Thursday, December 29, 2011

L’acteur indien Shah Rukh Khan Lauréat du 7e Prix International de l’Humour

COMMUNIQUE

L’acteur indien Shah Rukh Khan Lauréat du

7e Prix International de l’Humour

Le trophée du Prix Bouzghiba-2011 va s’envoler encore une nouvelle fois vert l’Est jusqu’en Inde, le berceau de Mahabharata, la terre des Mages et des Fakirs spirituels pour auréoler l’acteur indien Shah Rukh Khan. Sa Seigneurie The King of Bollywood mérite amplement le trophée du 7e Prix International de l’Humour parce que là où il se déplace il emmène avec lui sa baraka, sa félicité et sa bonne humeur. Son aura va crescendo. A Toronto comme à Berlin on en vu des preuves irréfutables. King Shah, en pleine maturité, magnétise les publics au point de les envoûter. Acteur émérite, il sème la gaîté dans la foule. Ce grand marchand du bonheur est né sous la bonne étoile. Il a des fans dans presque tous les pays de la planète. L’ambassade de l’Inde à Rabat est sollicitée pour agrémenter cet événement par sa louable médiation dans l’envoi du trophée. Comme autres additifs de bienséance transculturelle on y a joint : les deux tomes de la monographie Bouzghiba-awards (éditions 2008 et 2011) ainsi qu’une copie du dernier livre écrit récemment par Razak sur le cinéma indien et intitulé: Le cinéma indien entre Nirvana et Navarasas.

Shah Rukh Khan est né en 1965 à New Delhi. Il constitue avec le vétéran du cinéma indien Amitabh Bachchan un des tandems de cinéma les plus célèbres du continent asiatique. Si l’un est surnommé Baadshad de Bollywood l’autre en est le Shaheshah. Dans le livre cité ci-dessus on a consacré de longs chapitres à ces deux sommités du cinéma indien pour mettre en exergue leurs apports et plus-value respectifs.

« En tant que critique de cinéma ayant milité durant les trente années écoulées pour détourner le regard des occidentaux sur ce cinéma émergent bien nourri de Ragâs et bien ensemencé de Navarasas (9 essences de base) ca m’honore de l’honorer et je me félicite d’une telle consécration » a déclaré l’initiateur de ce prix à propos de ce clin d’oeil révérencieux. «A une certaine époque on prenait les hindiphiles pour des attardés cinéphiliques, ajoute-il. Cette attitude négative n’était pas dénuée de xénophobie. Aujourd’hui les réfractaires qui ont vu la bande-annonce de Don-2 sont ébahis. La qualité de certains films hindis estampillés «New Indian Cinema» a surpris plus d’un ».

Shah Rukh Khan est le 7e lauréat de ce prix culturel désormais connu plus par sa vocation symbolique que par ses attributs pécuniaires et lucratifs. Il succède aux six premiers lauréats à savoir: la sculpteuse australienne Patricia Piccinini (prix de démystification), les animateurs du programme-TV «C’Est pas Sorcier » (prix de vulgarisation scientifique), Theo Jansen, le physicien et artiste néerlandais se déclinant du courant le plus influent de l’art cinétique (l’art au service de l’écologie), ZHANG YIMOU le metteur en scène chinois qui a supervisé le show inaugural de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Beijing-2008, Larbi Sebbane (caricaturiste marocain) et Derib le roi de la BD suisse. Rappelons que le premier tome du livre monographique consacré au Prix International de l’Humour a été publié au mois de novembre 2008 pour jeter une lumière sur l’œuvre des trois premiers lauréats. Le second consacré aux trois derniers gagnants sera édité incessamment (en plus du support papier) sous forme de livre électronique (E-book) pour en assurer une grande diffusion sur le réseau des réseaux (Internet).

Pictural et bibliographique telles sont les caractéristiques fondamentales de ce prix à travers lequel l’initiateur (Razak) cherche à faire l’apologie de la beauté et l’excellence, loin de toute fioriture et laideur asphyxiante.

