RAZAK
Wednesday, December 23, 2009
Valkyrie et Inglourious Basterds: la hantise hitlérienne
RAZAK
Friday, December 18, 2009
Susan Boyle : The hard dream becomes a beautiful reality
Razak-cinema was one of the first blogs to support the great singer Susan Boyle.
Now we are so happy for her. She confirms herself in the showbiz and proves her great talent. Susan has become the biggest star of Britain and her celebrity is getting more and more grow. She is fantastically appreciated around the world. In the latest Youtube's rankings she is the first of TopTen.
The latest news indicate that the Scottish singer's rendition of I Dreamed A Dream on the television show (Britain's Got Talent) was watched more than 120 million times by viewers across the world. Her Album is sold over 700000 Copies.
BRAVO SUSAN
Sunday, December 13, 2009
Sureffectif
SUREFFECTIF
Je vous mentirais si je vous disais que l'ambiance au sein du 9e FIFM était relax et "bon enfant" comme on dit pour les festivals où règne la détente. Non déplaise aux menteurs du journalisme, les désagréments y étaient de toutes sortes. Le plus révoltant c'était la sur-densité sécuritaire. Autrefois, on trouvait un vigile par couloir, aujourd'hui on en trouve 10 , auxquels s’ajoute l’impolitesse. Impossible de garder la sang froid face à ces énergumènes, crânes rasés et thorax musclé, qui vous rappellent par leur sombre accoutrement, les enterrements siciliens. Le nombre de gardes et de sentinelles semble dépasser celui des festivaliers. Même le siège de l'ONU à New-York ne bénéficie pas d'un tel sureffectif de contrôleurs d'identité et de surveillants. Mais ce sureffectif ça se paie cash. Une bonne partie du budget alloué au festival va vers la société de surveillance. A quoi bon assister à un Hommage si on n'a pas la possibilité d'échanger des mots d'affabilité ou des propos cinéphiliques avec la personne que l'on voudrait honorer ? Autrefois, et dans le cadre de ce même festival on avait fait venir des célébrités du 7ème art et du show-biz, ainsi que des personnalités du monde de la culture telles que Jacques Chancel, Maurice Druon, Martin Scorsese, Amitabh Bachchan, Susan Sarandon ...on avait la possibilité de leur parler directement ou par l'entremise des points de presse ou des conférences. Aujourd'hui, cette éventualité n'est plus de mise ou semble se faire en catimini . L'on s'achemine vers un festival de "vitrine". Figurez-vous que pour l'hommage consacré à Christopher Walken même l'équipe de SNRT (partenaire du festival) n'a pas pu approcher la star américaine . On resta cloué dans le couloir pendant plus d'une heure alors que Walken en bon "walker" a filé on ne sait d'où et sous bonne escorte.
On devrait réfléchir sérieusement à ces désagréments, car la survie du festival en dépendrait. Certes, on pourrait financièrement le maintenir dans le circuit, en disposant des ressources nécessaires; mais à mon avis, ce qui est précieux pour une manifestation mondaine de ce genre, ce sont les relations humaines. Le festival de Locarno (Suisse) se tient dans une grande place bordée de maisons mais on ne voit pas l'ombre d'un vigile. On est convaincu que les gens qui suivent les péripéties de ce festival le font par amour et non pas par nécessité. Je me rappelle aussi du festival CINANIMA (Portugal) on éprouvait du plaisir à y prendre part malgré la modicité du budget. Les effets du festival (catalogue, badge, tickets de restauration...) sont distribués en deux secondes grâce à un ingénieux dispositif mis en place pour éviter les encombrements . Pas de longues files où l'on se bouscule pour un petit plat sans saveur . Même les médias audiovisuels ne font pas de ségrégation entre les festivaliers. Ils font montre d'un professionnalisme exemplaire ; un petit mot déposé au secrétariat du festival ; le lendemain je le retrouve publié en trois langues (portugais, français et anglais) dans le journal du festival dont la qualité et le contenu sont nettement bien meilleurs que le tabloïd fourre-tout du FIFM où l'auto-publicité prédomine.
Conclusion : un festival où l'on assiste, crispé et mal à l'aise, finirait par la désaffection. Bon nombre de festivals ont été rayés de la carte à cause de cette dernière. A bon entendeur, salut
RAZAK
Saturday, December 12, 2009
Les prétencieux du FIFM
Parmi les intellectuels marocains qui se disent cinéphiles, il y’a beaucoup de prétentieux. Il n’est pas honteux de le dire. Au FIFM, on en trouve de plus opiniâtres. Nous avions dans une chronique précédente signalé la rareté dans cette Agora des vrais cinéphiles. Ce qu’on rencontre le plus souvent ce sont des individualités pleines de zèle, si fières d’avoir eu les faveurs des organisateurs pour être de la partie. Ils font du bruit dans les couloirs et dédales labyrinthiques du Palais des Congrès. Ces intellos du cinoche dont une partie travaille pour le compte de notre pauvre téloche se démènent fiévreusement, histoire de prouver qu’on mérite le gite et la pitance. On les voit s’égosiller discutant de tout et de rien sauf des disfonctionnements que connait l’organisation dudit festival. Ces cracks des discussions byzantines ne savent pas se taire quand un sujet dépasse leur compétence.
-«Parlez-nous un petit peu du Son Hors-Champ? »
-«Connais pas ».
-«Mais qu’est-ce que vous venez faire dans ce festival ?
Les pauvres ne savent pas qu’ils ne savent rien. Ces types dont la clownerie phraséologique donne à pleurer retrouvent leur misère, le jour du smoking, c’est à dire le jour de l’ouverture et la soirée de clôture. C’est tellement grossier que ça devient comique. Avec leur polyvalence grincheuse et mal digérée, ils sautent d’un sujet à l’autre sans en maitriser aucun. Cela suscite à la fois la satire et la pitié. Dans ce pays tout le monde affirme sans sourciller qu’il n’y a pas de scénaristes patentés et cela fait une éternité qu’on entend le bruit désagréable de cette tare handicapante, sans penser un jour y mettre un terme. Un soi-disant comité de lecture de scénario se tient semestriellement, mais on ne sait toujours pas comment il fonctionne.
