Aveuglement et vacuité du populisme pervers
par RAZAK
« Le
monde est aveugle, rares sont ceux qui voient», disait doctement le sage bouddha.
Le populisme néocapitaliste a ajouté à
ce monde fou et décadent plus de ténèbres et d’aveuglement qu’il n’en a
retranchés. Les populistes du nouveau millénaire, haut perchés mais mal entourés
et mal conseillés sont extrêmement dangereux. Bavards et opiniâtrement
indiscrets, ils font du tintamarre discordant là où la raison critique lâche
prise et baisse la garde. Ils sont indécrottables et exécrables à l’extrême.
Ceux que les sociétés secrètes et les alliances d’initiés mettent sur le devant de la scène sont les plus
facétieux et les plus impétueux. Doit-on les supporter comme un mal obligé et
comme une fatalité ? Les clefs de la troisième guerre mondiale est,
désormais, entre leurs sales mains. Citoyens altermondialistes, réveillez-vous.
Il n’y a plus de paix.
L’humanité
fatiguée et le « chacun pour soi » revenu à sa place naturelle, la
déshumanité monte en flèche. Jugée autrefois comme exemplaire, la démocratie
occidentale tombe en désuétude. Elle se laisse ridiculiser et asservir par les dictatures en place. Des présidents élus par suffrage
universel se laissent corrompre par des oligarques sanguinaires. Un mélange contre
nature et idéologiquement mal en point. Les
bouffons de la politicaillerie leur servent d’intermédiaires. Leur mièvre cabotinage carambole et leur dissonant blabla bourdonne puissamment. Evidemment,
c’est du blabla qui génère des tensions, parce que l’infantilisme leur sert de mèche
et d’étincelle. C’est prémédité et insidieusement manigancé. On devine aisément la vacuité de leur
bourdonnement et les courbatures
avilissant le peu de droiture qu’ils croient avoir. Le non-sens culmine et dans
le tumulte de la vie en société, les
plus raisonnables perdent leur raison. Les rescapés de la vindicte oppressive vivent sous la menace. Les ignares
les persécutent, les humilient et les
maltraitent. Un joug doublement subi : abus de pouvoir et abus de surseoir
aux doléances.
Plus
perspicace que moi tu meurs. Au non de la loi, des hommes armés jusqu’aux dents
tirent à bout portant sur des innocents désarmés et tuent en toute légalité. Le
terrorisme d’Etat n’a pas de remède. L’Irak, pays du golfe que la démocratie made in USA a mené au désastre,
on dialogue avec des cartouches de mitraillettes.
Quand
les populistes endossent le treillis du va-t-en-guerre, les conflits se
répandent dans les quatre coins de la terre. La guerre commerciale et la guerre
du leadership qui opposent actuellement l’Oncle Sam aux descendants de Confucius préparent les antagonistes à la grande guerre
à venir. Elle démarrera par petites échauffourées et s’achèvera dans le chaos le plus généralisé. Tous
les subterfuges sont bons pour faire accroupir son ennemi, y compris l’arme
biologique. Le virus corona n’est qu’un spécimen de tout un arsenal guerrier.
Les virus sont plus dévastateurs qu’on le croit. Les gens du midi français se
rappellent de l’hécatombe causée par la peste
de 1720 où Marseille, la cité phocéenne perdit la moitié de ses habitants. Si le virus
corona empeste la chine à la « marseillaise » , ce serait
catastrophique non seulement pour la
Chine , mais aussi pour les pays surpeuplés comme l’Inde , péninsule indienne qui
ne se trouve qu’à quelques encablures
seulement du foyer d’incubation virale. Autre souvenir macabre , la grippe espagnole détient le triste record d'avoir fauché plus de 50 millions d’âmes .
Quant
au nucléaire tout est à l’état de pré-guerre. Le plus démuni des Etats
nucléaires dispose déjà d’assez d’ogives à faire de la biosphère un amas de
cendres. Comme le pétrole reste la source d’énergie la plus prisée et qu’elle
se trouve en abondance dans le golfe d’Arabie, la région toute entière sera exposée en première ligne aux jets d’obus. Ses
habitants serviront d’appât et de chair à canon. Les rescapés ne pourront même pas s’enfuir. Attaques, ripostes,
le cercle infernal s’agrandira démesurément. L’Iran n’est que le début d’un vaste chamboulement. Tout
le champ pétrolifère se volcanisera en
prélude à l’Armageddon final, prédit par les ésotériques judaïques.
Le
populisme est contagieux. Comme discours lancé à tout va, il se base sur des
paroles vaseuses et contradictoires. Mais sa frivolité peut mener à l’abîme. Le
populiste ne gouverne pas le pays, mais il le prend en otage. Il utilise
la ruse, notamment quand il sent que le changement est imminent , en se faisant réclamer avec persistance.
Et pour se maintenir au pouvoir, il peut déclencher une guerre, comme un
préalable préélectoral. Le baroud précède les urnes. Bientôt, il y aura autant
de conflits que de chefs d’Etats populistes. La poulinière regorge de bébés-tyrans
Le
milieu obscène de la politicaillerie grouille d’énergumènes instables et de
zigotos frondeurs qui n’ont pas froid aux yeux. Ils redoublent d’insolence
quand la critique baisse les bras, comme on vient de le spécifier ci-avant. Quand
la vigilance ramollit totalement ou partiellement, les guignols de la
politi-quincaillerie entrent en scène. Les pires intrus sont ceux qu’on
parachute et qu’on mandate à la tirelire et puis que l’on mêle à la chose
publique, sans en avoir ni le préalable moral, ni l’aval du peuple électeur.
Ainsi, de bêtise en bêtise et de bavure en bavure, leur itinéraire tortueux est
tapissé de carcasses que la mauvaise conduite et la folle guidance engendrent
sans dédommager les victimes. L’environnement en pâtit et la biosphère les
plaint.
La
grande désolation qui frappe le monde d’aujourd’hui, c’est que partout on voit
les mercantilistes s’emparer des créneaux de décision. Pour d’autres, le
tribunat théâtral où l’on falsifie l’apparence et on truque la présence, leur
sert de bouclier. Comme aide-mémoire, le populisme outrancier leur sert de
tremplin de propulsion. La perversion a,
il y a belle lurette, atteint les hémicycles de députation, d’Est en Ouest. Le
double langage rend le cabotinage fluide et facile à ingurgiter. Les banques
centrales surveillent de loin ou de près le jeu des acteurs, quand ce n’est pas
elles qui financent la partie, dans l’arrogance et la supercherie.
Avant
de servir autrui, on doit se servir soi-même en priorité et qui n’est pas
content, il n’a qu’à aller boire la mer, s’il en a la bouche adéquate. Normalement, le désir de servir doit supplanter le désir
de possession, mais comme on vit dans un
monde qui marche à l’envers, l’égoïsme efface l’altruisme et domine les
démarches personnelles, puisque il en trace la feuille de route. Un type de
législation où on fait du même poids deux pesées différentes ne peut conduire
qu’au discrédit. Les retraités marocains de la fonction publique subissent une criarde surimposition. Ils ont déjà payé leurs impôts à la source,
quand ils étaient en fonction. Mais dans le règlement mensuel de la pension, on
en défalque un nouvel impôt. N’est-ce pas inique et dictatorial ? Les
retraités parlementaires veulent en être exemptés. Où est la logique dans
tout ça ?
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