Pour toutes clarifications éventuelles, prière voir les deux weblog:

http://bouzghiba-awards.blogspot.com

http://razak-cinema.blogspot.com

Audience presse écrite

-Achourouq (sur la monographie, le 5e le 6e B-A)

-Al Ahdath Al Maghribia (2e B-A)

-Al Alam (interview et articles sur le happening d’El Oulja, 5e et 6e B-A)

-Al Ayyam (monographie)

-Al Bayane (interview, 2e et 5e B-A)

-Al Haraka (2e B-A)

-Al Ittihad (journal émirati, sur le personnage Bouzghiba)

-Al Ittihad al Ichtiraqui (monographie, 5e et

6e B-A)

-Al Jarida al Oula (monographie)

-Al Maghrib (happening d’El Oulja )

-Al Maghribia (2e, 5eet 6 e B-A)

-Al Massae (monographie, classement du blog et

2e B-A)

-Al Mithaq (sur le personnage Bouzghiba)

-Al Mounaâtaf (classement du blog, 5e et 6e B-A)

-Al Ousboue Assahafi (classement du blog et 5e B-A)

-Al Qods al Arabi (5e B-A)

-Al Watan (classement du blog et 5e B-A)

-Annasse (2e B-A)

-Anoual (sur le personnage Bouzghiba)

-Asharq al Awsat (sur le personnage Bouzghiba, la monographie, 1e, 2e et 5e B-A)

-Assahra (sur le happening d’El Oulja)

-Au fait (sur la monographie)

-Aujourd’hui le Maroc (5e B-A)

-Awal (6e B-A)

-Bayane al Yaoum (2e, 5e et 6e B-A)

-Le Journal hebdomadaire (5e B-A)

-Le Matin ancienne édition (interview, articles sur l’expo Bouzghiba et le happening d’El Oulja)

-Le Soir sur (le classement du blog et 5e B-A)

-Libération (monographie, 2e et 5e B-A)

-L’Opinion (sur le personnage, le classement du blog, 5e et 6e B-A)

-Madariq (revue éditée en France, 5e B-A)

-Maroc-Hebdo International (classement du blog)

-Ma Waraâ al Hadath (6e B-A)

-Rissalat al Oumma (2e B-A)

-Saydathi (sur le personnage Bouzghiba)

Audience Internet

-WWW.aawsat.com

-WWW.actualites.marweb.com

-WWW.actualitemonde.net

-WWW.affairemaroc.com

-WWW.Afromix.org

-WWW.Anakstore.com

-WWW.atelier-du-cadre.fr

-WWW.atoo-blog.fr

-WWW.Babelfeeds.com

-WWW.bizinformation.com

-WWW.blauerbote

-WWW.blogcatalog

-WWW.Blogdimention.com

-WWW.blogged.com (avec insertion Facebook)

-WWW.blogonet.fr

-WWW.Blogscope.net

-WWW.Buzz.c-cher.com

-WWW.Casafree.com

-WWW.casanet.net.ma

-WWW.cine-metro-art.com

-WWW.cmca-med.fr

-WWW.cmca-med (version- arabophone)

-WWW.ccme.org.ma

-WWW.comparez-en-ligne.com

-WWW.Dicodunet.com

-WWW.ebabylone.com

-WWW.news.eorezo

-WWW.Eponym.com

-WWW.Feedshow.com

-WWW.fr.allafrica.com

-WWW.gasta.co.za

-WWW.gazette-press.com

-WWW.get-first.com

-WWW.Hespress.com

-WWW.Jamespot.com

-WWW.jobaupair.com

-WWW.leguide.ma

-WWW.LeMondeAvance.com

-WWW.maghrebin.net

-WWW.Maghress.com

-WWW.Maghribouna.com

-WWW.Maroc-Culturel.com

-WWW.marocfeed.com

-WWW.Maxi.Blog-Evolution.

