Tirées des chroniques cinématographiques de Razak.
-« Au Far West, il n’y avait pas de sieste. Ce fut un monde à part ou l’on disait: ’’ les gens naissent égaux, mais c’est le colt qui les rend inégaux’’. Le plus rapide descendait le moins agile. Quand on demandait à un cow-boy quel était son vrai ami, il répondait : ’’le cheval et le pistolet’’. La loi de talion était de rigueur et en vigueur ».
-« Qui s’assemble se ressemble, Cinecittà et le Colisée ont toujours fait bon voisinage, malgré leur relatif éloignement sur la carte de la ville dont la légende dit qu’elle est éternelle. L’une est parodie de l’autre. En effet, comme vestige d’une époque avide de conquêtes et de sang, l’ex-arène de gladiateurs bâtie par Vespasien et achevée par son fils Titus avec le butin des conquêtes, a été plusieurs fois ressuscitée par Cinecittà ».
-« Parmi les hors-la-loi qui sont devenus des célébrités du Far West, il y a, outre William Bonney, que l’on a cité précédemment, Jesse James et son Frère Frank, les frères Dalton (dont le bédéiste Moris a dénombré les méfaits dans les albums de Lucky Luck), Robert LeRoy Parker (alias Butch Cassidy), Bill Doolin, Sam Bass, William Brocius, (alias Curly Bill), James Miller, Thomas Coleman Younger, John Wesley Hardin…. »
-« Avec ou sans moustache, Fonda reste égal à lui-même. Il en est de même pour James Stewart ( voir ’’Bandolero !’’ réalisé par Andrew Mc Laglen et ’’Attaque au Cheyenne Club ’’ de Gene Kelly). Cependant, les acteurs qui comme John Wayne, Gary Cooper et Robert Mitchum ont porté l’étoile du chérif sans être obligé de porter une moustache, doivent leur renommée à leur carrure et leur gueule de cinéma ».
-« Beaucoup de mustangs ont été euthanasiés par ceux qui les montaient, parce que épuisés, ils ne pouvaient pas aller plu loin. A la première tendinite on les abattait ».
-« Rappelons que le cinéma est né muet, mais les pianistes de grande renommée , comme Jordi, lui avaient donné de la voix ».
-« Dans le film « Allan Quatermain et la cité de l’or perdu » de Gary Nelson, l’acteur marocain Larbi Doghmi porte de longues cornes et se vêtit en homme de caverne. Il casse des pierres avec sa tête. Dans « Body of lies » du revenant Ridley Scott, qui, durant le tournage à Rabat et à Salé avait bénéficié de facilités exceptionnelles, on découvre une image dégradante, tant du Maroc que des Marocains ».
-« Les critiques intègres avaient beau signaler, à bon escient, les dérapages et dysfonctionnements du centre de ’’masticage et de cérémonies’’ (titre d’une ancienne chronique humoristique), en vain. On les prenait pour des rabat-joie invétérés, qui aboyaient sur une caravane immobile ».
-« Dans un pays où tout semble galvaudé à outrance, il faut s’attendre à toutes les monstruosités imaginables, car malgré les décennies écoulées, de tâtonnement et d’errance cinématographique, on n’a pas trouvé ‘’the right man for the right place’’ ».
-« Bref, un film où tout est 100 % féminin n’est pas cinématographique, il est soit pornographique, soit ségrégationniste et un festival qui se base sur de tels simulacres propagandistes ne sert ni le 7e art, ni la culture qu’il est sensé animer ».
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