Wednesday, December 31, 2008
Courriel envoyé à l'ambassade de Chine à Paris
Rabat le 29 décembre 2008
Son Excellence monsieur l'Ambassadeur de Chine à Paris
Objet : Remise du trophée du prix Bouzghiba-2008
au cinéaste chinois ZHANG YIMOU
Le prix international Bouzghiba-2008 est revenu au cinéaste chinois ZHANG YIMOU le metteur en scène chinois qui a supervisé le show inaugural de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Beijing-2008. Ce prix culturel que nous avons lancé en 2005 (voir weblog : http://Bouzghiba-Awards.blogspot.com) prône le dialogue des cultures et des civilisations et aspire à une compréhension claire de la réalité qui nous entoure.
Je suis un artiste marocain et un critique de cinéma, je vis à Rabat (Maroc). Je trouve des difficultés à prendre attache avec ZHANG YIMOU pour lui envoyer le trophée (un tableau de peinture de ma création, acrylique, poids : 2 kilos envions). Le prix Bouzghiba auréole en la personne de ZHANG YIMOU la faculté extraordinaire de marier labeur et joie festive, l’art concis de la mise en scène et l’expressivité exacerbée. Le monde entier en fut témoin et se remémorerait pour longtemps de ce soir du 8 août 2008. Ce fut un hymne retentissant en faveur du jumelage entre le sport et de l’art.
YIMOU est le quatrième lauréat de ce prix. Il succède aux trois premiers lauréats à savoir : la sculpteuse australienne Patricia Piccinini (prix de démystification), les animateurs du programme-TV «C’Est pas Sorcier » (prix de vulgarisation scientifique) et Theo Jansen, le physicien et artiste néerlandais se déclinant du courant le plus influent de l’art cinétique (l’art au service de l’écologie). Un livre monographique a été publié au mois de novembre 2008 pour jeter une lumière sur les Bouzghiba-Awards.
Nous avons adressé à son excellence monsieur l'Ambassadeur de chine à Rabat une demande dans laquelle nous sollicitons son aide afin de remettre le trophée au lauréat. Nous avons (moi et un autre artiste) visité le siège administratif de l’ambassade de Chine à Rabat. Nous avons déposé un dossier complet contenant une demande et une copie du livre précité. Malheureusement, aucune suite ne nous a été donnée à ce jour malgré le rappel par courriel. Craignant que ce retard soit dû à un simple motif linguistique (car le livre et la demande sont rédigés en langue française) d’où le recours à votre honorable institution pour faciliter la médiation et parfaire la noble action entamée.
Veuillez agréer monsieur l'Ambassadeur l'expression de notre estime.
RAZAK
BP: 8813, Rabat-Agdal, MAROC
Tel GSM: 058 902573
Email: abderaz@laposte.net
URL Internet: http://bouzghiba-awards.blogspot.com
http://razak-cinema.blogspot.com
Sunday, December 21, 2008
Zhang Yimou selected to win the BOUZGHIBA TROPHY 2008
Congratulations on your great success dear maestro ZHANG
Friday, December 19, 2008
Zhang Yimou le maitre de cérémonie des JO de Pekin remporte le prix international Bouzghiba-2008
Le prix international Bouzghiba-2008 de l’humour est revenu au cinéaste chinois ZHANG YIMOU qui a supervisé avec maestria le show inaugural de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Beijing-2008. YIMOU est le quatrième lauréat de ce prix culturel. Il succède aux trois premiers lauréats à savoir la sculpteuse australienne Patricia Piccinini (prix de démystification) les animateurs du programme-TV «C’Est pas Sorcier » (prix de vulgarisation scientifique et Theo Jansen, le physicien et artiste néerlandais se déclinant du courant le plus influent de l’art cinétique (l’art au service de l’écologie). Un livre monographique a été publié au mois de novembre 2008 pour jeter une lumière sur les Bouzghiba-Awards.
Le prix Bouzghiba-2008 auréole en la personne de ZHANG YIMOU la faculté extraordinaire de marier labeur et joie festive, l’art concis de la mise en scène et l’expressivité exacerbée. Le monde entier en fut témoin et se remémorerait pour longtemps de ce soir du 8 août 2008. Plus de quatorze milles figurants habillés de costumes traditionnels ont été mobilisés par ce metteur en scène perfectionniste jusqu’à l’obsession pour présenter un condensé de cinq mille ans d'histoire chinoise. Le «Nid d’oiseau», une prouesse architecturale conçue par le duo d'architectes suisses Herzog et Meuron, garderait dans ses annales, l’image chatoyante d’une époustouflante festivité. Cette agora féerique fut aussi une des plus cosmopolitiques, puisque plus de 80 chefs d'État et de gouvernement, ainsi que d'autres dignitaires venus des quatre points cardinaux, ont pris part à cette fastueuse cérémonie. Tout obéissait à un calcul millimétré et à une discipline rigoureuse. Le show avait mis en exergue les quatre inventions chinoises à savoir: le papier, les techniques d’estampage calligraphique, la poudre et la boussole. C’est un hymne retentissant en faveur du jumelage du sport et de l’art.
YIMOU est né en 1942 Xian en Chine populaire. Il a vécut une jeunesse très difficile mais qui s’est avérée par la suite très riche en événements fortifiants sur le plan humaniste. Il a dû interrompre ses études à l'âge de 16 ans et fut contraint de faire des travaux agricoles dans une ferme. En 1978, l'institut de cinéma de Pékin lui ouvre des perspectives à la mesure de ses ambitions. Il choisit la section "prises de vue". Le monde de l’image l’éblouissait, mais les travaux durs qu’il avait passés dans ces centres de «rééducation» vont étoffer sa vision cinématographique. En effet, le classique du cinéma chinois Le Sorgho rouge, qui remporta l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1998 en témoigne éloquemment. Épouses et concubines, film intimiste eut le Lion d'argent au festival de Venise en 1991 et son film Vivre obtint le Grand Prix du jury au Festival de Cannes-1994. Le prix Bouzghiba de l’humour s’ajoute à son palmarès. Comme à l’accoutumée, Il figurera dans le tome-2 de la monographie relative aux Bouzghiba-Awards.
