Monday, July 16, 2012

Ciné-Répliques à méditer: Cheval de guerre


Réalisateur: Stephen Spielberg
Scénario: Lee Hall et Richard Curtis
D'après le roman de Michael Morpurgo

Idée saillante: Un cheval nommé espoir  

Joey est un cheval anglais. Pendant la première guerre mondiale les Britanniques  l’ont utilisé avec d’autres chevaux pour tracter l’artillerie lourde. Pris dans le camps adverse, il doit fuir une zone minée et pleine de fils barbelés. Sur le no man’s land deux soldats ennemis, Peter et Colin viennent au secours du cheval enchevêtré. Ce quadrupède miraculé va réconcilier les deux soldats ennemis.

-Colin: Regarde un peu ce cheval. Regarde les muscles qu’il a et ces jambes immenses.  Les chevaux sont faits pour courir et pour fuir le danger. C’est leur seul moyen de survivre et nous leur demandons l’inverse: courir vers la mort. C’est un cheval de guerre. Cheval de guerre, voilà mon grand, tu es vraiment un cheval hors du commun!
-Peter: Et maintenant ?
-Colin: Je le ramène avec moi.   
-Peter: J’ai fourni les cisailles, alors ce cheval est à moi. C’est normal non?
-Colin: Tu plaisantes, ce cheval est anglais. Ça ne fait aucun doute
-Peter: Oh tu veux dire parce qu’il est crasseux?
-Colin: Parce qu’il est élégant et malin et tu es aussi crasseux que lui  je te signale.
-Peter: On pourra se battre et  le gagnant prendra le cheval ?
-Colin: Non, merci petit, cela pourrait déclencher une guerre, attention. Tu  as une pièce de monnaie sur toi?
-Peter: Pile ou face?
-Colin: Ouais. A toi l’honneur Fritz.
-Peter: Je ne m’appelle pas Fritz. Je m’appelle Peter.
-Colin: Peter, moi c’est Colin.
-Peter: Tu choisis quoi Colin?  
-Colin: Face.
-Peter: C’est le visage du Kaiser et j’aurais préféré ne pas le voir. Ce cheval est à toi.
-Colin: Ça s’est calmé on dirait?
-Peter: Ouais, mais attends une demi-heure et tu verras que les tirs reprendront.  
-Colin: Je suis un mauvais tireur Peter. Je vais m’arranger pour viser à côté.
-Peter: Merci, bonne chance. Prends bien soin de lui d’accord ?
-Colin: Je ferais.
-Peter: Un miraculé.  
-Colin: Et prends bien soin de toi aussi, promis?
-Peter: Collin, Garde cette cisaille allemande en mémoire d’un ami de Düsseldorf.
-Colin: Merci, je m’en servirais dans mon jardin. Fais bien attention à toi Peter.
-Peter: Ce cheval est extraordinaire, vraiment extraordinaire.

Stephen Spielberg a une petite écurie de chevaux. Cela prouve qu’il aime les descendants  de Pégase. Dans ce film dédié au cheval  il a mis tant de minutie dans le tournage.  Les scènes de guerre sont  bien maitrisées. On trouve la même démarche  et le même élan perfectionniste que dans «Il faut sauver le soldat Ryan» avec cette petite nuance: c’est un équidé nommé Joey  qui est le véritable  héros. Tous les belligérants ont perdu sauf lui. Un film de guerre qui commence par des images idylliques et  qui va vite s’embourber dans  la grisaille et l’horreur du conflit armé. Le scène du no man’s land est amusante malgré le drame subi par ce cheval miraculé. Ce  pur-sang apprivoisé par le jeune Albert est fabuleux . En regardant les premières séquences de  ce film on pense au film de Robert Redfort  «L’Homme qui murmurait  à l’oreille des chevaux» .   
RAZAK 

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