-WWW.menara.ma

-WWW.Modhil.com

-WWW.Mondial-News-net.com

-WWW.muestrarios.org

-WWW.Newstin.com

-WWW.OComores.com

-WWW.Oneindia.in

-WWW.Only-ambassade.com

-WWW.papamamanbebe.net

-WWW.pressindex.com

-WWW.Shop-turbo.com

-WWW.Spectable.com

-WWW.StrategicBoard.com

-WWW.Technorati.com

-WWW.top-debats.info

-WWW.vihinfo.net

-WWW.weborama.fr

-WWW.Wikio.fr

-WWW.world-travellers.eu

-WWW.Worldnews-net.com

-WWW.Yorkza.com

-WWW.ZemZem community.com

-WWW.zewol.net

-WWW.123news.org

-WWW.123people.fr

-WWW.Savdesmarques.com

-WWW.Caffeinated.Buzz!.com

-WWW.Lintas-Oto.info

-WWW.Inetgiant.com

-WWW.ar.midipress.com

-WWW.Petanque-UA.org

-WWW.Videosurf.com

-WWW.search.exoa.fr

-WWW.Nouvellys.com

-WWW.KMLE.com

-WWW. fr.wasalive.com

-WWW.peinture-chinoise.fr

Agences de presse:

-La MAP (2e et le 5e B-A)

Radios:

-RTM (Emission: «Vol de Nuit »)

-Radio Tanger

-Casa FM (le 5e B-A)

Wednesday, December 28, 2011

Shah Rukh Khan wins the 7th International Prize of Humour







Press release
---
The indian movie-star Shah Rukh Khan
wins the Bouzghiba-Awards 2011
---

The indian actor Shah Rukh Khan is the winner of Bouzghiba-Awards 2011.
He was born in 1965 in New Delhi. He is one of most influent movie-star of Asia. Strange circumstances had marked this famous and amazing actor.
In his autobiography He said:” My father was a chief engineer. My mother was a social worker, a first class magistrate. She had studied in Oxford. She was among the first few Muslim women to have achieved so much”.
Two copies of monographic book (part 1 and 2) will be added to the trophy and to the latest book recently published and that talks about Indian cinematography titled: “The Indian movies between Nirvana and Navarasas”.
In this book we underline the fantastic itinerary of the King of Bollywood.
The “Bouzghgiba-Awards” is an original cultural prize which was created in 2005 by Moroccan artist and critic-movie Razak Abderazzak . The creator of Bouzghiba’s avatar. He launched this cultural award in order to encourage humoristic performances around the World. The trophy is representing a painting made by him.
Razak who supervises this annual event published several books. So, after the third edition of Bouzghiba-Awards he published a monographic book in order to make a special tribute in presenting the three winners (Patricia Piccinini 2005, French TV-program "C’Est pas Sorcier» 2006 and Theo Jansen 2007). The three latest winners were presented in the second part of the monography. Art painting and bibliophilia are the two fundamental characteristics that distinguish this cultural and anti-materialist prize. In the latest years (2010-2011) Razak wrote:
-The Wall (drama)
-Le Videographe Justicier (science-fiction)
-Boumanjel le Gaucher (history)
-Zona (autobiography)
-The Indian movies between Nirvana and Navarasas.
Other amazing achievement: the blog Bouzghiba-Awards.com powered by Blogger was well ranked by an American company of management-ranking.

Thursday, December 15, 2011

Qui sera le gagnant du 7eme Prix International de l'Humour ?

