COMMUNIQUE
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La diva indienne
LataMangeshkar
remporte le 14e Prix International de l’Humour
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Conformément
aux critères de sélection et d’octroi, en vigueur depuis 2005, l’année où le
Prix International de l’Humour (alias Bouzghiba-Awards) a été fondé par l’artiste marocain Razak, la diva indienne LataMangeshkarremporte le quatorzième
trophée de ce prix transculturel, se distinguant des autres prix lucratifs par
ses deux caractéristiques fondamentales: picturale (le trophée est représenté
par un tableau de peinture) et bibliographique (édition d’un livre d’apologie sur
les lauréats, 3 tomes monographiques ont
été publiés sous le même label, dont un en France).
Grace à l’intermédiation de
l’ambassade de l’Inde à Rabat, via son
attaché culturel Mr. Shree Kant Kumar, qui en recevant Razak le
superviseur prix, dans les règles de
bienséance, lui a donné l’adresse postale de
LataMageshkar. L’envoi aéropostal du trophée a été effectué le lundi 31
décembre par le biais de Chronopost, accompagné d’un exemplaire du tome-1 de la monographie
Bouzghiba-Awards) et d’un autre exemplaire du livre « Le cinéma indien entre Nirvana et Navarasas »
qu’il a publié en 2012.
LataMangeshkar
est née le 28 septembre 1929, à Indore, dans l'État du MadhyaPradesh, en Inde. Fille d’un
artiste de renom (DeenanathMangeshkar), elle fut baptisée Hema à sa naissance. On
la rebaptisa Lata, en hommage à une icône du théâtre.Deenanath mourut des suites d’une maladie incurable, mais sajeune
fille LataHemaà peine nubile devait chanter en public,pour subvenir aux besoins
de sa famille.
Durant plus
de six décennies,Lata a trôné sans partage sur lesplay-backs
ciné-musicaux de Bollywood(studios de Bombay), Tollywood (langue télougou), Kollywood(langue
tamoul)et Mollywood (langue malayalam). Surnommée« le rossignol de l’Inde »
ou encore « la reine de la mélodie », Lata est citée dans le Guinness Book pour le nombre
le plus important d'enregistrements pour une voix. Ainsi, ne tarissant pas d’éloges
envers cette diva à nulle autre pareille, AmitabhBachchan, le légendaire acteur
indien a dit : « si le Taj Mahal est la septième merveille du monde, LataMangeshkar
en est la huitième».
Enfin, s’il y a une chose pour laquelle les Indiens et les Pakistanaisoublient leurs griefs pour vibrer
à l’unisson, c'est pour la voix de Lataji, la reine de la
mélodie indienne dont beaucoup de Marocains aimentla voix angélique. Elle avait fait duo avec les chanteurs indiens
les plus chevronnés,avec à leur tête Mohammed Rafi, KishoreKumar et UditNarayan.
Dans le livre de Razakparu en
2012 (Le cinéma indien entre Nirvana et Navarasas) l’auteur énumère les
soubassements de cette musique aux origines lointaines qui se nourritcontinuellement
de « râgas »(composé des sept notes Sa, Ri, Ga , Ma , Pa, , Da, Ni ) et
qui s’exalte dans les « Navarasas »,
c’est-à-dire les neufs émotions
de base, énuméréespar l’auteur comme suit :Shringara (amour), Hasya (rire)
, Karuna (pitié), Roudra (colère) ,Veera (courage) , Adbhuta (émerveillement)
et Shantha (sérénité).
Le 14e prix Bouzghiba-Awards est plein d’émotions. Il coïncide avec la
parution du 14e livre de
Razak. L’année 2018 restera marquée en
lettres d’or pour l’écrivain marocain, puisque comme performance
livresque remarquable, il est parvenu à battre son propre record
bibliographique, celui réalisé en 2012 où quatre ouvrages ont été publiés en
une année. 2018 en a vu cinq : trois sortis en France et deux au Maroc. Le
plus récent est le tome-2 de «A Voix Nue. Chroniques cinématographiques». Il complète la panoplie.
Pour plus de détails
GSM 0672538512
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