RAZAK
BP: 8813, Rabat-Agdal, MAROC
Tel GSM: 058 902573
Email: abderaz@laposte.net
URL Internet: http://bouzghiba-awards.blogspot.com
http://razak-cinema-blogspot.com
Saturday, December 13, 2008
Kitab
إصدار مونوغرافيا تتعلق بجائزة بوزغيبة للفن الساخر
للمرة الأولى ووفاء لتعهد سابقأخده على عاتقه الطرف الذي ينظم جائزة الفن الساخر والدعابة ثم في نهاية شهر نونبر الأخير إصدار مؤلف جديد يعرف بالمتوجين الثلاثة الأوائل بهده الجائزة الثقافية ألا وهم الفنانة الاسترالية باتريسيا بيسينيني ومنشطي البرنامح التلفزي سي با سورسيي و الفنان الهلندي تيو جانسن
هده المونوغرافيا تتكون من 128 صفحة وهي من الحجم المتوسط. وتضم مجموعة من المعطيات تتعلق بهؤلاء الفائزين وكدا نبذة عن الفنان والناقد الفني المغربي الذي أبدع الجائزة بالإضافة إلى مقتطفات من الدردشات التي بثها المؤلف في موقعه الالكتروني على شكل حوار بينه وبين الشخصية الهزلية بوزغيبة. ولإبعاد كل لبس عن التسمية وسوء فهم مغلوط يؤكد الفنان صاحب الجائزة أن في الأوساط القروية لمناطق الشاوية ودكالة يطلق اسم بوزغيبة على نبتة سوداء لها شعيرة واحدة غالبا ما توجد في حقول الشعير
انطلقت جائزة بوزغيبة للفكاهة سنة 2005 وتم إحداثها لتتويج القدرات الفردية أو الجماعية التي تتميز بجودة عطائها في مجال فنون الضحك والسخرية . وتشجع كل أشكال التعبير الفني الساخر في المغرب وخارجه وهي عبارة عن لوحة فنية تحمل توقيع الفنان رزاق عبد الرزاق الذي يسهر بتفاني ونكران الذات على تنظيمها
ويأتي هدا الإصدار المونوغرافي أيام قليلة قبل الإعلان النهائي عن الفائز للدورة الرابعة لجائزة بوزغيبة 2008
للتذكير انه في التسعينيات صدر لنفس المؤلف كتاب بالديار الكندية تحت عنوان " بعيدا عن التصنع أقول" . وحضي بتكريم مشرف من طرف المبدعين والنقاد الكنديين
للمزيد من المعرفة والاطلاع المرجو تصفح الموقع الالكتروني
http://bouzghiba-awards.blogspot.com
Monographie Bouzghiba-Awards
Avec, ses 128 pages dans lesquelles des images appropriées sont insérées pour illustrer le propos, l’ouvrage jette une lumière sur l’oeuvre des trois premiers gagnants de ce prix culturel initié par un artiste marocain (Patricia Piccinini, les animateurs du programme TV C’Est pas Sorcier et Theo Jansen). L'ouvrage retrace leur carrière avec un clin d’oeil sur l’initiateur du prix et sur son personnage fétiche monsieur Uni-Cheveu. Dans l’introduction l’auteur en rappelle les différentes péripéties et les embûches rencontrées sur le chemin.
«Pour le prix Bouzghiba de l’humour, nous avons choisi, dès son lancement en 2005, la voie épineuse, au lieu des raccourcis fainéantisés menant à l’autoglorification trompeuse, qui ajoute à l’art plus de tares qu’elle n’en retranche. Ne voulant point céder à la facilité, nous voudrions faire l’éloge de l’excellence, loin de tout tapage folklorique et de tout marchandage aliénant. Il y eut quelques petites embûches. Cependant, rien ne nous contraint d’interrompre l’aventure au milieu du chemin (...) Notre grand dessein: faire de Bouzghiba et de son prix un déclic à la réflexion, au défoulement et à l’exacerbation de la volonté de bâtir. En effet, nous ne cachons pas que nous militions pour la création au Maroc de deux musées, l’un d’une thématique sérieuse puisque cela concerne l’eau, l’autre à caractère ludique: le musée du peigne. »
L’auteur donne à lire un manifeste mettant en exergue la composante humoristique et son importance dans l’évolution sociétale. C’est dans un véritable corps à corps avec la réalité ambiante que l’auteur s’est mis à l’ouvrage avec un tempérament combatif, nourri d'un engagement constant pour les valeurs culturelles pérennes et d'une vision du monde à la fois généreuse et intransigeante.
Friday, December 05, 2008
Parution de la monographie sur les Bouzghiba- Awards
Tuesday, November 25, 2008
Le festival de Marrakech et les bizarreries de basse couture
Lors de l'édition de Dubaï, l'auteur de cette chronique cinégraphique, ainsi qu'un autre cinéphile, avaient eu l'honneur d’être officiellement invités par les organisateurs indiens, pour compléter la recherche documentaire sur la musique Filmi et ses soubassements anthropologiques, mais faute de moyens matériels (un billet aller retour Rabat-Dubaï-Mombai coûte les yeux de la tête) on avait raté l'édition émiratie où le film Black de Sanjay Leela Bhansali avait trôné agréablement. Nous en avions prédit la démarcation, des mois avant la délibération finale. Le livre que l'on voulait consacrer au cinéma indien aurait été achevé, il y a belle lurette, si les bons vents avaient soufflé en notre faveur et insufflé leur motricité bienfaitrice sur notre voilier. Mais la barque buta contre des flots insurmontables. L’idée d’un tel ouvrage n’est pas abandonnée.
Les iifa-awards, c’est aussi la participation massive des stars (tous calibres confondus) de Bollywood et une nuée de médias audiovisuels s'agglutinant autour d'elles. Un festival est synonyme de fête. Les indiens ont raison de penser ainsi. Car le mot festival renvoie au verbe copulatif festoyer qui signifie faire la fête. Mais faire la fête ne veut pas dire commettre des orgies dionysiaques ou des actes impudiques dont les relents se trouvent étalés le lendemain sur les tabloïds de faits divers et méfaits pervers. On n’a jamais entendu parler d’une veulerie poussée à l’extrême d’un des Bachchan ou des Rochan. Même les Khan de Bollywood (excepté le célèbre trublion musclé qui aime faire le pitre, d’ailleurs sans grande méchanceté) ont un nom à respecter. Bacchus ne leur tourne jamais la tête. On trinque entre amis, mais la lucidité reste de mise.
Qu'en est-il du Festival International du Film de Marrakech, la manifestation cinématographique la plus budgétivore de tout le Maghreb?
Les tensions du jour sont essuyées par les escapades alcooliques du soir. Les dérapages sont fréquents. L’on se rappelle de cette actrice «boujadia» qui, voulant jouer aux vedettes, cria : « Tournée générale » croyant que la boisson dans ce night-club de ralliement ne dépasse pas 15 dirhams l’unité (1,5 Euro). Elle se retrouve à la fin du festin devant une facture salée. La pauvre n’eut l’honneur sauf qu’en demandant de l’aide à sa maman. "Faut pas jouer les riches quand on n’a pas le sou" Jacques Brel avait dit vrai.
Ce festival franco-marocain souffre de sa structure bicéphale. Dans la partie marocaine, on retrouve le même bicéphalisme puisqu’on a deux têtes de vice-présidents dont celle qui se croit plus cinéphile vient d’être visée du doigt et discréditée par le fameux rapport de Midaoui le président de la Cour des comptes. Malgré le fait qu'il soit arrivé à sa 8ème édition, le festival continue à chercher sa voie dans le tâtonnement et l’incertitude. Les critiques fusent de toutes parts. Ledit festival manque de fair-play et de bonne humeur : des vigiles renfrognés, des propos orduriers à tout-va, procédés avilissants de mise à l’écart, ségrégation entre les festivaliers, discrimination entre les gens de la presse écrite et la presse électronique, des fonctionnaires qui se prennent pour les maîtres de cérémonie et le contrôle aux rayons X constituent une véritable torture. Pour voir un film ou assister à une conférence de presse, on doit impérativement s'exposer aux rayons X, une manière de marquer les pauvres os des festivaliers, comme faisaient autrefois les cow-boys qui marquaient au fer leurs veaux. N’est-ce pas suicidaire que de se soumettre à cette zoo-cinéphilie abrasive? Il faudrait avoir un organisme en métal pour pouvoir y résister. On sait que ce "bombardement radioactif" s'immisçant à travers le cinoche n'est pas une exception marocaine. Même à Cannes cet assassin invisible nommé X opère dans l’impunité, mais à Marrakech on force la dose. Sur le plan évolutif, le festival n'a toujours pas trouvé les attributs thématiques et autres qui favoriseraient sa relance. La date de sa tenue a subi d'incessants changements à cause de la concurrence sévère des deux festivals de Dubaï et du Caire.
Personnellement, j'ai assisté aux premières éditions du FIFM mais depuis 2006, je n’éprouve plus l’envie d’y aller car la lassitude et la monotonie m’en empêchent. Etant Holly-Bollyphile convaincu, seuls ces quelques noms me feraient changer d’avis, si un jour on s’avisait de les inviter, côté Bollywood : Chahrukh Khan, Leela Sanjay Bhansali, Lata Mangeshkar, A.Rakha Rahman, Madhuri Dixit, Alka Yagnik, Udith Narayan, Nana Patekar, Naseeruddin Shah, côté Hollywood : Robert de Niro, Richard Gere, Kevin Costner, Morgan Freeman, Emma Thomson , Clint Eastwood, George Clonney, Robert Redford, Sean Penn, Al Pacino, Samuel Lee Jackson, Jane Fonda.
