Friday, March 31, 2023

''Kinema-Critique'' (2ème partie )

''Kinema-Critique''

(Phrases tirées des chroniques cinématographiques de RAZAK ) 


-« Les Amérindiens étaient pris au dépourvu. Ceux qui ont survécu au génocide yankee ont été rassemblés dans des parcs placés sous haute surveillance, de peur qu’un autre Geronimo en état de réincarnation bouleverse la donne».

-« Le recours au flashback en tant que forme discursive  se greffant au socle narratif a vu le jour en littérature, avant l’avènement du cinématographe. Les flashbacks balzaciens sont parmi les mieux construits. Gustave Flaubert s’en est servi pour peaufiner ses romans, notamment Madame Bovary».

-« Quand deux remakes marchent aussi bien que le film originel, c’est que le scénario est bon ».

-« D’un Hounsou qui n’a pas de sous au producteur de films qu’il  s’apprête à être devenu, quelque chose de miraculeux a pu se produire. Mais qui vous a dit que dans le cinéma il n’y a pas de prophétie ? ».

-« Autrefois, pour faire de la réalisation cinématographique, il y avait deux possibilités : soit on prend la voie académique, c’est-à-dire suivre une formation dans une école ou un institut de cinéma, soit on se forme sur le tas, c’est-à-dire en se mêlant aux staffs de tournages et en mémorisant certaines astuces ».

-« Que feriez-vous si, après accouchement de votre femme, le bébé que vous attendiez impatiemment portait les rides d’un vieillard ? ».

(Film ’’Benjamin  Button’’ de D. Fincher).

-« ’’Crossing Over’’ ressemble à un croissant fait avec de la farine avariée. Les ingrédients sont insalubres et le beurre est frelaté. Mal pétri et mal digéré, on le vomit dès la première bouchée ».

-« Pourquoi ’’Borat’’ n’a pas réussi à créer une mouvance ’’boratiste’’, c’est-à-dire faire doctrine ciné-comique, comme Charlie Chaplin en avait fait  brillamment avec sa superbe prestance ?  Parce que dans ce  long métrage culotté on se déculotte sans raison, poussant parfois l’audace jusqu’à l’indécence et la vulgarité jusqu’à la limite la plus obscène ».   

-« Il y a une décennie et demie ; et cela avant que l’Académie américaine des arts et des sciences du cinéma pense à Ennio Morricone, pour un hommage bien mérité (Oscar d’honneur) ; et puis avant que le très controversé festival Mawazine le fasse venir au Maroc en 2009, nous avions, moi et un autre journaliste cinéphile, organisé à Rabat un hommage en faveur de ce très grand compositeur de musique de film ».

-« Si parmi les cinéphiles de ma génération , il y en a quelques uns qui se souviennent du film western italien Keoma ce serait pour deux choses je pense : la chanson ( guitare sèche et voix baryton ) garnissant la bande-son et puis l’acteur principal : Franco Nero,  une star qui fut à l’époque très adulée par la multitude ».

( Phrase introductive d’une chronique cinématographique sur ’’Calamity Jane’’ de D. Butler). 

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