QUI SERA L’HEUREUX GAGNANT
DU 7e PRIX BOUZGHIBA-2011?
LA RESPONSE DANS QUELQUES JOURS.
UNE GROSSE SURPRISE VOUS ATTEND

Sunday, December 11, 2011

Le grand paradoxe du FIFM-2011


Samedi 10 décembre, était le dernier jour du FIFM-2011. Il fut aussi le plus malheureux de toute l’histoire de ce festival d’Etat ayant une direction bicéphale maroco-française puisque la cérémonie de clôture dudit festival a été sérieusement gênée par plusieurs événements dont les plus saillants demeurent les deux matches de football programmés dans la soirée. En effet, la concomitance du classico Barca-Real de La Liga et le matche opposant l’équipe nationale olympique à son homologue gabonaise a brouillé les cartes. Les lionceaux ont perdu la partie de manière bête et vexante. Ainsi, si les cafés de Marrakech dotés d’écrans plasma ont été archicombles les alentours du QG du FIFM paraissaient déserts à cause de ces deux matches qui lui ont phagocyté le surplus humain qui d’habitude venait s’agglutiner devant l’échafaudage métal-bois dressé devant la porte principale du Palais des Congrès transformé comme à l’accoutumé en QG du FIFM. Autre inconvénient : la veille, deux marches de Protestation ont sillonné les grands boulevards de Gueliz l’une regroupant les déçus de la RDEMA (régie de distribution d’eau potable) et l’autre , plus dense , organisée par les diplômées chômeurs. Les protestants avaient failli investir l’espace festivalier mais les forces de sécurité les avaient interceptés. Comme le FIFM ne manque pas de paradoxes le plus criard c’est que le même samedi à minuit le team français impliqué dans l’organisation et au milieu duquel on retrouvait la Libanaise aux cheveux blonds qui prend les Marocains pour des vaches à traire jouissait du butin en transformant la buvette d’un palace en petit cabaret. Le champagne a coulé à gogo. Il a été servi par le serveur en chef. Ainsi, les malheurs des uns font le bonheur des autres. Une population locale ne trouvant pas de ressources financières pour payer les factures salées de la régie autonome et une minorité privilégié profitante de la manne se la coule douce grâce à la bénédiction du FIFM.
RAZAK

Friday, December 09, 2011

La critique littéraire canadienne Renee Legris décrypte les textes lyriques de Razak

السينما الهندية والأحاسيس الإدراكية التسعة

السينما الهندية والأحاسيس الإدراكية التسعة

تنعقد الدورة الحادية عشر لمهرجان مراكش السينمائي الدولي في ظروف خاصة جدا، حيث يشهد الحقل السياسي المغربي متغيرات، أهمها رجوع حزب الاتحاد الاشتراكي للقوات الشعبية إلى صف المعارضة، كما تقتضيه الظرفية الحالية. وهذه مبادرة تستحق الإشارة إليها، ولو أننا بصدد الحديث عن أمور "السوليما". كذلك يعتبر تعيين رئيس حزب ذي مرجعية دينية لتشكيل الحكومة المقبلة، والتي تعتبر أول حكومة في ضل الدستور الجديد، حدثا يجب الوقوف عنده بحياد. حدث مثل هذا سوف يرخي بظلاله على شاكلة بعض المهرجانات وصيرورتها مستقبلا. لان انتقادات زعماء هذا الحزب الإسلامي الوجهة، خاصة تجاه الإعلام السمعي البصري بصفة عامة والسينما بصفة خاصة كانت لاذعة ومدوية. والآن وهم على دفة الحكم، هل باستطاعتهم إصلاح ما أفسده الزمان؟ هل بمستطاعهم تغيير الخارطة "المهراجاناتية"، أم سيقبلون بالأمر الواقع، مبررين عجزهم بوجود جيوب المقاومة، كما ألفنا سماع ذلك بعيد كل إخفاق، و يظهرون للملا في صورة المغلوبين على آمرهم، لا حول ولا قوة لهم، لان أيادي أعلى من أياديهم لازالت تتحكم في زمام الأمور، في الخفاء وفي العلن . "خبز طازج على الخشبة" كما يقول أهل الإفرنج. "و وريونا حنة يديكم" كما تقول عاميتنا..