Sans le vouloir peut être, le FIFM commence à sombrer dans un exhibitionnisme stupide. Le cirque débilitant des M’as-tu-vu a tué la cinéphilie. A titre anecdotique et compte tenue des bizarreries de basse couture que les «stars» marocaines ont exhibées aux médias lors de la 8eme édition de ce «vestival» où aucun film marocain n’a eu (ne serait-ce qu’une fois) le privilège de la distinction, nous suggérons aux organisateurs d’imiter les indiens en insérant dans la programmation un défilé de mode afin d’effacer l’image humiliante qu’ont captée les invités étrangers du fameux tapis rouge. Une ceinture large de 15 centimètres, une sandale en faux cuir montant jusqu’aux genoux, des burnous draculesques , on se croirait dans un mauvais péplum des années 60 ou dans une cérémonie de circoncision. Où’ est-elle la finesse qui distingue l’artiste du néophyte ?
A proprement parler, le cinéma marocain n’est pas encore né. Les films d’importation ne trouvent plus regardeur. Mais qui s’en soucie? Autrefois le pays disposait de plus de 270 salles de cinéma, aujourd’hui il en a perdu plus de trois quarts et l’on continue de dire « il fait beau ». Figurez-vous qu’à Rabat la capitale du pays, il n’y a plus de cinéma qui présente les nouveautés du 7eme art et l’on se demande comment les nombreux prétendus critiques de cinéma font pour analyser les films.
Sunday, October 19, 2008
Amitabh Bachchan au blogging
Après Aamir Khan et Shahrukh Khan, Bachchan rejoint la blogosphère.
Bienvenue à The Big-B
L’adresse URL du blog officiel de Mr Amitabh Bachchan :
http://blogs.bigadda.com/ab/
Saturday, October 04, 2008
RAZAKcinema: récapitulation des messages et des chroniques
-Hollywood’s hearts for Obama
-Clin d'œil
-Un Bachchan et deux Khan dans la liste de Forbes...
-Les millionnaires de Youtube
-Djimon Hounsou honore l'Afrique
-JO: Pékin et la cité non interdite
-Indiens et africains d'Amérique
-Du rififi chez les Khan de Bollywood
-Rambo et Conan dans une romance Bollywoodienne
-Mirage
-Acteurs-réalisateurs
-Hollywood et Bollywood, la censure comme entrave
-Shah Rukh Khan et la gaffe CNN
-Hors-champ
-Hollywood, Bollywood et Cinecittà
-Griffith et le flash-back productif
-Un film sur Harilal Gandhi
-Karunesh et la magie de l'Orient
-Ali Amanat un pakistanais qui se démarque en Inde
-Xu Jing Lei bloggeuse en chef mais...
-Salaam Hasyam à Johnny Lever et Rajpal
-Sidi Ifni et le "il ne se passe rien" qui intrigue
-Un président noir à la Maison Blanche?
-Le Centre de Masticage et de Cérémonies
-Regard critique sur le cinéma mondial
-De la bédéphilie à la cinéphilie
-Nicolas Hulot pour une "ushuaiatitude" agissante
-Shahrukh Khan et les maux de la célébrité
-Mira Nair une passionnante passionnée qui passionne
-Disney et Yash Raj Films font tandem,
-Ernesto Che Guevara ajoute un laurier au palmarès de Benicio Del Toro
-Kangana Ranaut dans un casting américain
-Deepa Mehta: Fire, Earth et Water signifient Désir, Racines et Survie
-Chandrachur Singh sort de son exil volontaire
-Faut pas tricher avec les loups
-Man on fire et Ek Ajnabee deux remakes utérins
-Kalyug et Kalyug
-Shyam Benegal le saltimbanque engagé
-Satyagit Ray le cinéaste complet
-Guru Dutt le génie mélancolique
-SRK enfin grévinisé
-Thor Heyerdahl: un des rares oscarisés en documentaire
-Susan Sarandon la lutteuse
-L’incendie Lissasfa et l’atermoiement télévisuel
-Cristiano Ronaldo et Pipasha, Richard Gere et Philpa Shetty….
-Veer Zaara au Rex
-30 classiques du cinéma mondial à voir sans modération
-Devdas et le doux formatage
-Charlton Heston n'est plus
-Etre Holly-Bollyphile
-New Indian Cinema : 30 films à voir sans modération
-L'épopée de l'Homo Digitalus
-D'abord, bien voir et comprendre le cinéma indien
-Madhuri Dixit la divine
-Le festival des criquets rouges
-Il y a festival et vestival
-Ne réveillons pas l'ogre
-Beedimania
-Black rafle le grand nombre de prix aux IIFA de Dubaï
-Râ des salles obscures
-Le cinéma indien et le piratage
-Pérégrinations cinéphiliques à Bruxelles
-Hommage belge à Pholan Devi
-Le Festival du Cinéma des Libertés 2001 sous le signe d’Eve
-Le cycle Sacha Guitry
-Orson Welles le marocain
-Le cinéma, l’art de l’exigence collective
-Eisenstein et la magie du montage
-L’Actor’S Studio perd un de ses fondateurs
-Il n’y a pas que l’oscar a être refusé
-Le cinéma indien élargit son public
-Zanussi ou le cinéma interrogatif
-Leos Carax, l’autre cinéma
-Unanimité
-Les mauvais fils de pub
-Fahrenheit 9/11
-Science -Fiction-Fact
-Frida Kahlo ou l'art de collectionner les cicatrices
-Le cinéma menacé par le computer
-Du cinema New Age
-Ragâs et Rasas pour comprendre le cinéma indien
-Ces intrus de cinéma qui nous enchantent
-L’effet Veer-Zaara
-Cinéma, critique et festivals
-Le cinéma indien entre Nirvana et Navarasas.
