La publication de la 28 ème partie de
notre livre (De l’Art transcendantal aux Haïkus picturaux) a eu des retombées
bénéfiques. Pour une fois, on a exaucé un de nos vœux. En effet, dans un
communiqué distribué à la presse, on apprend qu’un accord a été signé le jeudi 21 mars 2019 entre le ministère de la culture et l’ONCF
préconisant qu’à l’instar des journalistes professionnels la gratuité du
transport par train (2 ème classe et trains navettes ) pour les artistes
détenant la « Blue card » et une réduction de 50 pour le TGV (Al
Barraq). Une bonne nouvelle. On ne peut que s’en féliciter .
Compte tenu de cet acquis et en souhaitant
qu’il soit couronné par la couverture médicale généralisée, l’on aimerait
revenir sur ce paragraphe salvateur qui a eu la vertu de réveiller les
consciences :
« Pour le moment, cette carte ne sert
à rien. Une formalité ni plus, ni moins. Elle aurait plus d’importance, si, au
moins, elle permettait la gratuité du transport par train, comme cela est
garanti pour les journalistes attitrés. Tant qu’on y est, pourquoi ne pas
accorder cette faveur aux artistes, puisque l’information et la culture
dépendent actuellement du même ministère ? Cela ne demande rien, il
suffit d’un peu de volonté politique. D’ailleurs, l’ONCF est un bien
public et l’artiste est connu pour être une personnalité publique.
Les accords bilatéraux en matière de culture, entre pays amis,
devraient permettre l’accès gratuit aux musées, sites
archéologiques et monuments tant du Maroc et que du pays étranger, avec lequel
on a signé l’accord de coopération. Je me rappelle qu’à Paris, voulant visiter
le musée Picasso, on m’avait dit que « seule la carte d’artiste
délivrée par l’Etat français est acceptée ». Je fus sidéré, car mon pays
n’avait pas fait le nécessaire. Être ministre de la culture, c’est penser
à ces choses-là, étant donné que la culture est universelle. Priver
un artiste de voir les travaux d’un autre artiste est une insultante
calamité.
La carte d’artiste que l’on délivre actuellement à tout va, a
besoin impérativement de quelques retouches. Aussi, il faut que les
membres de la commission soient au niveau, pour séparer l’ivraie du bon
grain. Un quidam qui n’a publié ne serait-ce qu’un petit
fascicule et qui vient statuer envers quelqu'un qui a publié une dizaine de
livres, c’est une absurdité tragi-comique. Qui choisit ces membres et sur
quelle base on trie les dossiers ? Pourquoi on y trouve beaucoup de
revenants et question fondamentale: pourquoi on les rémunère ? En
matière d’art, le bénévolat est plus vertueux que le pécuniaire. Car ce dernier entraîne avec
lui la dépravation. »
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