أهم ما جادت به فعاليات فيفم-2011 هو التكريم المستحق الذي خصه المهرجان لملك بوليود شاه روخ خان. لم يكن احد يعلم أن الممثل الهندي المدلل سيأتي للمغري، نظرا لبرنامجه اليومي المملوء بالالتزامات، و كذلك لبعد المسافة التي تفصل بين المغرب والهند. ضن الكثير أن الأمر يتعلق بخديعة مدبرة، الهدف من ورائها إعادة الدفء الجماهيري إلى ساحة جامع لفنا، بعدما لوحظ في الدورات الأخيرة فتور و تقاعس وتدني على مستوى الاهتمام بما يقدم على الشاشة الكبيرة المنتصبة في الساحة المذكورة.

فعلا أتى بطل ديفداس، وغني لعشاقه المغرمين مقتطفا قصيرا من أغنية لحنها الملحن الموهوب المرحوم موهان مادان، و التي ووظفها المخرج ياش شوبرا بسلاسة، في فلمه " فير زارا".كان التجاوب رائعا، وزمن الانتشاء قصير.

كناقد سينمائي استهوته غواية أجمل ما ينتج في مصنعي الأحلام هوليود و بوليود . كنت من القلائل الدين دافعو باستماتة عن هذه السينما المتشبعة بالأحاسيس الإنسانية العميقة والفياضة، حاولت جاهدا وبكل ما أتيت من خبرة و تمرس إبراز أهم المعالم التي تميز الفلم الهندي عن الأفلام الدولية الأخرى، وذلك من خلال مقالات تحليلية عديدة، وإسهامات فكرية مستقاة من ألترات الهندي الغني والمتنوع، ومن الروافد الذي تنحدر منها الثقافة الهندية برمتها. مركزا على القيم الإنسانية التي تحمل في طياتها . هكذا فبعد محاورتي كتب الصحفي السوداني عمر عبد السلام في جريدة الشرق الأوسط اللندنية:

"ومقابل هذا النقد اللاذع الذي يطال الفيلم الهندي، فإنه يواجه أيضا بدفاع مستميت من نقاد سينمائيين يناصرونه، والذين يعتبرون أن اغلب السينمائيين المغاربة تربوا في أحضان الفيلم الهندي، وتعلموا أبجديات السينما منه. ويقول الناقد المغربي عبد الرزاق رزاق، وهو من ابرز المدافعين عن السينما الهندية: إن خصوم السينما الهندية يطلقون تصريحات طائشة في حقها وفي المقابل يدافعون عن الأفلام الأميركية التي تحرض اغلبها على العنف ونشر الإباحية، في حين أن الفيلم الهندي يدافع في عمقه عن الأخلاق وتماسك الأسرة، وقال: إن النقاد السينمائيين في أوروبا باتوا حاليا ينظرون إلى السينما الهندية نظرة ايجابية، نظرا لخصوصيتها وتفردها الثقافي، حيث أصبحت دول مثل ألمانيا وايطاليا وهولندا و بلجيكا، تحرص على حضور الفيلم الهندي في مهرجاناتها."

ركبت حصان طروادة لمجابهة عديمي الحس بالحجة والدليل والبرهان. سألت أحد النقاد المفرنسين ممن يطلقون أحكاما متسرعة وطائشة تجاه السينما الهندية والتي غالبا ما تنم عن عنصرية دفينة ، كم من فلم هندي شاهدت في حياتك؟ أجابني: تقريبا 200 شريط. رديت عليه متسائلا، وهل تعرف كم من فلم هندي أنتج حتى الآن مند 1947، أي مند السنة التي انشطرت فيها الهند العظمى إلى بلدين. قال لي: لا أدري .قلت له: اخرج ورقة وقلم وقم بالعملية الحسابية التالية:

64 عام تضرب في 1000 شريط مطول. اندهش للرقم الذي استنتجه من العملية الحسابية. فما شاهده من الأفلام الهندية لا يمثل إلا نسبة قليلة جدا، من هدا الكم . في الأخير "عطا احمارو" واعترف بالخطأ الذي اقترفه في حق هذه السينما الناهضة التي تشرف ليس فقط القارة الأسيوية، بل بقاعا أخري من العالم، كالفضاء المغاربي .