Tuesday, September 09, 2008
Bouzghiba-2008: le compte à rebours
Thursday, August 28, 2008
Lettre ouverte à Obama
Senateur Obama, vous êtes américain, moi je suis marocain. Un océan immense nous sépare "atlantiquement" . Mais je me sens proche de vous, parce que votre combat est le mien. Vous luttez pour une Amérique beaucoup plus humaine. Les artistes de ma trempe luttent , avec leurs dons, pour un monde équitable et juste. Je suis comme vous, je haïs les extrémismes et ceux qui piétinent la dignité humaine. Dans ma région , les iconoclastes, barbus ou en voie de l’être, sont devenus les adeptes d’un nouveau Ku Klux Klan plus terrifiant que celui des années 60. Le challenge est rude. Notre monde ressemble à celui de l’arithmétique: il y a les variables et les constantes. Il y a ceux qui rêvent et ceux qui vous empêchent de rêver , ou n’ont pas cette faculté extraordinaire de voyager sur place. Martin Luther King avec son mémorable et prémonitoire « I have a dream » a ouvert une brèche d’où nous percevons aujourd’hui, et dans toute sa splendeur, cette Amérique de coexistence pacifique et de charisme, malgré les sautes d’humeur et le trouble. Cette Amérique raisonnable et résonnante de créativité existe. Nous l’avons aimée malgré le doute. De suspicion en suspicion, la vie s’empoisonnait. Les citoyens américains eux mêmes en ont ras le bol. Cette Amérique qui a enfanté Joan Baez, Woody Guthrie et Hemingway n’est pas morte. Celle qui a permis à Charlie Chaplin d’exploser tout son talent humoristique, celle qui a fait vibrer le monde en éjectant dans l’espace, dans une petite capsule pressurisée, trois de ses braves hommes, celle qui soutient le faible contre la tyrannie des forts n’est pas morte . Elle peut renaître de ses cendres. Nous en avons tâté l’ardent pouls à travers les diverses facettes de l’expression artistique. Des films cultes, des tubes inoubliables , des écrivains talentueux , des danseurs formidables , des inventeurs de génie. Mais il y ‘ a l’autre Amérique qui a une face hideuse. Celle qui fait peur. Celle des maffieux et de pistoleros expansionnistes qui ont une main toujours collée à leur gâchette, celle des sociétés secrètes et de règlements de compte. L’Amérique angélique cache une Amérique démoniaque. Mais nous apprécions celle de l’optimisme qui se construit avec les mains laborieuses et les esprits qui ne font pas de différence entre une main noire et une main blanche. Durant votre compagne et vos longs périples vous vous êtes mêlé à la foule. Cette immense mosaïque de peuples où l’afro, le latino et germano côtoient l’indo et le caribéen … dans Youtube , le CCN des pauvres, on a vu des gens qui, en vous touchant la main, n’arrivent pas à retenir leurs larmes. C’est émouvant. Jamais un candidat aux présidentielles américaines n’a eu autant d’aura et de charisme . Vous êtes leur espoir. Vous incarnez le renouveau . La veille du 4 novembre 2008, ils vont prier pour que vous l’emportiez avec un score sans équivoque. Un président US de couleur basanée comme la mienne, cela augurerait d’un véritable changement dans les mœurs de gouvernance et nous ferait emplir de joie. Cependant , la bête noire reste la FOX news.
Tous mes acteurs et actrices préférés vous soutiennent. Bouzghiba (le personnage) sa famille et leur géniteur vous disent : Viva Obama !
En guise de gage d’encouragement, nous vous dédions ces bonnes paroles que l'on a extraites du « lyrics » de la frissonnante chanson « A Change is Gonna Come » chantée par l’une des plus belles voix d’Amérique, celle du regretté Sam Cooke. Dans le refrain de la chanson il y a ce joli vers : Oh yes it will.
RAZAK
I was born by the river in a little tent
Oh and just like the river I ‘v been a running ever since
It's been a long, a long time coming but I know
A change gonna come, oh yes it will
It's been too hard living but I'm afraid to die
Cause I don't know what's up there beyond the sky
It's been a long, a long time coming , but I know
A change gonna come, oh yes it will
I go to the movie, and I go downtown
Somebody keep telling me: "don't hang around"
It's been a long, a long time coming, but i know
A change gonna come, oh yes it will
Then I go to my brother
And I say: "brother, help me please"
But he winds up knocking me
Back down on my knees .
Oh There been times that
I thought I couldn't last for long
But now I think I'm able to carry on
It's been a long, along time coming but I know
A change gonna come, oh yes it will
Monday, August 25, 2008
Hollywood’s hearts for Obama
Stars pro-Obama are : Robert de Niro, Morgan Freeman, Ben Affleck, Matt Damon, Ed Norton, Eddie Murphy, Sharon Stone, The three Jennifer (Lopez, Aniston and Gardner) , Tobey Maguire, George Clooney, Don Cheadle, Dennis Quaid, Kathleen Chalfant, Susan Sarandon, Kerry Washington, Tom Hanks, Paul Newman, Larry David, Will Smith, Brad Pitt, Oprah Winfrey , Jane Fonda , Scarlett Johansson, Halle Berry, Forest Whitaker, Zach Braff , Ellen Pompeo , Michael Moore, Spike Lee , Kal Penn , Jamie Foxx , Geena Davis, Isaiah Washington , Bette Midler, Chevy Chase, Billy Crystal , Kate Walsh , Benicio del Toro , Michael Douglas, Samuel L. Jackson, Jodie Foster, Megalyn Echikunwoke, Leonard Nimoy, Andrew Shue , Adam Rodriguez, Brandon Routh , Dennis Haysbert, John Leguizamo, Ken Leung, George Lopez , Chris Rock, Alfre Woodard , Forest Whitaker , Kerry Washington, Kathleen Turner, Chris Tucker, Jada Pinkett, Sinbad AKA David Adkins , Paul Rudd , Sidney Poitier, Jeremy Piven, Ryan Phillippe, Regina King , Steve Harvey, Hill Harper , Tatyana Ali , Jessica Alba , Ben Siller… The list does not close.
Clin d'oeil
PS : Ce qui est curieux, c’est que l’acteur qui incarne dans la série "24 chrono" le président Palmer (cité dans la confession de McCain) n’est autre que Dennis Haysbert. Or, ce dernier fait partie de la liste des Pro-Obama.
Un Bachchan et deux Khan dans la liste de Forbes
Sunday, August 24, 2008
Les millionnaires de Youtube
Les millionnaires de Youtube sont ceux dont le produit audiovisuel (vidéo, clip, duplicata d’émissions télévisuelles …) mis en partage a été vu plus d’un million de fois. D’après le comptage youtube-métrique (excluant la sommation) effectué le 25 août 2008 le top du top est détenu par le vidéoclip Avril Lavigne-Girlfriend qui a été regardé 98,019,862 fois . Judson Laipply le suit de plus près avec son fameux cocktail chorégraphique teinté d’humour intitulé Evolution of Dance et qui a été visionné 96,592,972 fois . Ces deux font partie du clan des archi-millionnaires de Youtube. Leona Lewis et Lewis Chris s’approchent d’eux avec leur score respectif : 66,005,038 pour bleeding love et 62,612,511 pour With you . Akon - "Don't Matter" récolte 54,582,431 Views . Pas mal. Nelly Furtado a eu 33,068,779 Views pour son clip Say it Rigt.
En voici par ailleurs un petit tableau des performances établi le même jour pour d’autres concurrents :
-My Chemical Romance - Teenagers : 54,571,382;
-OK Go - Here It Goes Again ! 38,423,390;
-Linkin Park - What I've Done : 35,866,279;
-GYM CLASS HEROES: Cupid's Chokehold / Breakfast in America : 20,064,937.
RAZAK
Wednesday, August 20, 2008
Djimon Hounsou honore l'Afrique
Monday, August 11, 2008
JO: Pékin et la cité non interdite
Le réalisateur Zhang Yimou qui a supervisé ce grandiose show a prouvé qu’il est doué dans la mise en scène live. Tout obéissait à un calcul millimétré. L’allumage de la vasque olympique en fut la quintessence. Un athlète suspendu par un câble a fait le tour du stade avant d’atteindre le grand vase d’allumage. Sur la pelouse une armée de «tambouring-men» exécuta le même mouvement dans une discipline pointilleuse. On croirait voir une séquence de son film Cité Interdite. Pourtant, nous sommes dans la mégapôle d'une république socialiste et non dans une cité impériale.
L’athlétisme et l’esthétisme ont donné rendez-vous à Pékin pour le charme des yeux du monde. La chaleur d’été que redoutaient les peaux sensibles n’a été d’aucun désagrément. Désormais, les jeux olympiques ne commémorent pas seulement les performances sportives mais aussi les acquis civilisationnels, d’où le cousinage bienheureux du sportif avec le culturel. Le cinématographique faisant partie du culturel, devient chez les chinois de 2008 plus saillant.
Dans la mise en scène d’ouverture , le cinéaste Zhang Yimou a mis en exergue les quatre inventions chinoises: le papier, l'estampage, la poudre et la boussole. Le sage de l’antiquité Confucius est ressuscité a travers une de ses maximes :«N'est-ce pas un bonheur d'avoir des amis qui viennent de loin».
