Sunday, December 11, 2011
Le grand paradoxe du FIFM-2011
Samedi 10 décembre, était le dernier jour du FIFM-2011. Il fut aussi le plus malheureux de toute l’histoire de ce festival d’Etat ayant une direction bicéphale maroco-française puisque la cérémonie de clôture dudit festival a été sérieusement gênée par plusieurs événements dont les plus saillants demeurent les deux matches de football programmés dans la soirée. En effet, la concomitance du classico Barca-Real de La Liga et le matche opposant l’équipe nationale olympique à son homologue gabonaise a brouillé les cartes. Les lionceaux ont perdu la partie de manière bête et vexante. Ainsi, si les cafés de Marrakech dotés d’écrans plasma ont été archicombles les alentours du QG du FIFM paraissaient déserts à cause de ces deux matches qui lui ont phagocyté le surplus humain qui d’habitude venait s’agglutiner devant l’échafaudage métal-bois dressé devant la porte principale du Palais des Congrès transformé comme à l’accoutumé en QG du FIFM. Autre inconvénient : la veille, deux marches de Protestation ont sillonné les grands boulevards de Gueliz l’une regroupant les déçus de la RDEMA (régie de distribution d’eau potable) et l’autre , plus dense , organisée par les diplômées chômeurs. Les protestants avaient failli investir l’espace festivalier mais les forces de sécurité les avaient interceptés. Comme le FIFM ne manque pas de paradoxes le plus criard c’est que le même samedi à minuit le team français impliqué dans l’organisation et au milieu duquel on retrouvait la Libanaise aux cheveux blonds qui prend les Marocains pour des vaches à traire jouissait du butin en transformant la buvette d’un palace en petit cabaret. Le champagne a coulé à gogo. Il a été servi par le serveur en chef. Ainsi, les malheurs des uns font le bonheur des autres. Une population locale ne trouvant pas de ressources financières pour payer les factures salées de la régie autonome et une minorité privilégié profitante de la manne se la coule douce grâce à la bénédiction du FIFM.
RAZAK
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment