Réalisateur: Agnieszka Holland
Scénario: Stephen J. Rivele et Christopher Wilkinson
Chaque idée qui meurt en fait naître une nouvelle
Pour l’orchestration de la neuvième symphonie Ludwig Van Beethoven (Ed Harris) a besoin d’un copiste pour mettre au propre ses transcriptions musicales. Anna Stoltz (Diane Kruger) se charge de cette tache. Elle a beaucoup à apprendre du grand mæstro.
- Ludwig: Quoi ?
- Anna: Je ne comprends rien maestro. Le mouvement? Il finit où ?
- Ludwig : Il ne finit pas. Il s’écoule. Cessez donc de penser en termes de commencement et de fin. Ce n’est pas un de ces ponts construits par votre homme de fer. Ce sont des choses vivantes comme les nuages qui prennent forme ou les marrées qui changent.
- Anna: Mais musicalement, ça fonctionne comment ?
- Ludwig: Ça ne fonctionne pas. Ça grandit. Vous voyez le premier mouvement devient le deuxième. Chaque idée qui meurt en fait naître une nouvelle. Dans votre travail vous avez l’obsession de la structure. Vous voulez choisir la meilleure forme. Il faut que vous écoutiez la voix qui parle à l’intérieur de vous. Je ne m’entendais moi-même jusqu’à ce que je devienne sourd, non pas que je vous souhaite que vous deveniez sourde ma chère.
- Anna: Vous êtes entrain de me dire que je dois trouver le silence en moi afin d’entendre la musique.
- Ludwig: Oui, oui, oui. Le silence est la clef. Le silence entre les notes. Une fois que ce silence vous enveloppe votre âme se met à chanter.
Le film lui-même est une fugue de cinéma. Ça ne nous fait oublier les détonations des films de guerre, le sifflement des balles des winchesters et des pistolets de cow-boys et puis les bruits du croisement des épées au temps des croisades. Copiying Beethoven pivote autour de la neuvième symphonie de Beethoven. Comme n’importe quel film abordant la vie de gens illustres, il y a des exagérations et des omissions. Les exagérations viennent de la subjectivité tant des co-scénaristes que de la réalisatrice. Les omissions sont dues au fait qu’on ne peut pas résumer une vie en une portion de temps de quelques dizaines de minutes. Les pitreries rajoutées au récit vont à l’encontre de ce qu’on veut mettre en évidence et en exergue chez ce grand compositeur de musique classique.
RAZAK
Scénario: Stephen J. Rivele et Christopher Wilkinson
Chaque idée qui meurt en fait naître une nouvelle
Pour l’orchestration de la neuvième symphonie Ludwig Van Beethoven (Ed Harris) a besoin d’un copiste pour mettre au propre ses transcriptions musicales. Anna Stoltz (Diane Kruger) se charge de cette tache. Elle a beaucoup à apprendre du grand mæstro.
- Ludwig: Quoi ?
- Anna: Je ne comprends rien maestro. Le mouvement? Il finit où ?
- Ludwig : Il ne finit pas. Il s’écoule. Cessez donc de penser en termes de commencement et de fin. Ce n’est pas un de ces ponts construits par votre homme de fer. Ce sont des choses vivantes comme les nuages qui prennent forme ou les marrées qui changent.
- Anna: Mais musicalement, ça fonctionne comment ?
- Ludwig: Ça ne fonctionne pas. Ça grandit. Vous voyez le premier mouvement devient le deuxième. Chaque idée qui meurt en fait naître une nouvelle. Dans votre travail vous avez l’obsession de la structure. Vous voulez choisir la meilleure forme. Il faut que vous écoutiez la voix qui parle à l’intérieur de vous. Je ne m’entendais moi-même jusqu’à ce que je devienne sourd, non pas que je vous souhaite que vous deveniez sourde ma chère.
- Anna: Vous êtes entrain de me dire que je dois trouver le silence en moi afin d’entendre la musique.
- Ludwig: Oui, oui, oui. Le silence est la clef. Le silence entre les notes. Une fois que ce silence vous enveloppe votre âme se met à chanter.
Le film lui-même est une fugue de cinéma. Ça ne nous fait oublier les détonations des films de guerre, le sifflement des balles des winchesters et des pistolets de cow-boys et puis les bruits du croisement des épées au temps des croisades. Copiying Beethoven pivote autour de la neuvième symphonie de Beethoven. Comme n’importe quel film abordant la vie de gens illustres, il y a des exagérations et des omissions. Les exagérations viennent de la subjectivité tant des co-scénaristes que de la réalisatrice. Les omissions sont dues au fait qu’on ne peut pas résumer une vie en une portion de temps de quelques dizaines de minutes. Les pitreries rajoutées au récit vont à l’encontre de ce qu’on veut mettre en évidence et en exergue chez ce grand compositeur de musique classique.
RAZAK
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