Le show a mobilisé 14 000 participants (excusez du peu) et on y a utilisé 15 153 costumes.
Thursday, August 07, 2008
Indiens et africains d'Amérique
L’élément «amer» que l’on a placé pour faire la nuance est un adjectif qualificatif qui veut dire «d’un gout désagréable». L’amer dans toute sa perfidie engendre l’amertume. C’est en effet ce sentiment qu’on éprouve quand on évoque le calvaire des esclaves africains. Cette race de couleur sombre a subi des atrocités indescriptibles , sans doute plus douloureuses que celles des Apaches, de Sioux, Comanches , Cheyennes et autres communautés amérindiennes, car ces derniers avaient la possibilité de se défendre. Tandis que les esclaves africains que l’on ramenait en Amérique dans le cadre de ce qu’on appelait communément «Commerce Triangulaire» et dans des conditions inhumaines étaient condamnés à subir ce sort désagréable. Toute mutinerie finissait pas les coups de cravache ou de revolver. Ainsi, la traite des Noirs passa des colonies africaines aux nouveaux comptoirs d’Amérique. Les exploitations agricoles avaient besoin d’une main d’œuvre bon marché. Ce qui est répugnant et suscite l’indignation c’est qu’à l’époque on vendait des esclaves contre du coton, du sucre et du cacao. Le fameux «code Noir » établi en 1685 autorisait la traite des Noirs et l'esclavage. Les propriétaires de cette «marchandise vivante» n’avait pas à justifier leurs actes s’il donnaient la mort à leurs esclaves. Aujourd’hui, les descendants de cette population infortunée sont désignés sous l’appellation d’afro-américain. Mais ils semblent vivre aujourd’hui dans des conditions moins humiliantes, même si le raciste entre noir et blanc n’a pas disparu pour de bon. Après moult combats acharnés les afro-américains ont acquis certains droits et semblent mieux lotis que leurs ancêtres. Leur émancipation (sports, showbiz, sciences,…) a infirmé toutes les supputations discriminatoires qui faisaient d'eux une de race de sous-humains, fainéants et d'un tempérament sauvage.
Le cinéma est revenu à maintes reprises sur la tragédie de ces deux races, amérindiennes et africaines, et dont l’Amérique était le théâtre . Dans les films westerns, les indiens d’Amérique font partie du décor. Certains films (comme Geronimo de Walter Hill ) ont salué la bravoure des guerriers apaches. Dans d’autres films , on manifeste de la compassion (comme dans le film de Kevin Costner Danse avec les loups). Parmi les classiques du genre on peut citer: Le massacre Fort apache (de John Ford), Rio grande, Fureur Apache (de Robert Aldrich) , Guet-apens chez les Sioux (titre original : Dakota Incident),
Au-delà du Missouri (de William Wellman), La Flèche brisée (de Delmer Daves) , La Dernière chasse (de Richard Brooks), Les Cheyennes (de John Ford), Soldat bleu (de James Nelson), Little Big Man (d'Arthur Penn), La Captive aux yeux clairs, (d'Howard Hawks)…
Quand à la traite des Noirs par les blancs le film Amistad de Steven Spielberg reste un des plus vus mais aussi les plus critiqués. Si le réalisateur s’est empressé de tout montrer. Ses zooms sur la réalité macabre de ces gens en transhumance forcée lui ont fait perdre l’essentiel. Le soubassement politique de l’époque. Les contingences et ramifications que la corruption nourrissait. Les «abolitionnistes» n’y verraient que la croûte mais le noyau du sujet reste enfoui dans les bibliothèques et des centres d’archivages. Techniquement l'odyssée d'un navire négrier a été bien filmée ( le réalisateur n’est pas un débutant ) mais l’approche reste sectaire.
Un autre film sur l’esclavage : Mandingo et son réalisateur n’est autre que Richard Fleischer l’auteur de «Che» . Mandingo est une adaptation du roman de Kyle Onstott dans lequel la pureté génétique du clan est le thème central du récit. Un propriétaire esclavagiste de la Louisiane, oblige son fils à épouser sa cousine. Mais contre toute attente , ce dernier préfère une noire. Pour se venger, sa cousine se donne à un nègre. Aujourd’hui, de tels clivages pourraient paraître ridicules parce que les mariages mixtes sont devenus une mode.
Le film Tamango du réalisateur français John Berry parle lui aussi (comme dans Amistad ) de cargaison de captifs africains. Tamango en étant un d’eux se révolte en pleine traversée d'océan . Il pousse les autres esclaves à l’insoumission et à la rébellion. Ce film de fiction qui est réalisé aux années 50 s'inspire de la nouvelle de Prosper Mérimée.
Le réalisateur italien Gillo Pontecorvo a fait de Queimada un classique. Queimada est en fait le nom d’une ile sous domination portugaise où transitaient les récoltes de cannes à sucre. Le gouvernement anglais a envoyé un espion dont l’objectif était de déstabiliser l’ile par un soulèvement massif des esclaves. Mais une fois les métisses d’obédience britannique ont réussi leur coup , les esclaves se retournent contre la couronne britannique. Le film a été perçu par la critique comme un plaidoyer contre le colonialisme.
Le film Manderlay de Lars von Trier est un des plus récents. Le réalisateur danois s’attaque à la question de l’esclavage aux USA avec à l’arrière-plan des insinuations métaphorisées. Il n’est pas un film réaliste mais le réalisateur voulait montrer par le contraste des images ce qu’il en pense. L’esclavagisme est avant tout un instinct, tel pourrait être la conclusion de ce film.
Il y’en a d’autres films qui ont abordé la question de divers manières et sous des angles différents mais on aimerait clôturer ce dossier par un film documentaire d’un réalisme exacerbé: Addio zio Tom (Les Négriers pour les français et Goodbye Uncle Tom, pour les anglo-saxons). Jacopetti et Prosperi qui ont fait tandem pour la réalisation de ce film s’y sont attelés avec la méticulosité d’un explorateur en quête de vérité absolue.
Wednesday, August 06, 2008
Monday, August 04, 2008
Du rififi chez les Khan de Bollywood
Tuesday, July 29, 2008
Une jolie berceuse
Dil Laga Liya Maine Tum Se Pyaar Karke
Tum Se Pyaar Karke Tum Se Pyaar Karke
Dil Laga Liya Maine Tum Se Pyaar Karke
Tum Se Pyaar Karke Tum Se Pyaar Karke
Dil Chura Liya Maine Ikraar Karke
Maine Ikraar Karke Maine Ikraar Karke
Dil Laga Liya Maine Tum Se Pyaar Karke
Tum Se Pyaar Karke Tum Se Pyaar Karke
Mere Dil Jaani Mere Mahi Mere Dholna
Koi Sunle Na Sada Dheere Dheere Bolna
Ishq Kiya Hai Maine Chori Nahin Ki Hai
Tere Sang Yaara Zora Zori Nahin Ki Hai
Chain Le Liya Maine Bekaraar Karke
Maine Bekaraar Karke Maine Bekaraar Karke
Dil Laga Liya Maine Tum Se Pyaar Karke
Tum Se Pyaar Karke Tum Se Pyaar Karke
Beech Safar Mein Kahin Mera Saath Chhod Ke
Tujhko Kasam Hai Nayyo Jaana Dil Tod Ke
Kaise Main Bataaon Tujhe Kaisa Mera Haal Ve
Jeena Marna Hai Ab Sab Tera Naal Ve
Tujhko Pa Liya Tera Intezaar Karke
Tere Intezaar Karke Tere Intezaar Karke
Dil Laga Liya Maine Tum Se Pyaar Karke
Tum Se Pyaar Karke Tum Se Pyaar Karke
Title:Dil Laga Liye
Movie: Dil Hai Tumhara
Monday, July 28, 2008
Rambo et Conan dans une romance Bollywoodienne ?