؟Sholayو Mother india و لنكن واقعيين هل ديفداس لهو؟ هل دوستي لهو؟

مند ذلك الحين أصبح صاحبنا من البوليوديين النشطين. كلما التقينا إلا وحدثني بشغف عن آخر فلم هندي شاهده..

كم كنت أتمنى لو اطلع على واحدة من الملحمتين المذكورتين في كتاب الأرقام القياسية المسميتين تباعا

ماهابهاراطا و رامايانا، حينها سيكون بمقدرته تذوق واستيعاب مضامين هده السينما المتميزة عن الباقي بخصائصها وجماليتها الأخاذة.

التقي ب شاه روخ خان، و لإهدائه مؤلفي الأخير حول السينما الهندية، والذي يحمل عنوان جئت إلى مراكش لكي

« LE CINEMA INDIEN ENTRE NIRVANA ET NAVARASAS »

خصصت صفحات عديدة ل"بادشاه" هوليود ألا وهو شاه روخ خان و "شاهنشاه" السينما الهندية أميتاب باشان.

هدين النجمين الكبيرين التقيا في أفلام عديدة ك:

Kabhi Khushi Kabhie Gham, Veer-Zaara, Mohabbatein , Kabhi alvida naa kehna

لأسباب لازلت أجهلها لم يتأتى لي شرف هدا اللقاء، سكرتارية المهرجان لم تفي بوعدها. وبقيت أنا و كتبي خارج المدار. اعتقد أن سبب هدا الاحتقار الأنيق و المهذب، يرجع إلى المقال النقدي الذي كتبه في جريدة الرأي المغربية. والذي صدر يوم الافتتاح. انتقاما مني أعطوني شارة "بادج" لا قيمة لها. لذلك أرجعتها إلى الجهة التي أصدرتها، لكن سوف اجد طرقا أخرى لإرسال الكتاب إلى الممثل المحتفى به. فمن خلال مكالمة هاتفية توعدت السفارة الهندية بالقيام بهذه المهمة النبيلة.

نشكر هنود الرباط مسبقا على هذا التفهم الذي لم نجده بين ظهرانينا، ومن هم من بني جلدتنا.