Le centre de tutelle aurait dû choisir des écrivains ayant l’imagination fertile et aptes pour une formation appropriée et les envoyer dans des instituts spécialisés notamment nord-américains, pour en faire éventuellement des scénaristes et cela pourrait donner, à long terme, quelques résultats. Cet atermoient symptomatique en dit long sur l’organisation de cette institution de tutelle dont des têtes bien pensantes commencent déjà à se demander à quoi elle sert, puisque les salles de cinéma ont fermé en grand nombre et la compagne de lutte contre le piratage a échoué et puis les tournages étrangers deviennent moins nombreux. De plus, le patron de la boite est visé du doigt dans un rapport critique établi par la Cour des Comptes, sans oublier qu’il a dépassé l’âge de la retraite. La tirelire appelée péjorativement « Fonds d’Aide » transformé en «Avances sur Recettes» (ne riez pas SVP) est la source de toutes les convoitises, nuisances et désordres. Les critiques intègres qui ont dénoncé ces dérapages ont été mis à l’écart croyant qu’on agissant ainsi, on allait tromper les yeux vigilants de l’Histoire. On plonge dan un univers kafkaïen où la logique est la malvenue. Reprenons le raisonnement: il n’y a pas de scénaristes professionnels, c’est un fait, alors comment font les membres du « comité de lecture » désignés par l’administration pour le tri ? Le plus drôle c’est que ces membres sont rémunérés pour «Taâb al Kiraâ» (efforts de lecture). A cette criarde aberration, s’ajoutent les fléaux dévastateurs qui guettent la cinéphilie. Les salles qui autrefois présentaient des nouveautés cinématographiques (comme la salle Renaissance à Rabat) ont disparu ou changé de patente. Alors comment ces messieurs font pour maintenir un certain niveau cinéphilique pour ne pas paraître totalement out ? On recourt sans doute aux DVD piratés de Derb Ghallaf ou à ceux de la Médina de Rabat vendus le plus souvent au prix d’un morceau de «Harcha». Mais le fameux Centre interdit les enregistrements piratés. Pour se procurer un DVD non piraté, il faudrait débourser de l’argent. Nous voilà au cœur d’une tragicomédie où les acteurs ne tiennent pas les rôles qui leur sont dévolus. Les paillettes ne font jamais les palmes d’or. Il faudrait à ces prétentieux intellos du cinoche beaucoup de détachement de soi et surtout abandonner le «gharadisme» où ils se laissent asservir, afin de voir l’autre bout du tunnel. La vile image de pique-assiette semble la plus dominante, hélas !
RAZAK
Wednesday, December 09, 2009
Said Taghmaoui: un Hommage prématuré
Said Taghmaoui : un hommage prématuré
Le petit rôle joué par l’acteur franco-marocain Said Taghmaoui dans le film de David Russel "Les Rois du Désert" n’est pas consistant : un soldat de l’armée de Saddam, un petit rôle insignifiant d’ailleurs comme le film lui même. George Clooney lui aussi rate sa prestation dans ce film de propagande militaire.On le savait républicain et anti-Bush mais dans le film il fait le propagandiste en chef en faveur de Bush , celui qui créa un désastre en Irak avec son "Building democraty" avant de céder le fauteuil de la présidence à M. Obama . Ce cinéma plein de contradictions ne me plait pas. La guerre est finie mais on ne voit de l’Irak que les bunkers , vestiges à détruire avec barbarie. Les lingots d’or dérobés aux koweïtiens deviennent une source de déstabilisation. Devant ce minerai qui avait rendu fou pas mal de pionniers lors de la conquête de l’Ouest les soldats se transforment en déserteurs puis en voleurs. Ainsi partis pour libérer les iraquiens de Saddam ils deviennent des forcats déchainés. Arrêtés à la frontière iranienne ces déserteurs devraient être jugés par une cour martiale pour avoir enfreint le règlement militaire mais les quelques clichés insérés juste avant le générique du film nous indiquent que les trois personnes ont recommencé leur vie normalement comme si le vol et les personnes civiles tuées ne comportaient rien de délictueux. Le film signale aussi que les lingots ont été remis aux koweitiens non pas dans leur totalité mais partiellement. Qui les ont dérobés, les réfugiés iraquiens qui sont passés dans l’autre camp ou les yankees ?
J’ai de l’estime pour le jeune acteur Said Taghmaoui . Je l’ai apprécié dans d’autres productions mais ce « Three Kings » est un bide. C’est pas parce qu’il y a Clonney que le film est bon. Loin de moi l’idée de paraître jaloux , je trouve que l’Hommage qu’on lui a consacré est un petit peu prématuré . D’ailleurs l’acteur lui même a avoué ce fait à la télévision. Les hommages c’est fait pour les vétérans qui ont une très longue carrière cinématographique. Les jeunes premiers même bourrés de talent doivent attendre.
RAZAK
Du cinéma live : Supergirl du Tapis Rouge
Lundi soir, entrée du Palais des Congrés où se déroule le 9e FIFM , une femme en tenue de karatéka a fait irruption avec son scooter sur le tapis rouge trompant la vigilance des nombreux gardes. Interceptée, elle a fini sa course sur la caillasse. Une jolie pirouette suicidaire qui fera la Une de beaucoup de journaux. Selon l’info publiée à son sujet par un journal arabophone Assabah, elle aurait fait ce geste pour prouver au monde qu’elle est capable de faire le cascadeur de cinéma.
Si j’étais un réalisateur de cinéma, je ferais appel à ses prouesses.
Dans un festival du film documentaire organisé au Portugal, j’avais assisté (lors de la cérémonie d’ouverture) à une séquence live où l’on croirait être dans un tournage de film d’action. La seule différence entre ces deux scènes c’est que la Supergirl marrakchie le faisait par spontanéité et à ses risques et périls, alors que les acteurs portugais se déployaient selon un programme prémédité.
RAZAK .
Les gags de Kusturica
J'ai bien fait d'aller voir "Promise Me this" le film de Kusturica projeté le mardi 8 décembre à 11 heures au cinéma Le Colisée. Ce film drôle comme ceux des années 80 où les italiens excellaient m’avait décrispé l’humeur. Kusturica y a mis ses anecdotes (une école pour un seul élève ...) ses critiques (débauche citadine ...) et ses penchements satiriques (la pègre locale...). Le film regorge de trucs mécaniques et zoophiliques: un lit éjectable, des pièges télécommandés, des jumelles drôlement automatisées, un dispositif mécanique pour traire les vaches. La plus fameuse de ces « inventions » est la roue hypnotique: sur un disque en bois on a dessiné une spirale concentrique, on le faisant tourner, le mouvement stroboscopique provoque, chez l'individu qui le regarde, le sommeil. J’aurais souhaité en avoir un pour mon insomnie. Freud qui avait tant sué pour hypnotiser les patients résistants serait charmé d'un tel sobriquet.C'est la première fois que je vois un film serbe de cette drôlerie. Il semble que le réalisateur s'y délecte en faisant son film, comme quelqu'un qui dessine une caricature et se met le premier à en rire. Comment ne pas s'esclaffer en voyant la désinvolture caricaturale du boss de la mafia qui brille dans le film par ses tendances zoophiliques notamment pour les dindes?