L’esthétique bollywoodienne commence à apprivoiser même les «bollyphobes» endurcis qui autrefois ne voulaient pas voir de films hindis alors qu’ils se laissaient travailler de l’intérieur en regardant des films policiers où les vociférations ordurières et l’hémoglobine sont imprimées dans chaque morceau de bobine. La blogosphère est essaimée de blogs dédiés à Bollywood. Les Premières et Avant-premières de films indiens organisées en Europe et aux USA attirent beaucoup de monde. Lors des projections des longs métrages Veer Zaara de Yash Chpora au Rex (Paris) et Om Shanti om de Farah Khan à la dernière Berlinale il y’avait eu non seulement bousculade mais certaines françaises et allemandes sont venues habillées de saris. La presse spécialisée a couvert les deux événements comme il se devait. Les propos outranciers deviennent de moins en moins fréquents. Reno a dit des mots vilains sur Aishwarya Rai . Mais lors du dernier Cannes il s'est ressaisi . Il est devenu plus galant .
Hollywood et Bollywood ne se voient plus comme des antagonistes que l’adversité envenime. La coopération cinématographique est depuis quelque temps devenue de mise. Hier, ce fut la signature du protocole d’association entre Yash Raj Films et Walt Disney pour la production de films d’animation. Aujourd’hui, le Daily Express nous annonce que Sylvestre Stallone essaie de convaincre Arnold Schwarzenegger pour jouer avec lui dans le film hindi Kambakkht Ishq (Incroyable Amour) de Sajid Nadiadwala et qui sera tourné à Hollywood . Parmi les acteurs indiens pressentis à ce blockbuster dont le budget est estimé à 22 millions de dollars on trouve Akshay Kumar et Karena Kapoor. Certes Arnold est actuellement préoccupé par les affaires de l’Etat californien qu’il a sous son autorité mais s’il revenait aux plateaux de tournage ce serait un événement majeur et le film hindi aurait par conséquent une impulsion considérable. Rambo et Conan dans une romance Bollywoodienne, c’est en quelque sorte le paradoxe dans le sublime.
Wednesday, July 23, 2008
Friday, July 18, 2008
Razakcinema au menu de WIKIO
Thursday, July 17, 2008
Acteurs-réalisateurs
Autrefois, pour faire de la réalisation cinématographique, il y avait deux possibilités: soit on prend la voie académique, c’est à dire suivre une formation spécifique dans une école ou un institut de cinéma, soit on se forme sur le tas, c’est à dire en se mêlant aux staffs de tournages et mémorisant certaines astuces. Mais depuis un certain temps, on assiste à un phénomène nouveau: les acteurs deviennent des réalisateurs et jouent parfois dans leur propre film.
Certes, de l’«actorat» à la réalisation il y a l’ambition. Parfois le pécule pourrait être la cause non apparente de cette mutation. L’un des plus prolixes de ces transfuges est Clint Eastwood. Cet acteur qui a été dirigé par de grands cinéastes tels Sergio Leone (western spaghetti) a, à son tour, réalisé plus de 26 films. Pour mémoire, on peut en citer quelques uns comme: Bird, Bronco Billy, Créance de sang (Blood Work), L'Échange (Changeling), L'Épreuve de force (The Gauntlet), L'Homme des Hautes Plaines (High Plains Drifter), Impitoyable (Unforgiven), Jugé coupable (True Crime), Million Dollar Baby, Mystic River, Sur la route de Madison (The Bridges of Madison County), Un frisson dans la nuit (Play Misty for Me), Un monde parfait (A Perfect World) ….
Le concurrent de Clint n’est autre que Woody Allen. Ce dernier a une filmographie dense et relativement plus ancienne. Ses films sont pleins d’humour noir et de propos intellectualisés. Allen a la grande particularité d’être à la fois un interprète, réalisateur et scénariste. Il semble se délecter dans ses films: Lily la tigresse (Lily la tigresse What's Up Tiger Lily?), Prends l'oseille et tire-toi (Take the Money and Run), Bananas, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander (Everything You Always Wanted to Know About Sex But ,Were Afraid to Ask) ,Woody et les robots (Sleeper), Guerre et Amour (Love and Death), Annie Hall , Intérieurs (Interiors), Manhattan, Stardust Memories, Comédie érotique d'une nuit d'été ( A Midsummer Night's Sex Comedy) , Zelig, Broadway Danny Rose, La Rose pourpre du Caire (The Purple Rose of Cairo), Hannah et ses sœurs (Hannah and Her Sisters), Radio Days, September, Une autre femme (Another Woman), Crimes et délits (Crimes and Misdmemeanors), Alice, Ombres et brouillard (Shadows and Fog) , Maris et femmes (Husbands and Wives), Meurtre mystérieux à Manhattan (Manhattan
Murder Mystery), Coups de feu sur Broadway (Bullets Over Broadway), Maudite Aphrodite (Mighty Aphrodite), Tout le monde dit I love you (Everyone Says I Love You), Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry), Celebrity, Accords et désaccords (Sweet and Lowdown), Escroc mais pas trop (Small Time Crooks), Le Sortilège du scorpion de jade (The Curse of the Jade Scorpion), Hollywood Ending, La Vie et tout le reste (Anything Else), Match Point, Scoop, Le Rêve de Cassandre (Cassandra's Dream)…
Robert Redford a montré lui aussi ce dont il est capable en filmant avec une certaine prestance: Des gens comme les autres (Ordinary People), Milagro (The Milagro Beanfield War), Et au milieu coule une rivière (A River Runs Through It), Quiz Show, L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (The Horse Whisperer), La Légende de Bagger Vance (The Legend of Bagger Vance), Lions et agneaux (Lions for Lambs) …
Celui qui fut son complice dans le film The Sting (L’Arnaque) a une filmographie numériquement assez proche de son confrère. Paul Newman est souvent cité avec Woody Allen à titre anecdotique pour le titre de film le plus long: A en juger vous-même: De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites (The Effect of Gamma Rays on Man-in-the-Moon Marigolds) pour Paul Newman et Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander (Everything You Always Wanted to Know About Sex But ,Were Afraid to Ask) pour Allen. Newman a réalisé d’autres films comme: Rachel, Le Clan des irréductibles (Sometimes a Great Notion), The Shadow Box, L'Affrontement (Harry and Son), La Ménagerie de verre (The Glass Menagerie)…
Kevin Costner a entamé sa séduisante filmographie avec un long métrage réussi en tout point de vue: Danse avec les loups (Dances with wolves). Il réalise par la suite The Postman, Open range et Modoc. Quatre films en quatorze ans. Dommage pour un acteur qui s’est révélé un bon réalisateur.
Antonio Banderas l’acteur espagnol dont le père est un policier et la mère une enseignante a tourné La Maison aux esprits, Entretien avec un vampire et Four Rooms.
L’australo-américain Mel Gibson semble aller dans son sillage doucement mais surement. Il est à la fois acteur , réalisateur et producteur. Les films qu’il a tournés ne sont pas aussi nombreux que ceux qu’il a produits. On en retiendrait : L'Homme sans visage (The Man without a face), Braveheart: La Passion du Christ (The Passion of the Christ), Apocalypto, Les Sauvages. Comme pour La Tentation du Christ le film de Scorcèse, La Passion du Christ a créé une polémique virulente.
Al Pacino que le film Le Parrain a rendu célèbre a une filmographie maigre et très peu garnie: dès 1996 il passe derrière la camera pour la réalisation de Looking for Richard, un documentaire sur un auteur pour qui il éprouve une passion démesurée: William Shakespeare. Rappelons qu’ Al Pacino a joué Richard III sur les planches quand il était membre du fameux Expérimental Theater Company de David Wheeler. On attend de lui qu’il récidive (dans la fiction) pour le grand plaisir de ses nombreux fans qui apprécient aussi bien l’acteur que le metteur en scène.
