Wednesday, February 12, 2020

Feuillet littéraire et philosophique; aveuglement et vacuité du populisme pervers


Aveuglement et vacuité du  populisme pervers 
par RAZAK  

« Le monde est aveugle, rares sont ceux qui voient», disait doctement le sage bouddha. Le populisme  néocapitaliste a ajouté à ce monde fou et décadent plus de ténèbres et d’aveuglement qu’il n’en a retranchés. Les populistes du nouveau millénaire, haut perchés mais mal entourés et mal conseillés  sont extrêmement  dangereux. Bavards et opiniâtrement indiscrets, ils font du tintamarre discordant là où la raison critique lâche prise et baisse  la  garde. Ils sont  indécrottables et exécrables à l’extrême. Ceux que les sociétés secrètes et les alliances d’initiés  mettent  sur le devant de la scène sont les plus facétieux et les plus impétueux. Doit-on les supporter comme un mal obligé et comme une fatalité ? Les clefs de la troisième guerre mondiale est, désormais, entre leurs sales mains. Citoyens altermondialistes, réveillez-vous. Il n’y a plus de paix.
L’humanité fatiguée et le « chacun pour soi » revenu à sa place naturelle, la déshumanité monte en flèche. Jugée autrefois comme exemplaire, la démocratie occidentale tombe en désuétude. Elle se laisse ridiculiser et asservir  par les dictatures  en place. Des présidents élus par suffrage universel se laissent corrompre par des oligarques sanguinaires. Un mélange contre nature et idéologiquement mal en point.  Les bouffons de la politicaillerie leur servent d’intermédiaires. Leur mièvre cabotinage carambole et leur dissonant blabla bourdonne puissamment. Evidemment, c’est du blabla qui génère des tensions, parce que l’infantilisme leur sert de mèche et d’étincelle. C’est prémédité et insidieusement manigancé.  On devine aisément la vacuité de leur bourdonnement et  les courbatures avilissant le peu de droiture qu’ils croient avoir. Le non-sens culmine et dans le tumulte de la vie  en société, les plus raisonnables perdent leur raison. Les rescapés de la vindicte  oppressive vivent sous la menace. Les ignares les persécutent, les humilient  et les maltraitent. Un joug doublement subi : abus de pouvoir et abus de surseoir aux doléances.
Plus perspicace que moi tu meurs. Au non de la loi, des hommes armés jusqu’aux dents tirent à bout portant sur des innocents désarmés et tuent en toute légalité. Le terrorisme d’Etat n’a pas de remède. L’Irak, pays du golfe que  la démocratie made in USA a mené au désastre, on dialogue avec des cartouches de mitraillettes.
Quand les populistes endossent le treillis du va-t-en-guerre, les conflits se répandent dans les quatre coins de la terre. La guerre commerciale et la guerre du leadership qui opposent actuellement l’Oncle Sam  aux descendants de  Confucius  préparent les antagonistes à la grande guerre à venir. Elle démarrera par petites échauffourées et  s’achèvera dans le chaos le plus généralisé. Tous les subterfuges sont bons pour faire accroupir son ennemi, y compris l’arme biologique. Le virus corona n’est qu’un spécimen de tout un arsenal guerrier. Les virus sont plus dévastateurs qu’on le croit. Les gens du midi français se rappellent de l’hécatombe causée par la peste  de 1720 où Marseille, la cité phocéenne  perdit la moitié de ses habitants. Si le virus corona empeste la chine à la « marseillaise » , ce serait catastrophique non  seulement pour la Chine , mais aussi pour les pays surpeuplés comme l’Inde , péninsule indienne  qui ne se trouve qu’à quelques  encablures seulement du foyer d’incubation virale. Autre souvenir macabre , la grippe espagnole détient le triste record d'avoir fauché plus de 50 millions d’âmes .
Quant au nucléaire tout est à l’état de pré-guerre. Le plus démuni des Etats nucléaires dispose déjà d’assez d’ogives à faire de la biosphère un amas de cendres. Comme le pétrole reste la source d’énergie la plus prisée et qu’elle se trouve en abondance dans le golfe d’Arabie, la région toute entière sera  exposée en première ligne aux jets d’obus. Ses habitants serviront d’appât et de chair à canon. Les rescapés ne  pourront même pas s’enfuir. Attaques, ripostes, le cercle infernal s’agrandira démesurément. L’Iran  n’est que le début d’un vaste chamboulement. Tout le champ pétrolifère se volcanisera  en prélude à  l’Armageddon final,  prédit par les ésotériques judaïques.      
Le populisme est contagieux. Comme discours lancé à tout va, il se base sur des paroles vaseuses et contradictoires. Mais sa frivolité peut mener à l’abîme. Le populiste ne gouverne pas le pays, mais il le prend en otage. Il utilise la ruse,  notamment  quand il sent que le changement  est imminent , en se faisant réclamer avec persistance. Et pour se maintenir au pouvoir, il peut déclencher une guerre, comme un préalable préélectoral. Le baroud précède les urnes. Bientôt, il y aura autant de conflits que de chefs d’Etats populistes.  La poulinière regorge de bébés-tyrans
Le milieu obscène de la politicaillerie grouille d’énergumènes instables et de zigotos frondeurs qui n’ont pas froid aux yeux. Ils redoublent d’insolence quand la critique baisse les bras, comme on vient de le spécifier ci-avant. Quand la vigilance ramollit totalement ou partiellement, les guignols de la politi-quincaillerie entrent en scène. Les pires intrus sont ceux qu’on parachute et qu’on mandate à la tirelire et puis que l’on mêle à la chose publique, sans en avoir ni le préalable moral, ni l’aval du peuple électeur. Ainsi, de bêtise en bêtise et de bavure en bavure, leur itinéraire tortueux est tapissé de carcasses que la mauvaise conduite et la folle guidance engendrent sans dédommager les victimes. L’environnement en pâtit et la biosphère les plaint.
La grande désolation qui frappe le monde d’aujourd’hui, c’est que partout on voit les mercantilistes s’emparer des créneaux de décision. Pour d’autres, le tribunat théâtral où l’on falsifie l’apparence et on truque la présence, leur sert de bouclier. Comme aide-mémoire, le populisme outrancier leur sert de tremplin de propulsion. La perversion  a, il y a belle lurette, atteint les hémicycles de députation, d’Est en Ouest. Le double langage rend le cabotinage fluide et facile à ingurgiter. Les banques centrales surveillent de loin ou de près le jeu des acteurs, quand ce n’est pas elles qui financent la partie, dans l’arrogance et la supercherie.
Avant de servir autrui, on doit se servir soi-même en priorité et qui n’est pas content, il n’a qu’à aller boire la mer, s’il en a la bouche adéquate. Normalement,  le désir de servir doit supplanter le désir de possession,  mais comme on vit dans un monde qui marche à l’envers, l’égoïsme efface l’altruisme et domine les démarches personnelles, puisque il en trace la feuille de route. Un type de législation où on fait du même poids deux pesées différentes ne peut conduire qu’au discrédit. Les retraités marocains de la fonction publique subissent  une criarde surimposition.  Ils ont déjà payé leurs impôts à la source, quand ils étaient en fonction. Mais dans le règlement mensuel de la pension, on en défalque un nouvel impôt. N’est-ce pas inique et dictatorial ? Les retraités parlementaires veulent en être exemptés. Où est la logique dans tout ça ?

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