J'avais de la chance, grâce à la gentillesse (une rareté au FIFM) d'un vigil nommé Mohamed , j'ai pu serrer la main de Kusturica en lui disant quelques mots louangeurs. Ce réalisateur qui a failli être envoûté par le ballon rond est aussi un instrumentiste (bassiste). Entre deux tournages, il donne des cours de cinéma dans l’école qu'il a fondée dans on pays.
RAZAK
Sunday, December 06, 2009
9e FIFM : Sopyonje ouvre la rétrospective sud-coréenne
9e FIFM : Sopyonje ouvre
la rétrospective sud-coréenne
La rétrospective du cinéma sud-coréen dont le premier spécimen filmographique vient d’être présenté le 5 décembre 2009 au cinéma Le Colisée de Marrakech annonce sa couleur. En effet, Sopyonje (La Chanteuse de Pansori ) film de d'Im Kwon-taek est d’une poignante poésie dramatique. Ses séquences plongent dans un monde austère et sans pitié. Kwon qui est le plus prolixe de sa génération, s’adonne à travers ce film, à une sociologie brute du cœur. Ce long métrage de 112 minutes est plein de pudeur. Pas le moindre « kiss » ni attouchement. Eros fut obligé de céder la place au Pathos. Tourné à l’occidentale, la jeune fille même aveugle, attirante par son innocente beauté, aurait été source de harcèlements et dépassements impudiques, car avec ces gens de l’Ouest rien ne reste inviolé. Kwon reste fidèle à la tradition asiatique notamment celle qui avait donné au Bharat (ancien nom de l’Inde) ce qu’on appelle les « Navarasas » (relire notre chronique sur ces neuf sentiments de base que la culture ancestrale indienne a mis en exergue). Bravo à Kwon pour ce petit joyau de cinéma. Certaines séquences sont la transposition poétique d’une sentimentalité humaine en friction avec la rudesse de la vie et ses imprévus. C’est une réflexion sur l’écoulement des âges, entre jeunesse et vieillesse ; sur les petits bonheurs qu’on peut créer en étant au cœur de la misère la plus sordide. On en retiendrait ce goût prononcé pour le perfectionnisme artistique , même si on y est mal conditionné et qu’on y est contrarié par l’indifférence humaine , travaillée mauvaisement plus par le désir de possession et que par la vertu du partage . Le père voulait de sa fille qu’elle fasse preuve d’autodépassement et qu’en chantant elle fasse sortir les sons du fond de ses tripes. Cela nous rappelle par le caractère ambulant et désespérément existentialiste La Strada de Fellini (souvenez- vous du duo de tonnerre Anthony Quinn et Giulietta Masina). Il y a aussi du Charles Dickens dans cette histoire émotive qui , dès les premiers plans , vous serre la gorge . Malgré qu’il soit sous-titré en français, ce film (en VO) ne s’oublie pas facilement. Dommage, on n’était seulement quelques personnes se comptant sur les doigts d’une seule main à y assister.
(Marrakech le 6 Décembre 2009)
Saturday, December 05, 2009
9e FIFM: le cinéma indien out
9e FIFM: le cinéma indien out
Ce n’est pas le tapis rouge et l’exhibitionnisme vestimentaire qu’il est obligé de supporter qui donnent aux festivals de cinéma leur importance mais le choix des films, la renommée des invités, l’ambiance festive qui y règne. Pour le 9e FIFM, l’on note une certaine régression par rapport aux éditions passées auxquelles personnellement j’ai pu assister, en demi-accrédition bien sûr (entendre badge et documentation et c’est mieux comme ça pour préserver une certaine objectivité). C’est généreux pour une institution qui ne tolère pas les critiques fussent-elles constructives et émises à bon escient. La qualité du design de l’affiche FIFM-2009 laisse à désirer. Côté programmation filmographique , il y en a comme dans n’importe quel festival de cinéma qui débute , du bon et moins bon. Par ailleurs, revoir du Jim Jarmush, est un vrai plaisir teinté de nostalgie. L’on regrette que la direction artistique ait exclu le cinéma indien de la programmation. Comme si ce cinéma émergent ne méritait pas d’être présenté on l’ignore, sachant que les marrakchi en raffolent. Depuis la Carte Blanche à Yash Chopra (2006) l’on sentait venir ce coup.Conséquence de ce rejet non justifié : le public marrakchi autrefois nombreux pour assister au cérémonial du tapis rouge et qui accourrait à la rencontre de ses idoles indiens préferés tels Amitabh Bachchan, Saif Ali Khan et Aishwarya Rai ...devient moins dense . « Road, Movie » le film de Dev Benegal qui laissa de bonnes impressions au dernier festival de Toronto mériterait d’être inséré en « IN » . Il pourrait même glaner quelques palmes. Côté « Guest », on annonce la venue imminente de quelques figures du cinéma américain (pourvu que la phobie H1N1 ne les fasse pas renoncer au voyage) mais les monstres de cinéma qui font ameuter la foule tels Brad Pitt, Robert de Niro, George Clooney, Shahrukh Khan …n’ont a pas encore trouvé le bon communicateur pour les convaincre à faire un saut à la ville rouge, sans toutefois être forcé de leur consacrer des Hommages pour qu’ils viennent. L’on espère qu’ il n’y aurait pas (comme lors des éditions passées) des chamboulements de dernière minute : bobine manquante par-ci, annulation par-la et que les horaires des projections soient respectés. Côté médias audiovisuels, l’on note la présence de nouvelles recrues (Medi-1 Sat, Radio Aswate…) mais on attend d’eux d’animer le débat sur le devenir du 7e Art au lieu de faire de la réclame de manière déguisée. Il y a aussi beaucoup de comédiens marocains de Sitcoms (des habitués auxquels on a retranché les morts Afifi, Hassan Skalli…) mais moins d’intellectuels. On aurait souhaité que les deux artistes primés récemment Abdellatif Laâbi et Larbi Sebbane soient parmi les invités de marque, histoire de briser la monotonie. Une autre remarque ne manquant pas de sel : les deux directeurs du CCM et de SNRT dont on ne sait pas au juste leur rôle au sein dudit fetival (on connait leur fonction au sein de la fondation ) se font admirer en passant le plus de temps sur la tapis rouge. Au temps de Mr Toscan, l’initiateur de ce festival, ils se faisaient plus discrets. Est-ce que cela augurerait-il d’un éventuel changement de guidance ? Seul l’avenir nous le dira.