رزاق عبدالرزاق

كاتب وناقد سينمائي


Saturday, December 03, 2011

Chah Rukh Khan le sauveur …et après





Est-ce que le FIFM des années 2001-2006 est le même que le FIFM de ces dernières années? Auparavant, il n’y avait pas de fondation pour assurer les ressources de viabilité. Aujourd’hui, c’est chose faite et on peut considérer cela comme un acquis, mais au niveau programmation est-ce que les choix ont été toujours probants? On a accentué l’occidentalisation mais on a fait fi des nouveautés bollywoodiennes. Et cela ne pourrait émaner que d’une attitude ségrégationniste. Dans le volumineux catalogue du FIFM-2001 que beaucoup de festivaliers étrangers ne vont pas emporter avec eux par avion à cause de son poids excessif , on ne trouve qu’un seul film hindi My name is Khan. Ce sont des anti-bollywood notoires qui ont imposé cette restriction désastreuse. Et l’on est convaincu que sans l’hommage bien mérité rendu au King de Bollywood et qui a réconcilié les Marrakchis avec leur amphithéâtre plein-air appelé Place Jamaâ Lafna ce film serait «Out». Est-ce que sur les 1000 longs-métrages que l’Inde produit annuellement il n’y a pas de films intéressants qui vaillent la peine d’être présentés en compétition?
«Je suis bollyphile et fier de l’être, ainsi avais-je écrit dans le livre consacré au cinéma indien et que je voulais dédicacer à SRK, mais je ne suis pas un anti-Hollywood endurci. Pour être précis, je dirais que j’apprécie «The best of Bollywood and Hollywood». Etre Holly-bollyphile c’est servir de lien de jonction entre deux mondes. Ce regard croisé se revigore avec la sélectivité des images captées des deux côtés».
Pour ne rien cacher je me suis déplacé à Marrakech (à mes frais personnels) uniquement pour rencontrer The King SRK. Mais la parution de mon filet d’encre intitulé Les non-dits du FIFM 2011 (la page culturelle du journal l’Opinion du 2 décembre 2011) a apparemment dérangé le proche du big-boss de la SNRT impliqué dans l’organisation du FIFM. A cause de cet article véridique écrit à bon escient et dans un esprit constructif et puis à cause de l’autre article paru sur ces mêmes colonnes intitulé «Ni colloqué ni Saikouk » on s’est vengé de moi de manière polie et insidieuse. Un badge qui ne vous donne accès qu’aux bords du trottoir et les barrières glacées. Ces bureaucrates n’ont de respect, ni pour l’écrivain, ni pour l’artiste. Excédé par cette Hogra et par ce manque de considération, j’ai remis ce «badge hypocrite» à un agent de sécurité pour qu’il le restitue au secrétariat de la fondation. Je n’en ai plus besoin. Je suis venu deux jours avant l’ouverture officielle du FIFM, mais on ne m’a pas laissé entrer au Palais des Congrès pour exposer l’objet de ma visite. D'autres étrangers y accédaient sans difficulté. On m’a envoyé une jeune femme peu cinéphile. Une séquence ubuesque s’en est suivie, diésée par le dialogue de sourds. Elle m’a dit de laisser mon numéro GSM et qu’on allait me répondre incessamment. Je lui avais remis ma carte de visite. Silence radio. Et cela a duré jusqu’au jour inaugural, c’est à dire le 2 novembre. En aparté, j’ai eu l’occasion de parler au secrétaire dans le but de me faciliter l’accès auprès du grand acteur. Il m’avait fait une bonne promesse. Mais le soir lors de la cérémonie d’ouverture le badge que l’on m’a remis va s’avérer un carton plastifié inutile puisque les vigiles (en surnombre cette année) ne m’ont pas laissé accéder à l'auditorium. Je suis venu à Marrakech pour Sa Seigneurie SRK (permettez-moi de répéter encore une fois) et non pas pour voir les mièvreries visuelles que par ailleurs personne ne voit, ni dans les quelques salles qui restent dans le circuit, ni comme DVD. Par ailleurs, il y a belle lurette que l’on avait prédit et scruté (lire nos blog-notes) les prémisses de l’essoufflement de ce festival bicéphale, toujours en perte de vitesse à l’intérieur de la ville où il se tient. Pour le moment, Shah Rukh Khan est apparu comme le sauveur, mais après son départ qui garantirait une bonne continuation. Trop d’hommages mal pensés vont causer pas mal de dommages audit festival. Mettre cote-à-cote un acteur qui des fans qui se comptent par millions et un petit acteur américain qui n’est pas connu même dans son propre canton, n’est-ce pas comique? Sans rancune.
RAZAK