Sean Penn le garçon terrible du cinéma américain est devenu à la fois acteur réalisateur, scénariste et producteur. Sa filmographie le prouve. En tant que réalisateur, il dirigea The Indian Runner, Crossing Guard, The Pledge, Into The Wild.
Coté féminin, trois noms se détachent du lot: Sharon Stone, Jodie Foster et Xu Jinglei. Stone a réalisé plusieurs films. On peut en citer: Nerver Change (une adaptation d'un livre d'Elizabeth Berg) , Basic Instinct (troisième opus), Raisons d'État , Broken Flowers , alpha Dog. Jodie Foster en a eu trois : Flora Plum, Week-end en famille (Home for the Holidays), et Le Petit Homme (Little Man Tate). Parmi les films intéressants qu’elle a produits il y’a le film Nell où elle interprète le rôle d’une femme attardée. Ce rôle sera récompensé en 1995 par l’Oscar de la meilleure actrice.
Quand à Xu Jing Lei, cette chinoise devenue si célèbre non pas grâce à ses films mais à cause de son blog (lire notre article intitulé Xu Jing Lei, bloggeuse en chef mais…). Elle a tourné My Father and I, A Letter from an Unknown Woman et Dreams May Come.
Les acteurs qui sont à leur premier film sont nombreux : Denzel Washington, Dustin Hoffman, Tommy Lee Jones, David Duchovny…Tommy Lee Jones adapte "Islands in the Stream", le roman posthume d'Ernest Hemingway.
Chez les indous la transition acteur/réalisateur est n’est pas aussi marquée qu’aux US. Cependant, Aamir Khan a tenté l’aventure en tournant Taare Zameen Par. Une première annonce nous indiqua que le film serait distribué au Pakistan. On était enthousiasme pour cette bienheureuse éventualité. Malheureusement, le comité de censure pakistanais (The Pakistan Censor Board) a interdit la diffusion de ce film, non pas pour des raisons politiques, mais tout simplement parce qu’il n’y pas d’acteurs pakistanais dans le film.
Wednesday, July 16, 2008
Razakcinema au menu de BLOGSCOPE
Monday, July 14, 2008
Razakcinema au pays des Ragâs et des Rasas grâce au portail de réferencement ONEINDIA
Depuis le 4 juillet 2008, Razakcinema est online sur ONEINDIA l'un des portails indiens de réferencement de blogs les plus exigeants. ONEINDIA est pionnier dans les langues indiennes Kannada, Tamil, Telegu et Malayalam . Il y a une version anglophone. Au pays des Ragâs et des Rasas, Razakcinema se sent chez lui.
Merci
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Wednesday, July 09, 2008
Hors-champ
Le hors-champ tel qu’il est défini par Jacques Aumont est : « l’ensemble des éléments (personnages, décors, etc.) qui, n’étant pas inclus dans le champ, lui sont néanmoins rattachés imaginairement, pour le spectateur, par un moyen quelconque». Le champ est la partie visible et audible du film. Le cadrage en délimite le contour physique. Tout ce qui n’est pas matérialisé par l’image est considéré hors-champ.Le hors-champ défile en filigrane par rapport au défilement général, mais il fait partie de la structure narrative du film. Ainsi, le hors-champ dans l’exemple de la chute d’une pastèque, c’est qu’en évitant de filmer le sol au moment du contact, le spectateur en devine instinctivement la conséquence. Il y’a une sorte de persistance mnémonique favorisée, pour l’exemple précité, par le phénomène newtonien de la pesanteur. En apesanteur, on change complètement de repère et de sémantique.Le hors-champ (on dit aussi espace off) n’est pas seulement inhérent aux entités tridimensionnelles. Il existe aussi un hors-champ qui est de nature électromagnétique comme le son acoustique. On dit alors son hors-champ. Sa structure est plus complexe. Un son dont la source n’est pas visible sur l’écran argenté (son out ) constitue un son hors-champ. Seule la "synchrèse", (un terme inventé par l’essayiste Michel Chion) permettant de relier le contenu de l’image au son que l'on entend, pourrait en atténuer la complexité et élucider leur causalité intrinsèque. Le but étant de rattacher dans un exercice for délicat, l’image visuelle et limage sonore. Certains sons filmés sont indéchiffrables. Ce sont des sons qui n’ont pas de références acoustiques pour notre ouïe, c'est à dire manquant d'antécédents sono-mnémoniques . D’autres comme le vrombissement d’une voiture roulant à toute vitesse et son freinage brutal, sont reconnaissables même en son «out ». Les sons extra-diégétiques nourrissent le son hors-champ. Ils ne font pas partie de l’action. Le son diégétique est le plus familier. Il est simple à identifier puisqu’il sert à commenter l’action du film.Nous disions que la structure du son hors-champ est complexe parce que le son dans le cinéma peut passer du son « in » (son dont la source apparaît dans l'image) au son off en prenant la voie du « hors champ », c’est à dire la voix extra-diégétique (l’exemple le plus typique est celui du guitariste qui joue sur son instrument. Dans un premier temps le spectateur voit dans le plan l’instrumentiste et écoute le son dégagé par la guitare, soudain le personnage sort du champ mais on continue d’entendre le son de la guitare.)L’espace filmique englobant le champ et le hors-champ, que ce soit au niveau du son ou de l’image, apparaît alors comme un substrat stratifié et enchevêtré, un conglomérat difficile à manier. C’est pour cela que les grands cinéastes se reconnaissent par la maîtrise de ces éléments. Voulant éviter la platitude, ils mijotent longuement leurs scènes avant de prononcer le mot Action. La fluidité du récit cinégraphique et sa richesse dépendent de la subtilité de ces ingrédients qui ne devraient pas être insérés dans le film pour rien.A l’époque du cinéma muet, tous les sons étaient en quelque sorte, des sons hors-champ, puisque la technique de synchronisation sonore n’était pas encore inventée. Ainsi, la musique du pianiste qui accompagne la projection produit un son d’une sémantique à double emploi. Tantôt, elle suit le récit (notes musicales tristes pour illustrer la sentimentalité d’un protagoniste chagriné) tantôt, elle reste déphasée par rapport au déroulement de l’action. Le son n’étant pas filmé et on ne peut parler dans de telles circonstances que de musique d’ambiance improvisée selon l’humeur du pianiste. Les bruitages qui augmentent le suspense ne sont pas venus immédiatement après l’avènement du sonore mais après que l’on a pesé la plus value sur la balance cinématographique. Les majors de Bollywood ont donné à ouïr des sons à qualifier de métaphoriques. Quand un personnage quelconque révèle une vérité longtemps dissimulée à son interlocuteur, on entend le son du tonnerre. Les indiens aiment le langage métaphorique. Ils ont inventé certains bruitages comiques.
RAZAK
Friday, July 04, 2008
Thursday, July 03, 2008
Griffith et le flash-back productif
Mais comment distinguer les séquences de flash-back des autres séquences du film, sachant que dans les films il n’y ni passé composé ni passé simple et que ce qui compte c’est le présent et puis sachant aussi que ce présent obéit à une graduation métrologique spécifique , car l’’unité du temps dans le film est généralement plus grande que celle qu’on a conventionnellement sur la montre? En d’autres termes comment insérer le passé dans le présent sachant que ce passé (comme nous venons de le dire) n’existe pas dans la narration cinématographique ?