RAZAK
(Marrakech le 5 Décembre 2009)
Sunday, November 29, 2009
Le FIFM à la croisée des chemins
Monday, November 23, 2009
Le road-movie entre érrance et quête identitaire
Le road-movie entre errance
et quête identitaire
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Par RAZAK
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1e partie
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« L'immobilité, ça dérange le siècle», disait Léo Ferré dans une de ses chansons. A la fin d’une autre il crie: « Hé, Monsieur Richard, le dernier pour la route». Nous voila ramené lyriquement vers le sujet qu l’on voudrait débattre: le road-movie. Mais avant le décryptage de ce genre de cinéma au contour sémantique mal défini, l’on aimerait en rappeler les lointaines prémisses et les soubassements qui ont précédé l’avènement du cinématographe de plusieurs dizaines de siècles. L’exode humain a été mis en évidence dans de nombreux récits religieux (ancien et nouveau testament, le talmud, le coran…). Dans le Mahabharata (plus long poème épique hindou) on trouve des mentions se rapportant à ces migrations humaines qui d’ailleurs n’étaient pas inconnues chez les anciens grecs. Noé et Bouddha faisaient partie des grands voyageurs les plus mythiques et atypiques. L’homme primaire bien qu’il soit acculé à vivre dans les grottes était un errant.
La mobilité sur terre n’a pas eu de répit. Le globe terrestre lui même est en perpétuel mouvement giratoire. Avec l’essor des Sciences et technologies spatiales, l’homme a fait le grand saut vers le cosmos . Cinématographiquement, la conquête de l’espace a fait l’objet de moult space-movies. Entre la cinématique (étude physique du mouvement d'un point matériel) et le cinématographique, il y a un lien de consanguinité incontournable : le mouvement.
Les migrations humaines qui se sont déroulées sur terre entre méridiens et parallèles avaient une multitude de raisons et une foultitude de motivations. Les plus simples à saisir sont celles qui ont été dictées par l’impératif végétatif. On se déplace des zones arides vers les zones prospères où poussent de l’herbe et des céréales. Les caravanes du désert étaient mobilisées, tantôt à cause de l’austérité (recherche des oasis de subsistance), tantôt par le commerce. Ainsi,
Les routes maritimes et fluviales assuraient la liaison entre différentes nations et divers continents. La parole et les coutumes voyageaient avec ces itinérants. Même les plantes comme le fameux Ginkgo Biloba (arbre aux mille écus) prenaient la route avec les hommes. D’ailleurs, comme tout un chacun peut le constater, le nomadisme végétal est toujours de rigueur. Il n’y a qu’à voir le nombre d’arbres fruitiers exotiques importés de loin et que l’on a plantés dans les serres du parage. Les botanistes en tant qu’explorateurs voyageaient beaucoup. De même, les archéologues n’étaient pas des casaniers sédentaires. Autrement, on aurait eu moins d’égyptologues si on s’était fixé définitivement dans le canton où on est né. Un autre fait mérite d’être signalé en passant : certains tissus ont effectué de grands périples planétaires. Le plus célèbre est le blue-jean. Parti de Genova (Italie), il fait un escale en France (ville de Nîmes d’où le nom Denim) avant de traverser l’Atlantique. Mais quand il avait réuni tous les attributs qui lui sont propres (rivetage …), il va faire un come-back spectaculaire en Europe et de là il va conquérir la populeuse Asie (lire notre condensé sur l’histoire du blue-jean que nous présentons à travers une Dardacha-Chatt toujours online dans le blog Bouzghiba-Awards sous le titre : «Jeanération»).
Les croisades, la guerre de Troie (penser au fameux cheval de Troie), la découverte de l’Amérique, les expéditions portugaises et espagnoles du XVe siècle vont éveiller les esprits pour la grande aventure coloniale. Cela a induit de grands flux migratoires humains. Les italiens tout comme les hollandais avaient très tôt pris le large pour aller vivre dans ces nouvelles contrées. L’art n’était pas en reste. L’orientalisme avec Delacroix, Charles Dinet et Fromentin en témoigne. Le théâtre de Molière était un Travel Show, c’est à dire un spectacle ambulant. Le mondialisme artistique ne date pas d’aujourd’hui, qu'on rectifie les préjugés.
Revenons au fief naturel du road-movie : l’Amérique. La découverte de l’or et du pétrole dans cette région va attirer les aventuriers de tous poils, notamment des émigrants de l’ancienne Europe auxquels s’ajoutent les anglais, les irlandais et les africains entraînés jusque-là , non pas de leur propre gré, mais en tant qu’esclaves déplacés dans le cadre de ce qu’on appelle communément «Commerce Triangulaire». L’essor des chemins de fer a également favorisé cette mobilité démographique et géographique. Les cow-boys et les trappeurs qui sillonnaient le vaste territoire américain étaient des itinérants d’un genre spécial. Chacun devait porter avec lui un pistolet ou un fusil et des cartouches s’il voulait survivre. Les cow-boys sont des gens indépendants, poussifs et jouissifs à la fois, mais ils étaient des individualistes difficiles à apprivoiser. Ce sont eux qui vont inculquer à leurs descendants cette envie effrénée de changer constamment de place et d’aller chercher l’aventure dans des régions lointaines, quitte à y laisser leur peau.
RAZAK
Saturday, November 07, 2009
MERCI HESPRESS
MERCI HESPRESS
Tuesday, November 03, 2009
Le 5ème Prix International de l’Humour décerné à l’artiste Elarbi Sebbane
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Le 5ème Prix International de l’Humour
décerné à l’artiste Elarbi Sebbane
Le prix Bouzghiba-Awards 2009 est décerné à l’artiste marocain Elarbi Sebbane. C’est la première fois dans son historique qu’un marocain est auréolé de ce prix culturel et symbolique lancé en 2005 par RAZAK géniteur du personnage humoristique Bouzghiba et critique de cinéma . Ainsi en retournant au bercail, il prônerait certaines valeurs. En effet, le prix 2009 se voudrait un hymne à l’abnégation artistique, et à la clairvoyance. Sebbane, homme de principes, a prouvé à travers les trente années qu’il a consacrées à l’art de la caricature en général et à la caricature de presse en particulier qu'il est digne d’en être auréolé. Il y a beaucoup de sagesse dans sa démarche. Le trophée (un tableau portant la signature de l’initiateur de ce prix) lui a été remis dans la matinée du mardi 3 Novembre 2009.
Sebbane est né à Kenitra en 1948. Une des ses toutes premières expositions artistiques date de 1966. Depuis 1968, il publie régulièrement des dessins humoristiques dans la presse nationale et dans d’autres journaux arabes dont notamment Al Qods édité à Londres. Il a été membre fondateur de l’alliance des caricaturistes arabes (Damas 1984) dont la présidence a été confiée au martyre palestinien Naji Al Ali. En Tunisie, il participe à l’exposition collective dédiée aux Droits de l’Homme (1984). En 1992 le professeur El Manjra lui décerne son Prix du « Tawassoul al Hadari » (communication civilisationnelle) ex-aequo avec l’humoriste Senoussi Ahmed Alias Bziz .
