Avant l’arrivée de la date fatidique du 3 novembre 2020 le covid-19 a déjà voté contre la réélection de Donald Trump. En voici le comment du pourquoi ou plutôt le pourquoi du comment :
Primo : en réduisant à néant tous les acquis socioéconomiques aboutis durant son mandat présidentiel et qui, avons-le en toute franchise, furent mirobolants, voire historiques, si l’on considère leur impact positif par rapport au passé (redressement de l’économie de l’Etat fédéral, réduction du taux de chômage et renforcement du protectionnisme commercial en menant des batailles acharnées sur plusieurs fronts...)
Tous ces points positifs auraient pesé lourd sur la balance électorale, sachant qu’il a l’avantage d’être moins vieux que son concurrent. L’homme allait droit vers un retentissant plébiscite bien mérité, quand soudain surgit de l’ombre le fantomatique corona pour lui tendre une embuscade et défaire ce qu’il a labouré.
Secundo, en remuant les paresseux des urnes électorales. Pour la première fois de l’Histoire politique des USA, 70 millions électeurs ont dû voter prématurément pour éviter les encombrements susceptibles de propager davantage le virus, le jour du vote . La pandémie ne permet pas des élections normales, donc il fallait morceler la procédure entre le vote direct et le vote par voie postale.
Maintenant, à quatre jours des élections, à moins d’un miracle, le jeu électoral semble circonscrit et l’homme à la chevelure safran devrait méditer son mauvais sort, malgré la clinquante euphorie qu’il aime partager avec ses partisans. Les sondages et les éditorialistes de la presse politique l’annoncent perdant avec un score lourd, mais aux USA cela ne constitue pas un indicateur tangible. Notre argumentation sur laquelle nous formulons notre pronostic, repose sur la ruée postélectorale de ce nombre fabuleux d’Américains, qui malgré les contraintes paralysantes imposées par la pandémie se sont déplacés. On peut se tromper de pronostic mais, notre intuition nous dit qu’il en serait ainsi, car on sait que les pro-Prump ne sont pas des électeurs pressés. Parmi cette grosse masse d’électeurs il y a au moins deux tiers qui, ayant pris conscience des enjeux politiques, ont voulu marquer l’opération électorale avec leur ruée sortant de l’ordinaire. Et ces deux tiers seraient des minorités raciales (latinos, afro-américains…), mais dont le cumul donnerait une majorité confortable. L’assassinat du père de famille George Floyd , additionné aux frustrations du covid-19, a réveillé les esprits à la chose politique. Et nous devinons à l’avance le bilan final de l’opération l’électorale à travers leur inhabituel engouement.
Malchance, mais fierté et arrogance, le locataire de la maison blanche veut coûte que coûte renouveler le bail. Le vaccin tant attendu l’a trahi. Les labos ont brillé par leur manque de répondant à assouvir les caprices du président. Si en cas d’échec effectif, il refuse de partir , ce sera un prélude à la guerre civile. Tous les observateurs objectifs le prédisent.
Bref, s’il y a un homme enragé contre le covi-19 ce sera lui . Si ce virus était un pays ou un préside il l’aurait rayé de la carte géographique, en utilisant tous les arsenaux offensifs. Mais le corona a décidé de son sort.
Dans une chronique précédente, on avait mis en exergue l’éventuel impact des emails de H.C sur les élections, mais avec ce chiffre révélateur ces courriels paraitraient comme des bulles lancées dans les airs par un désespéré.
RAZAK
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