bêtise, sans doute l’unique, a été provoquée par la panique covidienne. L’homme qui semblait armé mentalement contre toute tentation dépravante et immunisé contre toute mainmise propagandiste a fini par dire cette monstruosité : « Il est de la responsabilité des non-vaccinés de s’isoler de la société ».
Cette mise en quarantaine volontaire est en elle-même une aberration, car le temps a prouvé que tout cet énorme branle que les médias influents avaient amplifié affreusement a été une mascarade et que parmi les vaccinés il y avait des morts, non pas par le virus, mais par le produit injecté dans le sang. ( lire nos anciennes chroniques s’y afférant ).
Le deuxième cas concerne le nouvelliste Guy de Maupassant qui avait écrit des chefs-d’œuvre se passant de commentaire, comme ’’Le Horla’’ et ’’Boule de suif’’. Cet écrivain normand avait comme illustres amis: Flaubert, Zola, et les frères Goncourt. Le ’’Mais’’ fallacieux ne concerne pas Guy, l’auteur de ’’Une vie’’, mais Edmond de Goncourt l’auteur de ’’Madame Gervaisé’’.
En effet, quand Maupassant avait été interné à l’asile psychiatrique le plus insolant des Goncourt déclara que Maupassant avait retrouvé son animalité. Décerner un prix du nom de ce Juda est une calamiteuse calomnie. L’écrivaillon Taher Benjelloun qui se vante d’en être lauréat, en sachant que sans les précieuses retouches des correcteurs son manuscrit aurait été refusé, a lui aussi son ’’Mais’’. Il sonne faux et tonne creux, comme une perfide trahison.
Qu’il traite les Palestiniens d’animaux, cela lui ôte toute affinité de scribouillard. Victor Hugo devrait se retourner dans sa tombe. Les mauvais littérateurs scandalisent le monde. Cet écrivaillon de pacotille ne peut pas soutenir le contraire, parce qu’il a peur des représailles du CRIF et des francs-maçons français.
Frank Sinatra était un chanteur et un acteur adulé, mais ses liens avec la mafia américaine l’avaient discrédité. Elvis Presley faisait mouvoir les foules, mais la drogue avait dévoilé ses points faibles et ses errements bestiaux. Idem pour Bob Marley. Le cannabis lui avait ôté beaucoup de lauriers qu’il avait récoltés après un dur labeur.
Parmi les chanteurs que la vague youtubemétrique a mis sur le devant de la scène, sans être obligés de passer devant les feux de la rampe, il y en a qui ont écopé de plusieurs mois pour viol de femmes. Ces chanteurs coureurs de jupes regretteront certainement leurs actes.
La star de Bollywood Salman Khan compte les fans par milliers, mais sa condamnation par le tribunal pour avoir tué des animaux protégés avait nuit à sa célébrité.
Enfin, nombreuses sont les stars de ciné et du showbiz qui avait fait rêver les spectateurs d’un amour platonique, mais qui dans leur vie conjugale respective, trompaient leur deuxième moitié. On dira alors : ’’bon acteur, mais vicieux.’’
Messi le footballeur argentin est un as du ballon rond. Il était l’idole de beaucoup de Maghrébins, mais son obstination maladive à exhiber sans raison le drapeau israélien, en oubliant de porter le sien, haut comme faisait Docteur Che Guevara, l’avait entrainé dans les marécages de la désaffection. Son attitude avait choqué plus d’un aficionado.
Il n’y a pas que la drogue et l’adultère pour discréditer les stars. L’avarice pourrait assombrir le parcours de la plus talentueuse d’entre elles.
Oum Kaltoum est une grande diva que la multitude appréciait. La fausse note dans tout son élogieux et chantonnant parcours est son avarice, due sans aucun doute aux affres misérabilistes de l’enfance. La fille du compositeur Cheikh Mekkaoui raconte que quand son père a demandé son dû à la chanteuse qui se faisait appeler Touma. Celle-ci lui a répondu : « Estime-toi heureux d’avoir composé pour Oum Kaltoum».
-« Il faut que je mange», répliqua le grand compositeur. »
Une autre affaire avait diminué de la légendaire aura de ’’L’Astre de l’Orient’’: le procès contre le compositeur Zakaria Ahmed. Même pomme de discorde: l’argent.
A l’opposé d’Oum Kaltoum, le compositeur-interprète et acteur Farid Al Atrache avait fait preuve d’une générosité exemplaire et d’un anti-matérialisme seigneurial, que même ses émules lui reconnaissaient.
Cependant un ’’Mais’’ retentissant s’érigeait pour noircir la famille Al Atrache. Sa sœur Asmahan qui avait failli détrôner Oum Kaltoum de son piédestal était suspectée de connivence avec les réseaux d’espionnage sioniste.
Espérons que la fourmilière des ’’Mais’’ ne nous fasse pas détourner de ceux qu’on aime ou qu’on admire.
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