A propos de la parution de l’ouvrage que le chercheur Abdelkrim Gharib a consacré à Elarbi Sebbane, Razak a rédigé une note de synthèse élogieuse entamée comme suit:
« L’homme en mériterait tout un paquet, vu l’intarissable encrier d’où il a puisé la sève de ses militantes planches, vu sa fertilité créatrice et surtout vu sa probité intellectuelle. Les années ont passé, mais l’artiste est resté égal à lui-même : compétent mais modeste, perspicace mais il déteste qu’on fasse de l’art un objet de négoce, battant mais toujours non battu, affable mais non affaibli. L’homme est d’une généreuse combativité. »
Dans un autre article rédigé antérieurement, intitulé « Mehmaz Story », Razak vante le mérite de cet artiste singulier en écrivant :
« Essabane est entré dans l’histoire de la presse marocaine par la grande porte. Lui qui de nature aime faire du bien et se contente de peu .Ce qui l’intéresse ce n’est pas la multiplication des chiffres sur un bulletin de paie mais vivre sa passion intensément »
Il est à rappeler qu’après que le prix a soufflé sa troisième bougie, Razak publia le tome-1 de la monographie s’y afférent pour faire le point sur ses spécificités, sa philosophie et ses objectifs suprêmes. L’ouvrage jette une lumière sur l’oeuvre des trois premiers gagnants. Il en serait ainsi pour les lauréats du présent et du futur. Pictural et bibliophilique, tels sont les traits distinctifs et inédits de ce prix antimatérialiste.
Maniant pinceaux et plume sans intermittence, Razak est l’auteur d’un livre paru au Canada (Au delà de l’Artifex, je dis). Dès sa sortie dans les librairies canadiennes une radio montréalaise lui a consacré trois émissions intitulées « Confidences littéraires ».
Autre bonne nouvelle concernant le blog, online sous URL http://bouzghiba-awards.blogspot.com .Il a été gratifié au mois de septembre 2009 par un encourageant classement (2ème au TOP-10) réalisé par une société américaine spécialisée (Wholinkstome). La presse nationale ne a fait écho.
Elarbi Sebbane wins the fift Bouzghiba award 2009
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Elarbi Sebbane honoured with
the fift Bouzghiba Prize in Humor
The Bouzghiba-Award 2009 is given to the Moroccan caricature artist Elarbi Sebbane. This award is being offered for the first time this year to a moroccan artist. This cultural prize was launched in 2005 by Razak the creator of Bouzghiba’s avatar and critic-movie in order to encourage comic performances around the World . For this year the prize should support across its symbolic goal ethic values. Elarbi Sebbane is known as a model of good behavior and for his own creativity. During twenty years of professional caricature he had been considered as a mirror of Moroccan society .The trophee is representing a painting made by Razak. It was given to the winner in the morning of Tuesday 3rd of November 2009.
Sebbane was born in 1948. His first exhibition was presented in 1966. Two years after he started to publish comic drawings in press. He was co-initiator of the arabic alliance of caricature artists headed by the famous Palestinian Naji al Ali. In Tunisia he participated to the great international exhibition dedicated to Human Rights (1984). Dr El Manjra awarded him ex-aequo with Moroccan humorist Ahmed Senoussi alias Bziz. They received a prize of “Tawassoul al Hadari “ (civilization in communicating ).
Razak who supervises this annual event has published a book in Canada (« Au delà de l’Artifex, je dis » Ed. Maxime, Montreal) .
So, after the third edition of Bouzghiba-awards he published a monographic book in order to make a special tribute in presenting the three winners (Patricia Piccinini 2005, French TV-program "C’Est pas Sorcier» 2006 and Theo Jansen 2007). The following winners will be presented in the second part of the monography. Art painting and bibliophilia are the two fundamentals characteristics that distinguish this cultural and anti-materialist prize.
One of the latest good news: In September 2009, the blog Bouzghiba-Awards powered by Blogger was well ranked ( second of TOP-10) by the American start-up in management of Web Ranking: Wholinkstome.
Sunday, November 01, 2009
Bouzghiba-Awards 2009 :le compte à rebours a commencé
Le compte à rebours pour le cinquième Prix International de l’Humour a commencé. Qui va gagner le trophée du Bouzghiba-Awards 2009 ? Vous saurez le verdict très prochainement. Comme d’habitude, il y a bousculade et on a l’embarras du choix. Celui ou celle qui en serait honorée aurait en plus du trophée pictural (thème du tableau inspiré des activités du lauréat lui-même) la possibilité d’être (pourvu que le très maléfique H1H1 ne nous perturbe pas le programme prévisionnel) évoqué dans le tome-2 de la monographie Bouzghiba-Awards au même titre que les trois premiers lauréats. Deux caractéristiques fondamentales distinguent ce prix culturel de tout le reste : la peinture et la bibliographie. Bonne chance aux heureux gagnants du futur.
RAZAK
Monday, October 26, 2009
BENJAMIN BUTTON ENTRE VOLONTE ET MAKTOUB
Que feriez-vous si, après accouchement de votre femme, le bébé que vous attendiez impatiemment portait les rides d'un vieillard ? Feriez-vous comme le père de Benjamin qui dans la furie de la surprise, s’en débarrassa honteusement en le déposant sur les marches de l’escalier d’une demeure inconnue, ou plutôt avoir la vertu humaine de le garder comme un « bien » génétique issu de votre sang et laisser le Maktoub exécuter ce qui est écrit?