Il y’a plusieurs précédés et astuces pour réaliser le flash-back. Le plus usuel consiste à changer la tonalité chromatique de la pellicule, de la couleur au noir et blanc. Les exemples abondent. Les hindous utilisent fréquemment ce procédé qui est simple à réaliser. Il suffit d’ajouter à la camera un translucide coloré et le tour est joué. Dans le film Dil to Pagal Hai la séquence de flash-back sur la vie antérieure de l’héroïne (Maya interprété par Madhuri Dixit) montre un couple qui récupère une petite fille délaissée. Inséré de cette manière dans la trame du récit , cela augmente le pathos du film.
On peut se servir aussi des costumes, des particularités des espaces et des objets. Le fondu-enchainé et les sons hors-champs peuvent effectuer la même tâche. Mais il faut faire attention car la moindre gaffe pourrait gâcher tout. Il faut avoir de la maestria pour maitriser cette rupture dans la continuité. Les longueurs et langueurs excessives nuisent à la succession narrative et au suspense du récit. Certains types de raccords (regard, mouvements, couleurs, …) donnent le signal à ce retour en arrière qui brise la linéarité chronologique. Un gros plan sur un ventilateur et voila l’hélice d’un hélicoptère qui atterrit et l’autre narration se poursuit. Ce raccord dans le mouvement assure la transition .
Le flash-back est affaire de temps or comme le temps de la fiction diffère du temps réel on plonge complètement dans le relatif-subjectif. Il subit une sorte de cascade que certaines têtes pensantes appellent déchronologie. Il retrouve sa linéarité initiale juste à la fin du flash-back. Il arrive que tout le film soit basé sur un flash-back. Ainsi dans le film Veer Zaara de Yash Chopra un prisonnier raconte ce qui lui est arrivé avant l’emprisonnement. Il en est de même pour le film Millionnaire malgré lui d’Andrew Bergman avec Bridget Fonda et Nicolas Cage. Un narrateur (un clochard) nous raconte l'histoire d'un policier et une serveuse de café unis par un billet de lotto portant les numéros exacts . Dans certains films, l’histoire commence par la fin, on enterre l’héros mais c’est a travers le flash-back que nous découvrons son passé. Dans le film Citizen Kane de O.Welles les flash-back constituant le puzzle sont dichotomiques et leur complémentarité permet au spectateur de comprendre la nature du personnage principal.
Le recours au flash-back en tant que forme discursive se greffant au socle narratif a vu le jour en littérature avant l'avènement du cinématographe . Les flash-back balzaciens sont parmi les mieux construits. Gustave Flaubert s’en est servi pour peaufiner ses romans notamment Madame Bovary.
Griffith en a usé en tant que praticien et il y était parvenu grâce à son ingénieux instinct. Tandis que les théoriciens du flash-back n'ont commencé à développer leurs rechrches qu'après sa mort . Des instituts de cinéma en ont donné un aperçu aux apprenants via leurs cursus et par l'analyse de nombreux films où cette technique a été appliquée. Après Griffith , des réalisateurs aussi talentueux qu’entreprenants comme Murnau , Fritz Lang, Béla Balázs, Karl Freund, Lubitsch et Robert Wiene ont développé la technique du flash-back .Et l’on voit aujourd’hui après un siècle et une décennie de cinéma que le tout le monde y fait recours car cette stratification dans le temps cinématographique est devenue un ingrédient esthétique. Le duel final entre Henri Fonda et Charles Bronson dans le film de Sergio Leone a eu toute son intensité grâce au flash-back relatif à la pendaison. L’harmonica placé entre les mâchoires de l’enfant est devenu un élément mnémonique justifiant la mort par vengeance de celui qui a tué son père.
Griffith avait vu juste. Il fallait bousculer la linéarité pour qu’à travers les segments insérés on fortifie et enrichit la cohérence du récit filmique. Ce pionnier qui fut un des premiers à tourner ses films à Hollywood a eu une fin de parcours tragique. Ses meilleurs films datent de l’époque du muet. Il a réalisé plus de 400 films dont les deux pièces maitresses The Birth of a Nation (1915) et Intolérance (1916). Il mourut comme le compositeur autrichien Mozart fauché et oublié. Ce n’est qu’après que l’on se rendit compte de l’immensité de son apport. Aujourd’hui, on se sent soulagé de savoir que certaines rues californiennes portent son nom et qu'un timbre postal est imprimé à son effigie.
Wednesday, July 02, 2008
Un film sur Harilal Gandhi
Tourné en hindi et en anglais dans différents lieux (Afrique du sud, Inde) le film retrace le parcours mouvementé de Harilal et sa relation conflictuelle avec son père. Le film représente un véritable challenge pour Anil Kapoor en tant que producteur, parce que c’est son premier film et le sujet traité est assez délicat. La direction de la photo a été confiée à David Macdonald. L’acteur Akshaye Khanna y incarne le personnage Harilal , quand à Darshan Jariwala qui campe celui du mahatma Gandhi il dut perdre 20 kilos pour entrer dans la peau de Gandhi.
Harilal Mohandas Gandhi est né 1888. Dans les années 1930, il abandonne le hindouisme pour se reconvertir à l’islam. Il devint Abdullah Gandhi. Désavoué par son père, il sombra dans l’alcoolisme. Il mourut en 1948 six mois après l’assassinat de son père.
A propos de la dualité de cette relation , Feroze Khan a dit : "Gandhi est l'homme le plus documenté à ce jour. On sait de lui qu’il est le père de la nation, mais il avait une famille. Il aimait son fils, mais son amour pour son pays était au dessus de tout. Son fils Harilal avait le même sang dans ses veines, mais il avait une aspiration différente. Il n'a rien contre son père. Il était juste une partie inexprimée de Gandhi."
Ce qui mérite d’être signalé comme remarque intéressante, c’est que dans le film Gandhi de Richard Samuel Attenborough qu’on disait à l’époque qu’il était si documenté a passé sous silence la mésentente entre Harilal et son père. On focalisait sur l’action politique. Maintenant grâce au film audacieux d’Anil Kapoor on peut en voir le coté saillant, saignant et astreignant.
RAZAK
Tuesday, July 01, 2008
Bill Gates et la leçon d'éthique
Ma génération a été privée des belles choses que Bill Gates avait vécues. Les années de plomb ont plombé nos ailes et la répression aveugle était féroce. A l’époque il n’y avait pas un jeune qui n’ait pas été attrapé ne serait ce qu’une fois par les rafles nocturnes. L’été, quand les degrés Celsius font exploser les thermomètres, prendre de l’air frais hors de la maison pourrait vous mener à la cave moisie de l’arrondissent du quartier . Si on ne vous libère pas le matin vous y moisissez . Oublions ces années noires même si des forces obscures tentent aujourd’hui de nous y ramener pour satisfaire la pulsion sadique et revenons à notre bon samaritain . Bill Gates est un des rares richards que les pauvres respectent parce que grâce à son système d’exploitation Windows il a ouvert les fenêtres de la communication tous azimuts et démocratisé un tant soit peu l’accès à l’information trans-planétaire notamment quand Internet a tissé sa toile via Windows. D’ailleurs Bill n’a pas accumulé sa richesse dans le trafic de drogue ou dans le commerce des armes mais en se fiant à son génie créatif. Il a prouvé aussi qu’il a bon cœur. Ses dons en faveurs des déshérités se comptent par millions. L’homme est digne de respect. Et en décidant de se retirer honorablement de Microsoft le trust qu’il a personnellement créé il y’a une trentaine d’années , à l’époque ou chaussé d’espadrille , il se passionnait pour le langage informatique, il donne une leçon d’éthique pour les irréductibles du capitalisme sauvage. Les indéboulonnables loosers et les indécrottables pseudo-parlementaires qui, collés à leur siège comme des poux assoiffés sur un cou crasseux, et puis qui cherchent à y rester pour l’éternité doivent y méditer.