Friday, December 02, 2011

LES NON-DITS DU FIFM-2011



LES NON-DITS DU FFM-2011
Dès l’approche de la cérémonie d’ouverture du FFM-2011 la presse complaisante multiplie les clins d’œil louangeurs encensant à gauche et à droite , comme si, par ésotérique, l’on voulait chasser les mauvais esprits.
« Khmissa oua Khmiss ! Que Dieu protège le FIFM des jaloux!» . Mais trop de fleurs fanées ne font pas bouquet. Sous d’autres cieux bénis par les muses de l’art le cinéma est affaire de critiques, de chroniqueurs culturels crédibles et non de pique-assiettes. Pour ces plumitifs qui cherchent à profiter de la manne festivalière (hôtels 5 étoiles, nourriture et gite gratuits …) tout est beau et il n’y a pas le moindre dysfonctionnement, la moindre fausse note et il n’y a pas de ségrégation entre Français et Marocains. Mais la réalité est autre et il faudrait être un effronté pour oser la révèlera. Pour un festival sur-budgétisé comme celui dont on parle une accréditation complète équivaut à un mois de congé payé d’un cadre échelles 11. Comment le pauvre rédacteur, habitué aux pensions de 100 dirhams la nuitée, va outrepasser cette générosité pour dire le non-dit ? Ce serait de l’ingratitude. Que Khalil Rais ne soit pas invité à ce festival est un leurre. Ce journaliste, cinéphile assidu, est victime de son franc-parler. On a vu pas mal d’ignares désignés comme membres de commissions ou de jurys de sélections ou d’octroi de fonds d’aide à la production mais Jamais Khalil Rais. Lors des éditions passées du FIFM l’on avait vu des festivaliers qui ne quittaient par le palace fastueux où on les avait installés. Ils se baladaient dans les pourtours des piscines vêtus de survêt et n’attendaient que l’heure du déjouer pour aller bouffer comme des seigneurs. Qu’il y ait projection ou point de presse, ils n’y assistaient pas alors que d’autres fous de cinoche se contenant d’une misérable demi-accréditation (entendre badge plus documentation) ont réalisé un travail colossal. Inviter des désintéressés n’est-ce pas du gaspillage bête de deniers publics et privés? Quelle est la finalité de la chose?
RAZAK

En hommage à Shah Rukh Khan






APRES GANDHI SHAH RUKH KHAN
AU MUSEE GREVIN
Sa Seigneurie Shah Rukh Khan, the King of Bollywood séduit la France. Les signes d’amabilité et de reconnaissance ne trompent pas. Il n’est plus ce quidam venu d’un pays lointain, amoindri (par ignorance envers une culture millénaire) ou délaissé pour le teint basané de son visage. Ainsi, malgré le fait qu’il soit vénéré par plus d’un milliard de ses compatriotes, il ne fut jamais pris en considération par les européens. Il en est de même pour Amitabh Bachchan qui a pourtant une filmographie époustouflante. Cette reconnaissance bien que tardive par rapport aux Anglais et Hollandais qui se sont débarrassés des préjugés post-colonialistes pour rendre hommage aux méritants sans distinction de race ou de couleur de la peau , vaut la peine d’être mise en exergue . Ainsi, si le chanteur ibérique Julio Iglesias a eu facilement les faveurs notamment des françaises en roulant les «R» à l’espagnole, il a fallu à Shah Rukh Khan toute une panoplie de films où il campe le première rôle à faire fondre les cœurs et surtout à la brèche que le festival de Cannes a laissée entrouverte après Devads, pour qu’il soit enfin apprécié à sa juste valeur.Au Virgin Megastore des Champs-elysées, lorsque pour le film Veer-Zaara, le réalisateur Yash Chopra avait ramené avec lui, au pays de Méliès, Shah Rukh Khan et Preity Zinta, les français autrefois incrédules et imperméables à la Shahrukhanmania envahissante n'en crurent pas leurs yeux. Il y avait une foule immense. L'émeute a été évitée de justesse. La première du film Mission Impossible avec tenez-vous bien Tom Cruz est passée inaperçue, car à Paris, le baadshah de Hollywood était de passage. Il en fut lui même étonné. Il ne sait pas qu’en France, il existe une grande communauté de maghrébins, qui aiment ce qu’il fait. Par contagion, les Français tous sexes confondus sont tombés sous le charme du cinéma indien, que péjorativement, les grosses têtes aiment grossièrement taxer de kitch et je ne sais quel sobriquet réducteur et raciste. Ainsi, voulant rattraper le retard et le temps perdus, le gouvernement français l’a fait Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres et puis maintenant on lui dédie une statuette de cire qui sera installée au musée Grévin à son effigie. Après l’entrée au musée Madame Tussauds à Londres, Grévin lui ouvre de plein gré son espace. Schwarzenegger et George Clooney l'y attendent. Désormais, ce musée serait un sanctuaire, car les pèlerins de Sa Sainteté Shah Rukh Khan vont déferler par milliers pour voir la doublure sculptée de leur idole fétiche qu’ils n’ont pas eu l’occasion de voir en chair et os.
RAZAK