Scott Fitzgerald qui a écrit cette histoire où les aiguilles de la montre se déplacent de droite à gauche et où la notion de temps semble marcher à l’envers, présente une réflexion assez drôle , curieuse et (pourquoi pas) philosophique de cette incongrue situation. Dans la nouvelle intitulée L'Etrange histoire de Benjamin Button , le personnage principal vit une spectaculaire métamorphose physiologique. Il naquit à quatre-vingts ans mais, plus il grandissait, plus il rajeunissait. Le film que David Fincher a adapté de l’histoire surréaliste de ce nourrisson-vieillard inventée par Fitzgerald et dont la vie sert aussi à déballer les particularismes des époques traversées, est plein de flash-back. Né en 1918 à la Nouvelle Orléans, Benjamin voyageait beaucoup et se fiait toujours au hasard. Comme dans le film Titanic de James Cameron, le schéma narratif veut qu’une vieille femme ayant aimé Benjamin raconte à sa fille les péripéties de cet amour contrarié au départ, mais qui s’assombrit au moment de l’apaisement final, car la déchirure de la séparation attriste l’ambiance générale. Le mélodrame trouve toute son intensité à la fin du film où Daisy, vieillissant tient un bébé agonisant, et ce bébé n’est autre que son partenaire conjugal. Cate Blanchett (Daisy) et Brad Pitt (Benjamin) qui interprètent avec brio ce duo biologiquement discordant ont été crédibles dans le film. On eut parfois de la patience à les suivre car le récit filmique s’engouffre dans du « sur-filmé ». Ce n’est pas un chef- d’oeuvre cinématographique, mais un film plaisant qui mérite d’être vu. On en garde en mémoire cette séquence bien travaillée de l’accident. Les savants de la cinétique peuvent en approuver doctement la véracité: dans la langue arabe on parle alors de « Moussayaroune Oua La Moukhayyaroune». En effet, si dans le bouquin et dans le film le lacet de la chaussure n’a pas cassé, geste qui se répercuta sur tout un enchaînement d’événements concomitants et concourant vers la même finalité dramatique, Daisy aurait gardé intacte son aptitude à la danse et par conséquent, l’héroïne du film n’aurait peut-être pas la possibilité de revenir sur son refus vis-à-vis de Benjamin. Mais ce dernier se sachant condamné par le temps, laissa le destin faire son oeuvre. Même dans les affaires du cœur il ne se presse pas. Placidement et stoïquement, il laisse le temps au temps de parfaire son œuvre. Cette réflexion sur le hasard est toujours de mise, car nul ne sait ce qui l’attend.
RAZAK
Sunday, October 25, 2009
Saturday, October 24, 2009
Jean Louis Trintignant de l'actorat au prêche poétique
Jean Louis Trintignant a débuté sa carrière cinématographique dans l’année où l’auteur de ce billet est né. Cela voudrait dire que mon âge équivaudrait à sa carrière d'acteur. Comme je sens que j’ai assez existé, cela prouve l’immensité de cette carrière. J’ai vu beaucoup de ses films à l’époque où je fréquentais le ciné-club du CCF. On accourut à sa rencontre quand il fut invité par cette dernière institution culturelle. On avait apprécié son rôle de juge irréductible dans le célèbre film « Z » de Costa Gavras. On se souvient aussi du long métrage Les Liaisons dangereuses de Roger Vadim et Un homme et une femme de Claude Lelouch , sans oublier le film pour lequel il a eu le prix de la meilleure interprétation masculine L'homme qui ment. Une de ses citations m'avait tout particulièrement interpellé : « Un rôle, c’est l’addition d’une quantité de petits détails qui ne se remarquent pas. Ce sont des silences, voire des absences. ».
Ce fut un plaisir de la lui rappeler en fin de prestation. Une soirée "orphéenne", pleines d'expressions métaphoriques. J'espère que cette grande star aura le temps de lire le petit recueil que j'avais publié au Canada sous le titre "Au delà de l'Artifex, je dis" et que j'eus l'honneur de le lui dédicacer au même titre que la diva du folksong Joan Baez et le vétéran du cinéma indien Amitabh Bachchan .
RAZAK
Tuesday, October 20, 2009
Monday, October 19, 2009
Crossing over comme un croissant avarié
RAZAK
Wednesday, October 14, 2009
Monday, October 12, 2009
BEBORATISER BORAT
Permettez-moi de commettre une imprudence : comparons la naïveté agaçante de Borat avec celle de Viktor Navorski qui est le personnage central du film Le Terminal de Spielberg. Victor s’en sort victorieusement car il est affable , sincère et laborieux. Quand à Borat il n’a qu’une seule obsession : la masturbation bien que sa virilité vis-à-vis d'une partenaire feminine n’a pas été prouvée par l’image. Il est loin d’être un Casanova ou un Don Juan. le Victor de Spielberg a la vertu de se dépenser stoïquement pour la gloire du jazz. Borat est sans ideal . Ne mélangeons pas les torchons aux serviettes SVP.
RAZAK
Tuesday, September 08, 2009
Razak-Cinema prend la montante
Cette dynamique prouve que Wolinkstome parle dans le vrai.
RAZAK
Tuesday, September 01, 2009
COMMUNIQUE
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Le blog de Razak classé 2ème au top-10 de popularité après Youtube
par une société américaine de management
Vers la fin de décembre 2006, l'artiste peintre marocain et chroniqueur culturel RAZAK, créateur du personnage pictural humoristique Bouzghiba, lance son blog sous l'URL:http:// bouzghiba-awards.blogspot.com .Tout récemment, ce site artistique hébergé par BLOGGER et repris par plusieurs portails et annuaires de blogs (press index, wikio, jamespot, blogcatalog,…) a été classé deuxième au Top-10 de popularité (juste après YOUTUBE ) par la start-up américaine Wholinkstome (Austin,Texas ) spécialisée dans le management des nouvelles technologies et dans la mesure d'audience des sites web, toutes catégories confondues . Cette société est dirigée par le jeune expert texan Ryan Russel (voir son interview au: http://www.youtube.com/watch?v=DxFDWxW5ZJQ)
En cliquant sur le lien URL:
http://wholinkstome.com/phrase/httpfr.youtube.comwatch
le portail (www.wholinkstome.com) affiche le tableau de classement et sous le titre: How popular is http:// bouzghiba-awards. blogspot.com ? (Comment le blog http:// bouzghiba-awards. blogspot.com est rendu populaire ? ) on explique la méthode de triage et de jaugeage adoptée . Pour ce faire, Wholinkstome a utilisé les moteurs de recherche les plus connus de la planète à savoir: GOOGLE, YAHOO et MSN.
A propos de cette performance encourageante, RAZAK déclare:
"C'est une bonne chose de savoir qu'il existe à des milliers de kilomètres du lieu où vous vivez, des personnes de différentes nationalités reliées par le réseau Internet et qui s'intéressent à ce que vous faites. Je pense que ce regain de popularité serait dû d'abord au pouvoir de séduction du personnage Bouzghiba , à la teneur du blog (Dardacha-Chat…) et sans doute aux lauréats du prix international de l'humour Bouzghiba-Awards (Piccinini , Theo Jansen , Yimou Zhang …) qui ont leurs inconditionnels fans. Mais on ne doit pas dormir sur ses lauriers. Tant d'efforts perfectionnistes restent à faire. Etre classé 2ème par rapport à une fourmilière de sites web et de blogs est une bonne chose, mais cela ne veut pas dire qu'on le restera dans les mois à venir. Il faudrait améliorer davantage le contenu du blog si l'on voulait rester dans la visibilité. La blogosphère est comme du sable mouvant, si vous manquez à votre régularité, on vous fuira. J'espère un jour que l'autre blog que j'ai dédié au cinéma émergera, car j' y ai posté le meilleur de mes chroniques cinématographiques, cathodiques et cybernétiques. Je me félicite que Razak-cinema, on-line lui aussi sur BLOGGER, soit un des rares blogs nord-africains à être hébergé par un annuaire asiatique: Oneindia et par un autre australien appelé Blogged. "
Monday, August 10, 2009
Youtube comme levier et ferment de popularité
Désormais , elle fait partie des millionnaires de Youtube ( pour comprendre le sens spécifique que nous avons insinué à ce dernier mot lire notre article intitulé : Les millionnaires de Youtube, posté précédemment , voir archives) .
Voici venu le tour du jeune guitariste sud coréen Jeong Jay Lim qui s’aime appeler Funtwo de brûler les étapes. Il s’approche du premier peloton des millionnaires. La vidéo postée sur Youtube a dépassé les 61 millions de vues. Il est à quelques encablures du club des milliardaires de Youtube. Dans le compte final on excluait les sommations, autrement ce virtuose y accéderait de plein droit.
Rappelons que la partition originale de ce morceau de musique baroque est composé par Johann Pachelbel et que le premier arrangement moderne sous le titre Canon-Rock (qui est un alliage entre la musique baroque et le rock) on le doit au talentueux guitariste taiwanais JerryC. Funtwo y a mis sur du survoltage. Alors broadcastez-vous-en au:
http://www.youtube.com/watch?v=QjA5faZF1A8
Il y a de l’électricité dans les cordes.
RAZAK
Monday, July 27, 2009
Je ne blogue pas pour passer le temps
Au Maroc d’aujourd’hui, pays qui m’a vu naître, et suer sans arrêt, trouver une galerie qui mérite son nom c’est un véritable parcours de combattant. C’est comme si on cherchait une aiguille dans une botte de foin. A Needle in a haystack , redisons-le dans la langue de Shakespeare. Par contre , les peintres du dimanche argentés et bien endimanchés, les femmes de diplomates ayant trouvé tardivement leur hobby dans les patchworks sans lendemain et les gribouilleurs prétentieux trouvent toutes les facilités. Quand aux autres ils doivent lutter et souffrir en silence.
Un peu d’indulgence chers amis invisibles. Je vous tiendrais au courant par l’image et la graphie imprimée sur papier journal de cette exposition.
RAZAK
Thursday, July 16, 2009
ANDREA MORRICONE SUR LE BON SILLAGE DE SON PERE
Huxley on Huxley (2009)
Saturday, July 11, 2009
Tuesday, July 07, 2009
Michael Jackson : un gourou pour Farah Khan
Avez-vous vu le film Josh , le West Side Stroy à la manière bollywoodienne ? Quoiqu’il en soit, vous pouvez vous servir de Youtube. Les branchés y ont stockés quelques bribes. Si vous revoyez les chansons chorégraphiées notamment celle qui regroupe sur la même arène poussiéreuse les deux bandes opposées vous remarquerez une frappante similitude entre le style de chorégraphie adopté et ce que faisait Michael. Farah Khan a supervisé les danses dans ce film. Shahrukh Khan semblait le sosie de Michael Jackson. Après la mort de ce dernier et en hommage à son labeur Farah a avoué que Michael avait de manière indirecte guidé ses pas. Aujourd’hui Farah est devenue une référence incontournable à Bollywood. Dans le film Om Shanti Om elle a pu rassembler plus de 30 stars indiennes sur un même plateau (revoir Deewangi via Youtube) .
« Je n’avais officiellement aucune formation dans le domaine de la danse dit-elle, mais en regardant des vidéos de Michael Jackson notamment Thriller j’ai pu apprendre en m’inspirant de lui. Il est devenu en quelque sorte mon gourou».
RAZAK
Friday, June 26, 2009
Michal Jackson et la numerologie du destin
RAZAK
Wednesday, June 10, 2009
Rubina Ali l’héroïne de Slumdog Millionaire se dévoile dans un livre autobiographique
Pas la peine de faire appel à Pierre Bellemare pour démêler l'écheveau. Une question : Pourquoi Rafiq Qureshi s’est-il rétracté après avoir avoué au journaliste qui le pigeait son intention de vendre sa fille?
Moralement, il aurait mieux valu ainsi car un père incarcéré à cause de sa fille ferait de cette dernière un être culpabilisé et auto-persécuté, à force de se répéter: « C’est à cause de moi que mon père a été emprisonné».
Je ne sais pas ce qu’en pensent les ambassadeurs UNICEF de bonne volonté avec à leur tête la mégastar Amitabh Bachchan ?
RAZAK
Tuesday, June 09, 2009
Shahrukh Khan et Aamir Khan prônent le partage fifty-fifty
Concernant le partage des profits , les protestataires réclament fifty-fifty à l’image de ce qui se fait au pays de l’Oncle Sam .
«L'industrie ne peut survivre que si tous les secteurs gagnent équitablement ». A dit Aamir Khan dans une conférence de presse tenue conjointement avec SRK.
«Je pense que cela devrait être un partenariat d'égal à égal (50-50) » ajoutait-il.
« Nous ne nous sommes pas réunis ici pour menacer les multiplexes. Ce n'est pas une démonstration de force, mais le but c’est de vivre ensemble » , a déclaré à son tour Shahrukh Khan, The King of Bollywood .
RAZAK
Sunday, June 07, 2009
Amitabh Bachchan rejette une décoration à cause du racisme
La mégastar du cinéma indien Amitabh Bachchan, a refusé un doctorat honorifique que l’ Université de Technologie de Brisbane (Australie) lui avait offert pour sa contribution au monde du divertissement . La cause de ce refus reviendrait à la série d'agressions racistes dont des étudiants indiens sont la cible . Amitabh Bachchan avait dans un premier temps donné son consentement mais les actes de xénophobie contre ses compatriotes durant les semaines écoulés l’ont poussé à reconsidérer sa décision . Etant bloggeur assidu , Big-B a écrit dans son blog www.bigb.bigadda.com:
"Je veux dire que ce n’est pas un manque de respect à l'institution qui m’honore, mais dans les circonstances actuelles, où les citoyens de mon pays sont soumis à de tels actes inhumains, ma conscience ne me permet pas d'accepter la décoration d'un pays qui perpétue cette indignité à mes compatriotes ".
Rappelons que ce n’est pas la première fois que Bachchan s’adjude de tels titres honorifiques. En 2004 , il était déclaré Doctor Honoris par l’Université de Jhansi (Inde). L’Université de Leicester ( Angleterre ) a ajouté son nom à son palmarès.
Tuesday, June 02, 2009
Ennio Morricone : un hommage tardif
Ainsi, si mon collègue s’était chargé de la disponibilité du film, moi, étant peintre, je m’étais chargé du décor de la salle et de la communication. Je suis allé à Casablanca pour me procurer des enregistrements de musique de film signés Ennio Morricone. J’avais acheté deux cassettes. Celles-ci avaient servi à meubler l’espace acoustique d’avant la projection. Il y avait tous les morceaux qui avaient servi de bande son aux classiques du cinéma western dont le réalisateur n’est autre que le célébrissime Sergio Leone à savoir: «Pour une poignée de dollars », «Le Bon, la Brute et le Truand » et « Il était une fois dans l'Ouest ». La formule clef d Ennio Morricone est on ne peut plus éloquente : «Quand on entre dans un film, la musique frappe à la porte, elle doit préparer le spectateur et sortir sans faire claquer la porte, sur la pointe des pieds ».
Ennio Morricone et Sergio Leone sont cités dans mon écrit: « Tandems de cinéma ». Je rappelle aussi que cet événement cinématographique qui n’avait d’ambition que de les rappeler à notre mémoire cinéphile, se passait en 1995 au cinéma Renaissance. La télévision marocaine en avait couvert les péripéties. Les archives de cette institution peuvent en témoigner. La presse nationale en avait fait un large écho. On nous avait donné la parole pour vanter le mérite de ces deux géants qui ont marqué le cinéma mondial avec leur empreinte indélébile. Malheureusement, le cinéma Renaissance qui était l’unique salle spécialisée dans les films américains de dernière cuvée a fermé ses portes. Il n’a pas pu renaître de ses cendres tel un sphinx du septième art. Dommage !
RAZAK
Monday, May 25, 2009
Un holding TV toujours en quadrature retrad
Au Maroc, la gratuité des spectacles de ce genre est derrière cette débandade sanglante du 23 mai 2008. Comme si on voulait « décrocher » une citation au Guinees Book on ouvre les portes au plus grand nombre d’individus et cela se termine dans le gâchis car souvent on n’est pas armé logistiquement pour de telles affulences. Il n y a pas un festivalon sans que des énergumènes mal léchés et des casse-cous déchaînés ne viennent faire du scandale. Des bouteilles de verre jetées sur les spectateurs, des rixes à n’en finir, des engueulades, l’hécatombe du Hay Ennahda est à méditer. Plus d’une dizaine de personnes y ont péri, une centaines de blessés dont certains sont dans un état grave et les circonstances ne sont pas (malgré la version officielle des faits) connues en toute objectivité et impartialité. Il faudrait attendre le résultat de l’enquête qui a été décrétée en haut lieu (bousculade ? Chute collective? Défaillance organisationnelle?...) .
Depuis le drame du Hezel qui avait secoué la société belge on n’a rarement vu de tels désagréments ni dans les concerts live des grandes stars mondiales organisés ailleurs, ni dans les matches de la Liga, même quand c’est le Barca qui affronte le Real. Au Bernabéu comme au Camp Nou, les 90000 spectateurs quittent rapidement le stade et sans heurts, ni encombrements, pourqoui ? Parce que des responsables bien pensants y avaient pensé intelligemment. A quand un festival sans hideuses verrues, à quand un match de derby sans hooliganisme ?
RAZAK
Saturday, May 16, 2009
Thursday, May 07, 2009
Saïd Fouad : six pieds sous terre tu jazzes encore
Adib el Machrafi l’homme de radio qu’on ne présente plus avait partagé avec Fouad des moments les plus difficiles et les plus agréables. Terrassé par la perte d’un ami et d’un confrère, Adib nous livre ses sentiments suite à cette disparition tragique:
« Said Fouad ne pouvait jamais entamer une émission sans consulter le dictionnaire du jazz, de peur de donner de fausses informations à ses auditeurs, mais comme on le dit souvent il devint le forgeron en la matière. Il avait une relation très étroite avec le service culturel de l’ambassade d’Allemagne qui lui procurait les disques 33 tours et cassettes. C’est à cette époque là qu’il fut invité par les organisateurs du célèbre festival de jazz de Montreuil. Personnellement, je l’avais rencontré pour la première fois dans des circonstances je dirais assez désastreuses. Quelqu'un de malintentionné était allé voir Saïd pour lui dire des inepties que j’aurais proférées à son égard. Ce qui était faux et irrévérencieux de la part d’un jeune novice de la radio que j’étais. Quand au défunt, il avait intelligemment compris le subterfuge haineux et ce fut de cette manière que nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Concernant le timing de nos deux émissions respectives (Tranche de Nuit et Jazz Time) j’aimerais rappeler que chaque nuit du lundi au vendredi on passait le relais (les pros disent le témoin) à partir de 23 heures. J’avouerais aussi que c’est grâce à lui que j’avais appris à savourer les grands maîtres de jazz. Cet homme de qualité n’avait été durant plus de 8 ans qu’un simple freelance et ce n’est que sous la direction du ministère de l’intérieur et de l’information, qu’il fut recruté. Mais de grâce, n’était-ce pas trop tard ? Il fut le créateur du Jazz-Gna , un pionnier en la matière. Il avait rencontré durant toute sa carrière toutes les sommités du jazz et il les a interviewées. Ses émissions rivalisaient avec celles de l’Hexagone (RFI …). Si l’on devait aujourd’hui, après sa disparition, s’apitoyer sur son sort, trêve de plaisanterie, point de compassion, je vous le jure que six pieds sous terre, il serait offusqué, car c’est un homme qui n’a jamais demandé rien à personne et quémandé quoique ce soit et à qui que ce soit. Je serais moi même offusqué si on donnait hypocritement son nom et son prénom à l’un des studios de la SNRT. Il mériterait mieux. Ce serait une insulte à son intelligence, une insulte à sa mémoire. Je regrette une chose : depuis 7 ans à peu près, je ne suis pas allé le voir. Mais on communiquait par téléphone car je savais qu’il détestait qu’on ait pitié de lui. J’espère que les initiateurs du festival de jazz d’Essaouira, en hommage à son labeur, associeraient son nom et son prénom à l’une des ruelles de Mogador. Mais l’histoire ne devrait en aucun cas occulter le mérite de cet homme qui s’est battu jusqu’à la dernière respiration dans un hôpital de la capitale, esseulé. Mais il demeure ce qu’il fut, mon ami le plus intime. Souvent, il me disait qu’il était mon grand frère, mais souvent nous nous chamaillions à propos de Jacques Brel. Voici ce que je lui offrirais en guise de conciliabule posthume: « Six pieds sous terre l’ami tu n’es pas mort, six pieds sous terre tu jazzes encore. »
RAZAK